par Seamous 1885 » 28 Mar 2003, 13:28
Pour le vieux Biff, il vaut mieux l'oublier. Si la scène n'est pas dans le film, c'est qu'il y a une raison. Cela ne fait pas partie de l'histoire, mais des bonus.
Je n'avais jamais songé à cette Jenny. Oui, peut-être est-elle simplement à l'intérieur de la maison, protégé par les barreaux. On sait qu'elle habite toujours au même endroit. La preuve ? Quand ils la déposent sur la balencelle, on peut voir l'auto de son père, bien qu'elle soit en miète (comme dirait Biff). Il s'agit bien de la même voiture que celle que Monsieur Parker utilise pour venir chercher sa fille la veille.
Il reste 2 solutions:
1) Marty, Doc, Jennifer et Einstein ont un double en 1985A, mais ne le rencontrent pas. Marty est en Suisse, Jennifer à l'intérieur de sa maison (ou ailleurs), Doc est interné (d'ailleurs, il ne croise personne qui puisse le reconnaitre durant on séjour en 1985A) et Einstein est mort, abandonné, ou a trouvé un nouveau foyer. C'est la théorie moderne, soutenu par de nombreux backers. Dans cette théorie, il existerait éventuellement un 3e Marty, celui qui revient du passé à 1h24. Il continue d'exister puisque le vieux Biff se donne l'almanach à une époque où il est sur le point de rentrer chez lui et ne l'en empèche pas.
2) Le quatuor a remplacé leurs homologues de 1985A, via un effet de propagation. C'est la théorie basique. Moi-même, j'ai longtemps cru à cette théorie avant que l'on ne me suggère la nouvelle. Avantages: elle semble cohérente avec la fin de RVLF3, Jennifer réintégrant leur époque originelle. Inconvénients: utilise les réalités alternatives et est par conséquent bourré de paradoxes.
Un effet régulièrement (et tacitement) utilisé dans de nombreux films sur le voyage temporel est la théorie de la vacination (c'est comme ca que je l'appel) ou encore de l'immunisation.
Le principe ? Lorsqu'une personne voyage dans le temps, elle se vaccine contre les changements opérés par les voyages futurs. Prenons un exemple. Bob utilise un véhicule temporel, il est donc vacciné. Ensuite, Jean utilise le véhicule à son tour pour aller modifier le passé. Tout le monde est intégré à ce nouveau présent en pensant qu'il s'agit du vrai. Bob est la seule personne qui n'y soit pas à sa place. Il continue à se souvenir de l'ancien présent, mais vit désormais dans le nouveau. En général, les modifications sont symboliques, pas aussi importantes que RVLF2 nous les montre en 1985A, mais plutot entre le début et la fin de RVLF1.
Bob vit donc une situtation semblable à Marty qui découvre sa nouvelle famille. La différence étant qu'il n'était pas du voyage temporel qui a provoqué ces changements. Il était à coté du véhicule mais à été intégré à la nouvelle réalité sans perte de sa mémoire car il vacciné. Le principe est utilisé dans de nombreux films à petits budgets, des dessins animés, des BDs, des romans, ... Le héros cherche à comprendre pourquoi le monde a soudain changé.
La situation est la même dans RVLF2. Doc et Marty sont à coté du véhicule, mais ils sont vacinnés et donc conservent la mémoire de l'ancienne réalité. En fait, il semble que toutes les théories du voyage temporel se retrouvent dans RVLF, utilisé au cas par cas selon les besoins des 2 scénaristes. Mais cette théorie n'explique pas le fax qui devrait être vacinné lui-aussi et donc ne pas s'effacer et garder trace de l'ancienne réalité.
Vous êtes arrivés jusqu'ici ? Bravo !
La passion, elle se cache au plus profond de nous-mêmes, elle fait semblant de dormir, elle attend son heure et d’un seul coup, alors que l’on ne s’y attend plus, elle se réveille, elle ouvre ses mâchoires et ne nous lâche plus. La passion nous entraîne, nous pousse et finit par nous imposer sa loi et nous lui obéissons. Que pouvons-nous faire d’autre ? La passion est la source des moments les plus rares, la joie de l’amour, la lucidité de la haine, la jouissance de la douleur. Quelquefois, la douleur est si forte que l’on ne peut plus la supporter, si l’on pouvait vivre sans passion, sans doute serions-nous moins torturés; mais nous serions vides, espaces déserts, sombres et glacés. Sans passion, nous serions véritablement morts.