par Seamous 1885 » 06 Déc 2002, 00:04
Une conférence traitant du voyage à travers le temps dans la physique moderne aura lieu le 18 décembre à Mons. (40 min de train depuis Lille, et moins de 2h depuis Paris). Elle sera animé par le docteur en physique Claude Semay, mon ancien prof de relativité. Il est célèbre pour ses travaux sur la structure de l'espace-temps courbe. Il a déjà donné des conférences sur le voyage dans le temps dans le monde entier. J'ai déjà assisté à certaines de ces conférences grands publics (mais traitant d'un autre sujet). Rassurez-vous, tout le monde comprend, même sans aucune notion de physique ou de math, car il est un très bon vulgarisateur.
Claude Semay se décrit lui-même comme un grand amateur de science-fiction, qui lui a donné le gout pour les sciences. Il avait 11 ans quand il a lu pour la première fois ... bon, il ne serait pas étonnant qu'il apprécie RVLF, et il est certains qu'il connait.
Quelqu'un va-t-il venir ? Fab, tu habites tout près. Les autres ?
Si vous avez des questions, postez les et je lui poserais. Je peux essayer de faire un article de ses réponses pour le site de Manu. Je me présenterais comme un représentant du fan-club de RVLF (on est un fan-club, d'une certaine manière).
J'attends vos questions. N'hésitez pas à venir, il est très gentil et ces conférences sont toujours très appréciés.
La passion, elle se cache au plus profond de nous-mêmes, elle fait semblant de dormir, elle attend son heure et d’un seul coup, alors que l’on ne s’y attend plus, elle se réveille, elle ouvre ses mâchoires et ne nous lâche plus. La passion nous entraîne, nous pousse et finit par nous imposer sa loi et nous lui obéissons. Que pouvons-nous faire d’autre ? La passion est la source des moments les plus rares, la joie de l’amour, la lucidité de la haine, la jouissance de la douleur. Quelquefois, la douleur est si forte que l’on ne peut plus la supporter, si l’on pouvait vivre sans passion, sans doute serions-nous moins torturés; mais nous serions vides, espaces déserts, sombres et glacés. Sans passion, nous serions véritablement morts.