Menace terrorisme sur les jeux olympiques

Dimitri Ziuski - 09/09/2000

--------------------------------------------------------------------------------

Probablement frustré de ne pas avoir été convié aux Jeux Olympiques de Sydney devant s’ouvrir le 15 septembre prochain, Oussama Ben Laden a néanmoins décidé de marquer sa présence à cette rencontrer internationale de manière tout à fait originale. Tout a commencé en Nouvelle Zélande lorsqu’à la suite d’une banale enquête sur une affaire d’immigration clandestine, en mars dernier, fut perquisitionnée une maison dont le salon avait été transformé en centre opérationnel par des militants islamistes affiliés à la mouvance Ben Laden. Quelle ne fut pas la surprise des enquêteurs lorsque ces derniers découvrirent la carte de Sydney étalée sur une table avec le site du réacteur nucléaire de Lucas Heights bien en évidence et les routes qui y mènent indiquées. Selon des sources policières, les sympathisants du milliardaire séoudien seraient plus de 300 - à avoir été identifiés - en Australie seulement. Devant les menaces de plus en plus sérieuses d’attentats, la sécurité a été renforcée à proximité du stade olympique et surtout de la centrale nucléaire. Quoi qu’il en soit les risques que se développe, à plus ou moins long terme, un terrorisme non conventionnel ne sont pas à prendre à la légère. Déjà en 1995, dans le métro de Tokyo, les adeptes de la secte Aoum distillèrent un gaz extrêmement mortel, le Sarin, responsable de la mort de plus d’une dizaine de personnes. Certains groupes terroristes n’ont jamais caché leurs intentions et ont souvent fait part de leur volonté de recourir à ce genre de matériaux ou de s’en prendre à des installations nucléaires.