The end

 

Le résumé du 1er scénario de BTTF1 !

Parlons de la trilogie, ses détails, ses incohérences...
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Le résumé du 1er scénario de BTTF1 !

Postpar Pastounet » 03 Fév 2004, 12:25

J'ai commencé le résumé du premier scénario de Retour vers le Futur, qui date du 24 février 1981 (Facile à retenir, je suis né pile poil 2 ans avant).

Comme je n'arrive pas à faire les choses à moitié, j'ai donc commencé un résumé assez complet. Ce qui veut dire que ça va prendre beaucoup de temps avant que je finisse tout. Il faudra être patient !

Voici donc le résumé en français du début du film :

PREMIER SCRIPT DE RETOUR VERS LE FUTUR
24 février 1981

Le film commence sur un extrait du film “Rencontre du Troisième Type” de Steven Spielberg. On voit la fin du film où le vaisseau mère s’élève au-dessus de la montagne. Puis le générique de fin apparaît.

La caméra se recule et on se rend compte que l’image provient d’un téléviseur. Tout autour, on découvre tout un équipement pour la vidéo. En fait, le film est en train d’être piraté. C’est Marty McFly, 17 ans, qui copie illégalement des bandes sur cassette vidéo.

Marty porte un blouson argenté aux couleur de la marque Porsche. Tous les vêtements qu’il porte sont couverts de marques et logos.

Marty est en train de regarder une pub pour un ampli de guitare dans le magazine ROLLING STONE.

Une fois le film fini, il range ses cassettes et ses affaires. On découvre alors la pièce où il se trouve. Il s’agit d’un vaste laboratoire.

Puis apparaît le Professeur Emmett Brown, la soixantaine avancée, du genre excentrique, d’humeur inégale, mais dans l’ensemble assez gentil. Ce dernier est en train de manipuler un objet qui ressemble à une cellule photoélectrique. Il essaye de positionner la chose afin qu’elle capte les rayons du soleil.
Emmett Brown tente en fait de confectionner un Convertisseur d’Energie. Cet appareil est censé convertir les rayons du soleil en énergie électrique, mais il n’obtient que 24 misérables volts.

Brown travaille pourtant sur ce projet depuis 1949.

Le labo est rempli d’horloges.
Il est 8 heures 30 et Marty et s’apprête à partir pour le lycée.

Marty passe devant une porte fermée par 5 cadenas. Il essaye tout de même de tirer pour l’ouvrir. La porte ne bouge pas. Cette porte cadenassée intrigue Marty depuis longtemps, mais Brown ne veut pas que quelqu’un y entre.

Marty sort du labo tandis que Brown philosophe sur le concept du temps.

Marty sort dans la rue. Le laboratoire se situe au 2ème étage d’un vieux cinéma abandonné : l’Orphéum.

Marty passe devant un camion noir garé un peu plus loin. On peut lire sur le côté du véhicule les lettres “N.R.C.”. Deux hommes sont en train de prélever des échantillons de l’eau du caniveau dans des tubes à essai.

Marty continue son chemin jusqu’au seul commerce encore en activité dans le quartier : le Wilson’s Café.

Marty entre. Le propriétaire, Dick Wilson, 35 ans, est derrière le comptoir. Dick, un peu enrobé, est en train de grignotter une friandise.

Marty salue Dick et commande son petit déjeuner. Marty l’interroge sur la présence des types dans la rue mais Dick ne peut guère le renseigner.

La scène s’arrête là. Apparaît ensuite l’image d’un champignon atomique. C’est le livre de science de Marty. Sur la légende, on peut lire : “Dernier test nucléaire atmosphérique, 18 mars 1952”.
Marty écrit les initiales “M.M. + S.P.” au milieu du nuage et dessine une flèche qui le transperce. Puis il écrit :”On va danser Samedi, ça te dit ? On va s’exploser !”

Marty est en classe de science. Son prof, M. Arky, 55 ans, est en train de donner un cours sur les essais nucléaires terrestres aux Etats-Unis. Ce dernier explique qu’il n’y a eu que 3 tests de ce genre aux USA et que de petites villes avaient été construites pour l’occasion pour étudier les dommages causés par une bombe atomique sur les maisons et leurs occupants. Ceux-ci étaient représentés par des mannequins.

Marty déchire la page de son livre et la fait passer discrètement à Suzy Parker, la jolie fille assise derrière, non loin de lui.
Ils échangent un sourire.

Pendant ce temps, M. Arky continue son cours. Il fait remarquer que 30 ans après, on n’est toujours pas à l’abri d’une destruction totale du monde du fait de la menace nucléaire.
Il tente de faire réagir la classe à ce sujet, mais personne ne dit un mot.

Marty récupère la page sur laquelle Suzy Parker a écrit sa réponse : oui. Marty sourit, avant d’être interpelé par M. Arky. Ce dernier lui demande s’il a écouté la question.

Marty lui répond que, concernant les explosions atomiques, il aimerait bien en voir une. Cela ne manque pas de faire bondir M. Arky qui, prenant à partie toute la classe, en conlut que Marty McFly voudrait qu’un holocaust nucléaire détruise la terre entière juste pour que ce dernier puisse le voir !

Marty essaie d’expliquer que ce n’est pas ce qu’il voulais dire, tandis que M. Arky continue d’ironiser en en rajoutant une couche.
Ce dernier poursuit en disant que même si une telle catastrophe ne se produit pas, on pourra tout de même assister à la diminution des ressources naturelles, en particulier du pétrole, sans parler de la pollution de l’air, des rivières et des lacs.

Mais Marty l’arrête en disant qu’il n’a que 17 ans et qu’il n’est pas responsable de tout ça, ce que M. Arky est bien obligé de reconnaître, avant d’avoir le dernier mot : mais pour les solutions, si...

La cloche sonne, tout le monde se presse à la porte. M. Arky leur dit à demain.

-----

Et moi je vous dis à bientôt pour la suite !!

Patrick :marty:
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Postpar Continuum » 03 Fév 2004, 12:57

C'est super de pouvoir voir ce premier scénario et de voir comment l'histoire a évoluer.
Pastoutnet, bravo pour ce résumé.
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Postpar Manu R. McFly » 03 Fév 2004, 15:28

Merci merci merci BEAUCOUP Patrick pour ce début de résumé !!!!!! C'est génial, c'est comme si je découvrirai un autre "Retour vers le futur", mais tout aussi passionnant !!! :a19: J'attend la suite avec impatience !!!!! :a19: :a19: :a19: :a19: :marty:
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Top génial :)

Postpar Matt McFly » 03 Fév 2004, 20:06

Oui, merci beaucoup pour cette belle initiative Patrick ! Cela nous permet de redécouvrir la triologie sous un autre angle...
Sous la forme d'un feuilleton quoi :mrgreen: ! En tout cas, l'idée est terrible :a17: !! Vite, la suite... :a19:

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Postpar Pastounet » 03 Fév 2004, 22:35

Merci pour vos encouragements, j'en aurai besoin, vu tout ce qui reste à traduire !
Comme je suis dans ma lancée, voici la suite :



C’est la sortie du lycée.
Marty est dehors, au milieu d’un groupe d’ados. Il échange discrètement ses vidéos contre de l’argent.
Rafe Newton s’approche de lui. Il demande à Marty de lui prêter 50 dollars pour le week-end. Marty lui répond qu’il ne peut pas parce qu’il essaye d’économiser de l’argent pour son nouvel ampli.

A côté de Marty se trouve son ami Donaldson. Ce dernier remarque que Marty a une vieille montre au poignet. Marty lui explique que sa montre à quartz digitale est au magasin.

Retour au labo, dans les quartiers du Professeur Brown.
Ce dernier est en train de dormir.

Marty ouvre un vieux réfrigérateur et en sort une bouteille de Coca. Par inadvertance, il fait tomber une orange qui roule sur le sol jusqu’en dessous du lit de Brown.
Marty s’accroupit pour récupérer l’orange. Il soulève la couverture et réagit avec stupeur à la vue d’une caisse sur laquelle un autocollant prévient du danger : attention, plutonium radioactif ! personnel autorisé uniquement, ne pas manipuler sans combinaison anti-radiation.

L’orange s’est arrêtée contre la boîte. Marty respire un bon coup et utilise sa jambe pour écarter le fruit. Il s’éloigne du lit et jette l’orange dans une corbeille.
Professeur Brown dort toujours.

Marty dévisse le bouchon de la bouteille de Coca, en boit une gorgée puis se dirige vers une cage dans la quelle se trouve un petit singe, habillé d’un manteau et d’un chapeau rouges, répondant au nom de Shemp.
Marty ouvre la cage et laisse le singe grimper sur lui.

Marty s’intéresse maintenant au convertisseur d’énergie de Doc. Sur la table, de vieux plans d’inventions sont étalés. On peut y voir le plan du convertisseur, mais aussi un genre de robot domestique, une voiture volante dénommée “Aéro-mobile” ainsi qu’un truc appelé “écrit-o-matic”, qui ressemble à un stylo avec un fil attaché à une ventouse.

Marty inspecte l’invention du professeur censée convertir un produit chimique en énergie. Les derniers rayons du soleil tombent sur la cellule photoélectrique de l’appareil. Un entonnoir est là pour faciliter le remplissage. Marty ne peut résister plus longtemps : il verse du Coca-Cola dedans. Soudain, des étincelles aveuglantes sortent de l’autre côté de la machine. Marty fait un bond en arrière.

Professeur Brown est réveillé par le bruit. Il regarde autour de lui puis se précipite vers le convertisseur d’énergie. Marty lui explique qu’il a accidentellement versé du Coca dans l’appareil.

Professeur Brown verse à son tour un peu de Coca dans l’entonnoir et constate que l’ampoule reliée à l’appareil se met à briller de façon intense et que l’aiguille de voltmètre saute. En versant un peu plus de Coca, l’ampoule explose, l’aiguille du voltmètre se couche au-delà des graduations et c’est finalement toute l’installation qui, en vibrant, tombe de la table !

Professeur Brown n’en croit pas ses yeux. Ses mains tremblent. Il regarde les ingrédients de la bouteille et demande à Marty ce qu’il y a dedans. Ce dernier lui répond que personne ne connaît la formule du Coca-Cola, que c’est le secret le mieux gardé au monde !

Brown réfléchit à cette découverte, puis ramasse le convertisseur d’énergie et s’en va vers la porte cadenassée. Il commence à défaire les verrous en disant à demain à Marty.

---------

Et moi je vous dis à demain aussi (peut-être) !

Patrick :doc:
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Postpar Joypat » 04 Fév 2004, 13:04

:mrgreen: Vraiment trop cool, continue comme ça !
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Postpar Manu R. McFly » 04 Fév 2004, 21:11

@ demain alors Patrick !! C'est trop bon !!! :a19:
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Postpar Elwë » 04 Fév 2004, 21:28

Je trouve ça littéralement excellent ! Bravo Pastoutnet !

Bon ca peut paraitre stupide, mais je me pose une question tout à coup sur ton pseudo : Tu prononces ça "Pa tout net" ou alors Pass Tout Net' ? :a12: :a12: (c'était la question du jour :a38: )

++
Qui sait, peut-être qu'on se reverra un jour futur ?
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Postpar Pastounet » 04 Fév 2004, 21:46

Elwë a écrit:Je trouve ça littéralement excellent ! Bravo Pastoutnet !

Bon ca peut paraitre stupide, mais je me pose une question tout à coup sur ton pseudo : Tu prononces ça "Pa tout net" ou alors Pass Tout Net' ? :a12: :a12: (c'était la question du jour :a38: )

++


Hé, hé, merci ! :a38: En fait, tu prononces ça comme tu veux :
_ Si tu trouves que je suis pas très net comme gars, tu prononces Pas tout net.
_ Sinon, tu fais comme la plupart des autres sur le forum qui prononcent et écrivent mon pseudo Pastounet (passtouné), que je trouve mignon et sympathique. :a13:

Edit : Je viens d'enlever le "t" de mon pseudo qui devient donc officiellement pour ce forum "Pastounet" au lieu de "Pastoutnet".

Patrick
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Postpar Pastounet » 05 Fév 2004, 11:49

Voici la suite :



Il fait maintenant nuit. Marty est dans sa chambre. Il est en train de jouer de la guitare électrique avec son casque sur les oreilles, tout en écoutant un disque. Sur les murs de la pièce sont accrochés des posters de rockstars. Un second lit et le mobilier qui va avec rappellent l’existence d’un grand frère qui ne vit plus ici.

Pendant qu’il joue, Marty se déplace dans sa chambre. Il cherche quelque chose en soulevant les magazines qui traînent avec le bout du manche de sa guitare. A la fin du disque, Marty retire ses écouteurs et crie à travers la porte : “Qui a volé la perceuse ?”.

En retour, une voix de femme lui répond que le dîner est prêt.

Marty descend les escaliers jusque dans le salon. George McFly, 47 ans, est absorbé par un match de boxe à la télévision. George a l’air las et peu inspiré, ses cheveux se font rares. Il a tout d’un homme qui a perdu au jeu de la vie.

Marty demande à nouveau si quelqu’un a vu la perceuse. Son père ne réagit pas. Sa mère, Eileen, 47 ans, sort la tête de la cuisine.
A une époque, elle était très attirante. Aujourd’hui, elle s’encroûte.

Cela fait cinq minutes qu’elle appelle Marty. Ce dernier lui explique qu’il était en train de répéter pour son audition qui a lieu la semaine prochaine, puis ajoute que le seul moyen pour lui de devenir célèbre est de s’entraîner.
Selon Eileen, il ne deviendra pas non plus célèbre s’il ne mange pas !

Elle retourne dans la cuisine, tandis que Marty demande à nouveau à son père s’il a vu la perceuse, mais George lui répond qu’il ne voit pas de quelle perceuse il parle.

Marty insiste en haussant la voix, lui rappelant que c’est la perceuse électrique qu’il lui a offert pour Noël et qu’il a utilisée la veille.

George lui répond simplement qu’elle refera surface.

Marty se met à table. Son père dit qu’il arrive mais reste assis devant son match de boxe. Puis, profitant d’une coupure de publicité, il se lève et déplace le meuble de la télé afin de pouvoir continuer à regarder depuis la table à de la cuisine.

Pendant le dîner, Eileen casse le silence de la pièce que seul le commentateur sportif de la télé remplissait jusque là, en rappelant que samedi soir, ils vont manger chinois avec grand-mère Stella.

George proteste : il n’a pas envie de manger chinois une nouvelle fois. Eileen lui propose alors de choisir un autre endroit et de prendre une réservation. Mais cela suppose qu’il décroche le téléphone, comme le fait remarquer Marty à sa mère.
Finalement, George répond qu’il est d’accord pour le chinois.

Puis Marty annonce que samedi soir, c’est le jour de la soirée “Printemps à Paris” et qu’il y emmène Suzy Parker.

Eileen s’étonne que la soirée dansante “Printemps à Paris” existe toujours. Cela lui rappelle des souvenirs qu’elle évoque avec nostalgie. Cette soirée est celle de leur premier rendez-vous avec George. C’est pendant la dernière chanson, celle de Eddie Fisher, “Turn Back the Hands of Time”, qu’ils se sont embrassés pour la première fois.
C’était à la cafétéria que George lui avait demandé de l’y accompagner. Il était tellement paniqué à ce moment qu’il en avait renversé sa crème glacée.

Marty reprend la parole et explique qu’il ne sera probablement pas là non plus dimanche matin à leur réveil, étant donné que Suzy et lui ont décidé d’aller au lac pour voir le soleil se lever.

Cela fait réagir ses parents : George ne comprend pas quel est l’intérêt d’aller voir le soleil se lever. Quant à Eileen, elle s’inquiète du fait que Marty va rester toute une nuit dehors avec une fille.

On entend soudain un martèlement à la porte de derrière. Personne ne bouge pour y répondre. Eileen demande à George d’y aller, mais ce dernier fait mine de l’ignorer. Finalement, c’est Marty qui se dévoue.

Il ouvre la porte. Biff Tannen, 47 ans, rustre et intimidant, apparaît. On peut voir son ventre dépasser de son uniforme d’agent de sécurité. Sa cravate est défaite et le pan de sa chemise est sortie de son pantalon. Sur l’insigne à son épaule, on peut lire : “Officier Spécial de Sécurité”.

Biff est chargé de la sécurité pour un club de golf. C’est un travail très pénible que de repousser les criminels hors des terrains !

Il demande à voir le père de Marty. Biff a une perceuse électrique cassée et un jeu de mèches dans sa main. Il s’approche de George dans la cuisine, puis le sermonne violemment, expliquant qu’il a cramé la perceuse dès la première fois qu’il s’en est servi, et que cela a eu pour effet de bousiller tout son bloc moteur !

George tente alors d’expliquer que ce que Biff tient dans sa main sont des mèches à bois, et qu’il n’était pas censé les utiliser pour son bloc moteur.

Biff lui rétorque qu’il s’y connaît question outillage, et que sa perceuse ne vaut pas un clou. A cela, il ajoute que sa fille vend des cookies pour sa troupe de scouts, et que par conséquent, George est bon pour quatre boîtes sur ce coup là.

George acquiesce tandis que Biff s’en va.

Marty, complètement abattu par la passivité de son père, se lève bruyamment et se réfugie dans le salon. Eileen, quant à elle, sort et claque la porte d’entrée, sans répondre à George qui lui demande où elle va.

-------

Patrick :griff:
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Postpar Joypat » 05 Fév 2004, 13:10

:mrgreen: Vraiment trop bon !!!
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Postpar Continuum » 05 Fév 2004, 13:25

C'est vraiment bien, c'est notre nouveau feuilleton quotidien, continue comme ca Pastounet (sans T) !

Au fait :

Pastounet a écrit:A cela, il ajoute que sa fille vend des cookies pour sa troupe de scouts, et que par conséquent, George est bon pour quatre boîtes sur ce coup là.


A rajouter dans le débat sur le Tannen de la génération de Marty, Biff a une fille.

A noter aussi que cette scène a été reprise dans la version définitive (mais non ajoutée au montage final), sauf que c'est un voisin et non Biff, dont la fille vend des cookies.
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Postpar Manu R. McFly » 05 Fév 2004, 15:29

Ferrailleur, Oh LàLà a écrit:A noter aussi que cette scène a été reprise dans la version définitive (mais non ajoutée au montage final), sauf que c'est un voisin et non Biff, dont la fille vend des cookies.


Dans un sens, je trouve plus dans l'esprit BTTF que ce soit Biff qui oblige à George d'acheter des cookies pr sa fille... plutot qu'un voisin !!! En tout cas, j'y pense, c'est CA que les producteurs pourraient faire au lieu d'un BTTF 4 !!! ... "RETOUR VERS LE FUTUR, ALTERNATIF !" (enfin le premier scénario) ! ca sré trop bon !!! Puis bon, c'est tellement bien résumé par Patrick que c'est vraiment alléchant à lire !!! :a19:
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Postpar Anakin McFly » 11 Fév 2004, 08:25

C'est excellent ! Je te suis avec ferveur pastounet !
Continue comme ça ! :a38:
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Postpar Anakin McFly » 15 Fév 2004, 13:50

ça fé 10 jours qu'on est sans nouvelles de notre feuilleton... :d03:
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Postpar JohnRoot » 30 Mar 2004, 10:40

un peu plus de 10 jeours maintenant :d03:
je viens de tomber sur ce topic et il est vraiment dommage k'il n'ai pas suivi :d02:
pastounet bravo. si tu veux un coup de main pas de pbm. je suis en premiere année de deug d'anglais et j'ai plein d'heures a tuer (entre autres...) alors la traduction ça me connait !
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Postpar Pastounet » 30 Mar 2004, 11:22

Voici un petit bout de la suite que j'avais fait (notez qu'il y avait une petite erreur dans le dernier paragraphe, ce n'est pas Eileen qui sort en claquant la porte mais Marty) :

Marty, complètement abattu par la passivité de son père, se lève et s’en va dans le salon. Eileen lui demande où il va. Marty claque la porte de la maison derrière lui sans répondre.

Marty est allé retrouver Suzy Parker. On le retrouve en train de discuter avec elle dans un rue résidentielle. Il fait nuit. Marty est toujours frustré mais se sent maintenant beaucoup plus à l’aise.
Il se confie à Suzy, lui parlant de son père qui se laisse toujours marcher sur les pieds et se demandant comment il a pu avoir assez de cran pour se marier avec Eileen.

En retour, Suzy lui demande s’il a déjà imaginé ses parents ensemble dans le même lit. Marty lui répond que non (bien sûr) et Suzy lui dit que c’est pareil pour elle.
Marty lui confie que sa mère manque d’avoir une crise cardiaque à chaque fois qu’on prononce le mot “sexe”, et qu’il fallait voir sa tête quand il lui a dit qu’il allait veiller toute la nuit de samedi : elle a toujours peur qu’il se passe quelque chose.
Suzy en profite alors pour lui demander s’il va se passer quelque chose dans la nuit de samedi.

Avant que Marty ne puisse lui répondre, sa jambe est frappée par un skate-board qui s’est échappé. Deux gamins viennent de faire une course d’obstacles. Le perdant est par terre en train de se relever.
Marty monte sur le skate, traverse tous les obstacles avec facilité, saute au-dessus du dernier et retombe parfaitement sur la planche.
Il rend ensuite le skate-board au gamin qui est très impressionné, tout comme Suzy.

Arrivés devant la maison de Suzy, ils s’embrassent et se disent au revoir avant de se séparer. Marty la regarde rentrer chez-elle.

----------------
Placebo, merci de proposer ton aide. Le fait est que je ne fais pas une parfaite traduction : il s'agit d'un résumé seulement, quoique assez complet, mais je zappe quand même quelques éléments... De plus, j'ai commencé à faire ce résumé en mettant tout à la voie passive (c'est à dire sans mettre "Marty, deux points ouvrez les guillemets..."
Cela complique aussi un peu il chose...
Et puis surtout, traduire tout un scénario est super long, j'en suis même pas arrivé au dixième...

Si tu veux reprendre le flambeau, n'hésite pas, on va voir si ce qu'ils t'apprennent à la fac est utile :a38:
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Postpar JohnRoot » 30 Mar 2004, 15:32

bien sûr ke c'est utile, on apprend jamais rien de superflu (oula j'ai fais fort) enfin bon si tu veux un coup de pouce tu sais où envoyé tout ça :a38:
et la voie passive je bosse pas mal dessus, par contre faudra supervisé paske les fautes de français aïe aïe :mrgreen:
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Postpar Pastounet » 30 Mar 2004, 16:54

Ben si tu veux t'y mettre, c'est simple, tu trouveras le script à ce lien :

http://www.scifiscripts.com/scripts/bac ... _early.txt

Bon courage !
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Postpar JohnRoot » 31 Mar 2004, 11:54

c'est pas un fake ?
The "Fake" Back to the Future Script
le vrai peut etre lu ici
http://www.scifiscripts.com/scripts/back_to_the_future_original_draft.html


?
Dernière édition par JohnRoot le 05 Avr 2015, 23:13, édité 1 fois.
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Postpar Manu R. McFly » 31 Mar 2004, 12:34

Non ce n'est pas un "fake". Il y a eu plusieurs scripts (je crois) avant d'avoir celui définitif (celui que tlm connaît) :a38:
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Postpar Pastounet » 31 Mar 2004, 14:35

Désolé, Placebo, je me suis trompé dans le lien. C'est bien celui que tu mentionnes qui est le bon. L'autre est la version "novélisée", càd faite sous forme de roman.

Je me suis bien basé sur la version originale pour la traduction et non sur ce "fake".

Pour info, cette version "novélisée" est l'oeuvre de kristen Sheley qui a fait de nombreuses "fan fictions" sur Retour vers le futur. J'en ai lu 2 d'entre elles (en anglais). Si tu veux aller voir son site, c'est ici :
www.kristensheley.com/bttf/
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Postpar Manu R. McFly » 31 Mar 2004, 14:56

Patrick, y'a pas eu plusieurs différents scénarios (se ressemblant certes) avant l'original? :d04:
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Postpar Pastounet » 31 Mar 2004, 16:29

Manu R. McFly a écrit:Patrick, y'a pas eu plusieurs différents scénarios (se ressemblant certes) avant l'original? :d04:


Oui, il y en a eu plusieurs. A ma connaissance, il y en a eu 4 avant le scénario définitif. Pour plus de renseignements, allez voir cette page :
"le futur qui n'a jamais été" : http://www.kristensheley.com/bttf/future.html
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Postpar FAB » 31 Mar 2004, 18:24

sympa la suite pat, marty qui se barre la nuit pour parler a jennifer, ça aurait été pas mal dans le film ! enfin on voit une scène y ressemblant sur la place, mais de jour...
- Parce qu'en plus vous fumez ?
- Marty j'ai vraiment l'impression d'entendre ma mère. (...) Quand j'aurais des enfants, je les laisserait faire tout ce qu'ils voudront. Absolument tout !
- Je devrais lui faire écrire ça noir sur blanc...
- Ouais, moi aussi !
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Postpar FAB » 31 Mar 2004, 18:43

Manu R. McFly a écrit:
Ferrailleur, Oh LàLà a écrit:A noter aussi que cette scène a été reprise dans la version définitive (mais non ajoutée au montage final), sauf que c'est un voisin et non Biff, dont la fille vend des cookies.


Dans un sens, je trouve plus dans l'esprit BTTF que ce soit Biff qui oblige à George d'acheter des cookies pr sa fille... plutot qu'un voisin !!! En tout cas, j'y pense, c'est CA que les producteurs pourraient faire au lieu d'un BTTF 4 !!! ... "RETOUR VERS LE FUTUR, ALTERNATIF !" (enfin le premier scénario) ! ca sré trop bon !!! Puis bon, c'est tellement bien résumé par Patrick que c'est vraiment alléchant à lire !!! :a19:


T111 j'avais pas tout lu, je viens de le faire!!! c'est vraiment superrrr !!

le “Printemps à Paris” c assez marrant comme nom pour le bal lol

J'ai aussi remarqué qu'on parlait de "grand mère Stella" :cool:

C'est clair qu'un film comme ça serait pas mal, au lieu d'un bttf4 :a19:

++
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- Marty j'ai vraiment l'impression d'entendre ma mère. (...) Quand j'aurais des enfants, je les laisserait faire tout ce qu'ils voudront. Absolument tout !
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Postpar JohnRoot » 01 Avr 2004, 12:37

avant de commencer, je tiens à vous informer que j'étais un peu fatigué hier et que je venais d'avoir mon nouveau cd de fear factory----> ya meix pour la concentration :a38:
partounet mon cochon t'en as fais des omissions !

enjoy
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Une voiture noire le dépasse doucement. Un peu plus tard, Marty remarque des feux de voiture derrière lui et se retourne pour constater que le voiture noire a fait demi-tour et semble maintenant le suivre. Les lettres N.R.C. sont inscrites dessus, les mêmes que sur le camion. Il monte sur le trottoir, la voiture arrive à sa hauteur et s’arrête. Deux grands hommes habillés en noir descendent. Ils ressemblent à des agents des services secrets.

Il s’agit des agents Reese et Foley de la commission de contrôle nucléaire. Ils présentent brièvement leurs plaques à Marty qui leur demande ce qu’ils font. L’agent Foley lui répond que ce n’est qu’un contrôle de routine puis balade un compteur Geiger au dessus du corps de Marty. Il ne se passe rien jusqu’à ses pieds, plus particulièrement son pied droit. Un fort bruit de cliquetis se fait entendre et les deux hommes échangent un regard…

L’agent Reese demande ses papiers à Marty qui les lui tend après une légère hésitation. Il demande s’il est radioactif ou un truc dans le genre. L’agent Reese le rassure en lui expliquant qu’il est en dessous d’un certain seuil. Il lui demande s’il a subit des rayons X dernièrement. Avant que Marty ne réponde, Foley demande à son tour si par hasard il est entré en contact avec une peinture fluorescente. Marty fronçant les sourcils, répond que non. Reese reprendet désire savoir s’il s’est rendu dans un endroit inhabituel aujourd’hui. Haussement d’épaule de Marty qui ne s’est rendu qu’à son domicile, à l’école et ici… Foley lui demande s’il ne serait allé au 2980 avenue Monroe ce jour là. Marty prétend ne pas connaître l’endroit. Ils parlent du lieu où vit le professeur Brown. Il se souvient de la boîte sous le lit. Soudain, Marty à des tonnes de questions à poser au professeur. Reese lui rend son portefeuille en lui souhaitant une bonne soirée puis ils remontent dans la voiture. Marty les regarde s’éloigner puis fonce dans l’autre sens !

Marty fonce dans les rues jusqu’au théâtre Orpheum. La rue est déserte, il n’y a qu’un vieux journal qui s’envole du caniveau. Après avoir atteint la porte à l’étage du bâtiment délabré, Marty tourne violemment la poignée mais la porte ne s’ouvre pas. Espérant qu’elle n’est que collée, il la force légèrement mais rien ne se passe. Rien à faire : elle est fermée à clé. Marty recule et regarde autour de lui. Soudain le calme de la nuit et anéanti par une violente explosion et les trois fenêtres du troisième étage sont soufflées ! Marty se recroqueville pour se protéger des bris de verre. Après un nouvel essai, la porte s’avère être toujours fermée. Pesant le pour et le contre, Marty décide de briser le carreau de la porte pour la déverrouiller de l’intérieur.

Une fois à l’intérieur, il enjambe les marches pour atteindre le laboratoire. La première chose qu’il remarque est que la porte interdite est complètement déverrouillée ! Un filé de lumière émane faiblement d’en dessous la porte. Marty l’ouvre et entre précipitamment. Il cligne des yeux, se demandant si sa vue ne lui joue pas des tours…

Le professeur Brown se tient à côté de ce qui ressemble à un mélange de vieux fourneau et de vieille bouilloire assemblés ensembles. Dans une main il tient une corde fixée à un levier en métal et pianote sur des boutons de l’autre. Shemp, qui porte son costume habituel, est assis sur un tabouret, une montre digitale autour du cou. Un espèce de long tube avec des lentilles est pointé sur lui.

Marty l’interpelle et le professeur, surpris, lui ordonne de se mettre à l’abri derrière une chape de plomb. Marty ne comprend pas et Emmett lance qu’il est sur le point de libérer des radiations !

Marty le regarde encore un moment, puis s’installe derrière la protection. Le professeur tire la corde doucement. L’enfer se déchaîne ! Le vrombissement des machines s’accélère et monte. L’électricité statique craquelle dans l’air. Le son continue de monter et le singe regarde autour de lui, curieux. Une minute plus tard, le professeur quitte la corde des yeux pour jeter un coup d’œil à sa montre et un faisceau rouge, comme un laser, frappe Shemp en pleine poitrine.

Marty tressailli. Le singe du professeur, moins d’une seconde après avoir été touché par le rayon, a disparu et a emporté le dessus du tabouret avec lui ! Soudain l’air se fait violent dans la pièce, faisant virevolter quelques papiers errants. Le bruit retombe et Marty sort de son abri, le cœur battant si fort avec ce à quoi il vient d’assister.

Marty accuse le professeur d’avoir désintégrer Shemp. Celui-ci secoue la tête en souriant, lui répondant que la structure moléculaire de Shemp est intacte ! Marty lui demande alors où il est. Mais Emmett le reprend en lui expliquant que la question à poser est « Quand ? » Il a envoyé Shemp dans le futur, 2 minutes en avance pour être exact, ce qui fait de lui le premier voyageur temporel ! Marty ne comprend toujours pas et le professeur ajoute alors que Shemp est toujours dans la pièce mais avec deux minutes d’avance, et qu’à neuf heures deux ils le rattraperaient.

Marty est complètement abasourdi mais il commence à comprendre. Il essaie de demander à Emmett s’il s’agit bien d’une machine à voyager dans le temps mais aucun mot ne peut sortir de sa bouche. Le professeur lui confirme bien de quoi il s’agit puis hoche la tête. Marty s’assoit précipitamment pour ne pas tomber à terre. Emmett raconte qu’il a toujours su que son appareil fonctionnerait depuis qu’il l’avait construit il y a 33 ans. Mais il n’avait jamais eu la possibilité de capter suffisamment d’énergie pour l’essayer. La puissance est la clé. De grandes quantités d’énergie pour envoyer la matière à la vitesse de la lumière tout en créant un intense champ gravitationnel. Mais générer un tel flux d’énergie n’avait jamais été possible…jusqu’à cet après-midi.

Marty cherche son souffle en attendant que la pièce cesse de tourner autour de lui. Il reprend en demandant au professeur si cela avait fonctionné à cause du soda. Emmett lui répond que oui, il s’agit précisément du coca puis lui fournit diverses explications en parcourant la pièce et désignant différents éléments de la machine. Le convertisseur de puissance, fonctionnant maintenant à plein régime grâce à la composition chimique du coca-cola, draine l’énergie jusqu’au condensateur temporel, qui libère plusieurs giga watts en une fraction de milliseconde. L’accélération des électrons à lieu là et le résultat est le rayon de déplacement temporel aperçu auparavant. Le processus est enclenché lorsque la corde est relâchée.

Marty fini part se relever, ses jambes tremblant toujours du fait du choc. Il demande au professeur de quelle manière le convertisseur de puissance peut fonctionner puisque les volets sont fermés et qu’aucun rayon de lumière ne parvient de l’extérieur. En fait, l’énergie solaire aurait suffit si le convertisseur avait été à un mile de la surface du soleil… A la place, les mêmes fonctions ont été recrées dans le réacteur auquel la corde est fixée. Plus le niveau de cadmium est élevé, plus il y a d’énergie libérée du noyau de plutonium et plus un objet peut être envoyé loin dans le temps. Marty claque des doigts, se rappelant soudain du plutonium sous le lit. Intrigué par sa provenance, Emmett le regarde suspicieusement. Marty lui explique qu’il a été contrôlé par des agents fédéraux et il ne doute pas qu’ils en avait après le plutonium. Le professeur regarde une horloge digitale accrochée au mur. Marty suit son regard : 9:01:50. Presque deux minutes s’étaient écoulées depuis l’expérience, mais il semblait que deux fois plus de temps avait passé. Emmett fonce vers l’endroit où le rayon a frappé Shemp. Marty le suit mais son ami lève le bras, lui disant de se préparer à une brutale perturbation. Marty fixe l’horloge.
9:01:55....56….57….58….59….
les secondes n’en finissent plus.

A ce moment précis, un souffle violent balaye la pièce et Shemp réapparaît, venant de nul part. Le dessus du tabouret réapparaît lui aussi et tombe au sol. Le singe crie en touchant le sol et heurte les équipements environnants. Marty s’inquiète du sort du singe et le professeur se dirige calmement vers lui et le soulève pour l’examiner brièvement, le singe se débattant pour être relâché. Il indique à Marty la montre que porte Shemp autour du coup : 9 :02 :10.
Pile deux minutes d’avance, et elle fonctionne toujours ! Marty se demande si Shemp est en bonne santé. Emmett le repose. Shemp va bien : il n’est pas au courant de quoi que ce soit, à part que son tabouret est tombé. Il fallait attendre deux minutes pour rejoindre Shemp, mais pour lui le voyage a été instantané. Mais cette chose peut-elle aussi renvoyer Shemp dans le passé ? Selon le professeur, oui, en inversant les polarités. Il désigne un interrupteur près de la corde avec un plus et un moins de chaque côté. Il est pour l’instant sur le plus.

La réaction de Marty est plutôt matérialiste : pour lui, il faudrait envoyer Shemp dans le passé avec les résultats des courses du jour pour ainsi empocher le pactole ! Mais Emmett ne l’entend pas de cette oreille et refuse de porter cette responsabilité : modifier l’Histoire. Selon lui, le futur représente tout ! Il a construit cette machine pour aller dans le futur, c’est pourquoi il va envoyer Shemp 24 heures en avance. Il autorise Marty à rester s’il en a envie, ce qu’il accepte illico.

Le professeur s’absente un moment, prétextant quelque chose au sujet d’un caméscope. Marty patiente une seconde, puis arrache la page des résultats sportifs de son magazine et entoure la date avec un stylo rouge trouvé dans sa poche. Il va voir Shemp et range la feuille dans la poche de sa veste, avant de lancer un coup d’œil par la porte. Le professeur, dos tourné, fouille parmi les feuilles qui traînent sur son bureau. Marty se rue vers l’interrupteur de polarité et l’oriente sur le moins. Quelques secondes plus tard le professeur entre avec un caméscope à la main. Il verrouille la porte, et tend l’appareil à Marty. Il veut que Marty enregistre le taux de radiations et qu’il le prévienne lorsque 85 rads seront atteints. Marty acquiesce et avance vers le panneau de contrôle. Juste devant lui se tient le compteur de rads. Pendant ce temps le professeur installe le tabouret et y pose Shemp en lui disant qu’il ne sentira presque rien. Après ça, il retourne à la corde, à l’autre bout de la pièce. Marty l’observe attentivement mais il semble qu’il n’ait pas remarqué l’interrupteur…
Emmett allume quelques boutons et toute la machine se remet a ronronner. Il saisit la corde et commence à tirer dessus.

Marty le maintient informé du taux de rads, parlant dans le micro du caméscope au fur et à mesure. A environ 73 rads, un bruit violent derrière lui : la porte est défoncée. La poussière n’est pas dissipée que Marty reconnaît les agents du N.R.C., Reese et Foley. Derrière eux se tiennent un attroupement de policiers et d’autres personnes officielles. Les agents bondissent dans la pièce, brandissant des calibres .38. Ils ordonnent de ne plus bouger mais le professeur, les larmes aux yeux et la corde toujours dans la main, leur dit de reculer. Foley n’en croit pas ses yeux de voir un réacteur et Reese pointe son arme sur le professeur, lui ordonnant d’éteindre tout ça ! Marty assiste à la scène, impuissant. La microphone tombe de sa main mais reste suspendu au câble. Emmett refuse de se laisser dicter se qu’il doit faire, étant au milieu d’une expérience.

Il s’approche un peu plus du réacteur, tendant un peu plus la corde. Foley n’hésite pas. Il met en joue le professeur et presse la détente. Une lourde détonation résonne dans la pièce. Shemp pousse des cris et descend du tabouret. Marty voit, horrifié, la balle pénétrée dans le torse de son ami. Le professeur bascule en arrière, sa main tenant toujours la corde. Marty trouve la force de crier son nom et le supplie de relâcher la corde, le compteur de rads étant à…4200 rads. Resse le regarde, secouant la tête. Il y a trop de bruit dans la pièce pour que Marty soit entendu. Marty hurle au professeur qu’il doit lâcher la corde. Reese secoue la tête de nouveau. Marty décide de s’approcher du professeur. Foley le braque. Marty reste immobile devant le tabouret déserté par Shemp. Il lève les mains, montrant qu’il n’a rien. Le caméscope et le microphone sont dans la poche de son blouson. Les yeux de Marty s’orientent vers le professeur qui perd progressivement prise et relâche la corde qui se balance en l’air. En un clin d’œil, Marty se rend compte qu’il se tient pile dans le champ du faisceau. Une vive lumière blanche le frappe au torse. Il baisse la tête et regarde, avec curiosité, puis relève la tête vers le gens autour de lui dans la pièce. Reese et Foley le fixent, surpris. Soudain, la pièce s’éclaircit d’une lumière blanche aveuglante, comme des millions de flashs d’appareils photos en même temps. Moins d’une seconde après, tout est plongé dans le noir total et le silence.
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Postpar Continuum » 01 Avr 2004, 13:27

Super travail Placebo !

Au fait :
Placebo a écrit:Il s’agit des agents Reese et Foley de la commission de contrôle nucléaire.

Ce sont les noms des agents de police qui ramènent Jennifer dans BTTF 2 : Reese et Foley.

Il s'agit aussi de femmes dans cette version du script ?
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Postpar JohnRoot » 01 Avr 2004, 14:05

c'est bien je vois que tu as lu : deux grands hommes habillés en noir descendent...fin du premier paragraphe :a38:

n'hesitez pas a me faire part si vous remarquez des erreurs
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Postpar Continuum » 01 Avr 2004, 15:36

Placebo a écrit:c'est bien je vois que tu as lu : deux grands hommes habillés en noir descendent...fin du premier paragraphe :a38:


Je me sens tout petit là...

En fait j'ai posté, dés que j'ai lu les noms en sautant ce qui était avant !

Bon, maintenant, j'ai bien relu et c'est vraiment bien, c'est à la fois une traduction et un résumé, mais c'est bien détaillé et complet, tu as du passer un petit moment dessus quand même.
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Postpar Pastounet » 01 Avr 2004, 16:39

Très très beau travail, j'ai pas grand chose à redire. Tu as bien choisi ta voie en tous cas.
Je suis désolé d'avoir mis de côté autant d'éléments, surtout au début du scénario. Au départ, ce que je voulais, c'était juste faire un résumé, mais en fait ce qui est intéressant souvent, ce sont les détails...

Simplement, selon moi, l'Orphéum est un cinéma et non un théâtre (comme dans le film où le cinéma "Town" de 1955 est abandonné en 1985 et devient le lieu de rassemblement pour l' "Assembly of Christ")
Sinon, y aurait juste 2 ou 3 fautes d'orthographe et de grammaire à corrriger mais c'est vraiment rien du tout. Encore bravo.

Ca fait qu'on en est presqu'au quart. Tu as fait un sacré morceau !

Si tu en as un peu marre, préviens-moi, je prendrai le relais. A deux, on pourrait finir ça vite.
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Postpar maxouheil » 01 Avr 2004, 21:52

ohlallalalalalaala!!!!!
merci les mecs, c mon 2eme message lol, c'est surpuissant! je suis subjugué! j'aurais adoré voir cette version du film, c'est vraiment original.
Le coup du coca pour alimenter la machine... :mrgreen: placebo, t a fini la traduction pile au bon moment, on s croirait dans un roman!
continuez comme ca je veux trop savoir la suite!
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les 2 punchlines!
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Postpar Manu R. McFly » 01 Avr 2004, 23:16

Aaaaaaaah EXCELLENT !!!!!! J'ai trop hâte aussi de lire la suite !!!! :a19:

Placebo a écrit: Il indique à Marty la montre que porte Shemp autour du coup : 9 :02 :10.
Pile deux minutes d’avance, et elle fonctionne toujours !


Ca serait pas un erreur ? La montre du singe ne devrait pas plutot avoir 2 min de retard quand elle arrive dans le futur ? :d04:

PS : j'y pense, à la fin de BTTF 1, quand Doc revient avec le générateur de Fusion ("Mr. Fusion"), ca ne serait pas une sorte de clin d'oeil à ce scénario original?
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Postpar JohnRoot » 02 Avr 2004, 11:21

Manu tu as raison pour la montre du singe, j'ai un peu brouté sur ce coup là :d04:
ça m'a pris un peu de temps mais comme j'aime ce que je fais ça me plait. et puis je suis le premier à découvrir comme ça!
j'en profite pour vous informer que j'ai repris mon premier nom d'internaute et changé mon avatar par la meme occasion.

enjoy
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Marty appelle le professeur, mais celui-ci ne répond pas. Il cherche à percer l’obscurité de ses yeux mais n’y parvient pas. Tout est noir, complètement noir. Il demande une nouvelle fois s’il y a quelqu’un. Pas de réponse. Dans sa poche se trouve une boîte d’allumettes. Il la sort et en craque une. L’endroit ressemble à une réserve. Marty fait un pas en avant, percutant presque une vieille chaise cassée, mais il l’évite à temps. Il fait le tour de la pièce se demandant où il à bien pu atterrire. L’allumette brûle les doigts de Marty qui la lâche aussitôt, et qui en rallume une autre. Il se dirige vers la porte, toujours inquiet de ne pas savoir où il se trouve. Il tourne la poignée. Fermé.

Il faut trouver une issue. Marty remarque une fenêtre. Il prend son souffle pour la faire glisser et elle s’ouvre. Il descend par l’escalier de secours et retombe dans une allée. A cet instant, Marty remarque une paire de feux de voiture dans sa direction. Tétanisé, il saute contre le mur à la dernière seconde et le camion le frôle ! Soupir de soulagement, c’est pas passé loin. Puis il remarque l’enseigne au-dessus de la porte à côté de lui : Wilson’s Cafe, entrée de derrière. Il saisit la poignée, s’attendant à ce que la porte soit fermée mais elle s’ouvre librement. Il entre…

Il tente de demander quelque chose mais ça ne peut être le Wilson’s Cafe : tout a l’air neuf ! Mais en même temps dans un style ancien… Dick n’est pas derrière le comptoir, c’est une femme, la trentaine, qui s’y trouve. Marty jette un coup d’œil au menu et sursaute : depuis quand les sandwichs au bœuf sont-ils à 30 cents et les crèmes glacées spéciales à 15 cents ? Il lève les yeux du menu pour enfin remarquer les gens. Et quels gens ! Tous les hommes porte des costumes à double revers et des chapeaux. Et pas des casquettes de base-ball ! Les femmes quant à elles portent des jupes, des longues jupes. Personne de porte de jeans. Et leur coiffures…plus personne ne se coiffe comme ça !

Un petit garçon rondouillard de 5 ans joue par terre avec des petits camions. Marty manque de lui tomber dessus tandis qu’il regarde autour de lui, les yeux hagards. Au bout d’un moment il se rend compte que la serveuse, qui est penchée au-dessus du comptoir, le regarde bizarrement. Elle lui demande s’il désire quelque chose. Marty hésite puis décide de s’asseoir, son blouson Porsche argenté attirant trop l’attention…

Après un léger malentendu avec un produit de chez lui, Marty commande un café. Elle lui verse le café en lui demandant ce qui lui est arrivé, s’il a été perdu dans les bois ou un truc dans le genre. Marty blêmit, puis lui demande si elle a du sucre sans calorie. La serveuse le dévisage et tire la tasse de café vers elle, demandant à Marty s’il a de quoi payer d’abord. Marty acquiesce et sort un billet de 20 dollars de son porte feuille. Il le tend à la serveuse qui n’en croit pas ses yeux ! Elle n’a pas de monnaie sur 20 dollars, où se croit-il ? A la banque ? Elle fronce les sourcils, lui demandant ce qu’un gamin comme lui fait avec tant d’argent… Marty range rapidement le billet mais désormais tout le monde le regarde dans le café.

Marty demande à voir le patron, Dick. La serveuse ne voit de qui il parle et il précise Dick Wilson. Tout le monde se met à rire et il rougit. Dickie Wilson n’est sûrement pas le patron de ce café ! Marty s’énerve et lui demande ce qu’elle cherche à faire, si ce n’est l’effrayer. L’homme qui se tient derrière Marty l’interpelle au sujet de ses vêtements. Pourquoi y a-t-il toutes ses écritures sur son blouson ? Est-ce qu’il s’est échappé d’un cirque ? Marty lui répond fièrement qu’il s’agit là de grandes marques de designers. De légers pas viennent de derrière le comptoir et le petit garçon de 5 ans va voir la femme. Il lui réclame quelque chose à manger. La serveuse sourit et lui dit de prendre un bonbon avant d’aller au lit. Marty sursaute ! Elle a appelé l’enfant Dickie ! La serveuse lui confirme qu’il s’agit bien de Dick Wilson. Le garçonnet file avec son bonbon et Marty remarque un calendrier derrière la caisse : 1952 est inscrit en grandes lettres noires. Marty lève la voix. Comment peut-il être en 1952 ? Il n’est même pas encore né ! La serveuse saisit le téléphone et appelle la police. Marty saute de son tabouret et sort dans la rue mais il stoppe net : tout à changer autour de lui.

L’avenue Monroe, autrefois occupée par de vieux immeubles en décrépitude, est désormais un centre ville vivant et étincelant ! Les gens sont partout, dans les rues, dans les magasins. Les voitures garées sont des modèles des années 40 et 50. Marty est tellement choqué qu’il ne remarque pas les regards curieux que lui jettent les piétons et les coups de klaxon des automobilistes qui l’évitent. Il tourne et remarque le théâtre Orpheum. Ca aussi a changé ! Les noms sur la devanture sont ceux de John Wayne et Maureen O’Hara dans « The Quiet Man » En Couleur ! Les gens font la queue devant ce qui ressemble désormais à un cinéma de première classe. Marty remarque un passant tenant un journal à la main. Marty le lui arrache sans s’occuper de ses protestations. 11 mars 1952, bon sang ! Il jette le journal par terre et descend la rue en courant et s’arrête à côté d’une voiture pour vérifier sa plaque d’immatriculation : 1952 aussi. Marty repart en courant, ayant remarqué une cabine téléphonique. Il tourne frénétiquement les pages du bottin puis son doigt parcourt une page et s’arrête sur : Brown, Emmett L., 788 W. Spruce. Madison 3489. Marty sort un stylo Bic de sa poche et entoure la ligne. Il cherche de la monnaie dans sa poche : 8 cents, c’est peu. Il soulève le combiné et appuie sur zéro avant d’entendre la voix de l’opérateur. Marty lui explique qu’il s’agit d’un appel d’urgence et qu’il n’a qu’une pièce de 5 cents sur lui. L’opérateur le rassure : un appel local ne coûte que 5 cents. Marty remarque en plein sur le téléphone : Appels locaux 5 cents. Marty, toujours excité, demande le 3489 Madison. Il place sa pièce dans la fente et entend l’opérateur composé le numéro plusieurs fois avant de s’entendre dire qu’il n’y a pas de réponse. Il demande à l’opérateur la date du jour : 11 mars 195… Marty ne le laisse pas finir et secoue la tête, complètement scié. Il raccroche lourdement le combiné et arrache la page de l’annuaire. Puis il sort de la cabine et fonce dans la rue.

Marty ne sait plus depuis combien de temps il court et se retrouve dans une rue résidentielle. Elle lui semble vaguement familière mais il est trop épuisé par les événements qui ont précédé pour comprendre. Il se penche vers la boite aux lettres pour voir le numéro : 777. Marty lève la tête et regarde la maison. C’est la sienne ! Elle ressemble à sa maison, c’est elle ! Mais il y a des choses bizarres, comme les arbres qui ne sont pas aussi grands, des rideaux différents et une vieille Chevrolet dans l’allée. Marty regarde la porte d’entrée et voit une femme l’ouvrir pour faire sortir un chien. Il est bouche bée : c’est sa mère ! Marty se rue vers la porte mais elle ne le remarque pas et ferme. Il grimpe les marches et frappe à la porte en demandant à sa mère de lui ouvrir, que c’est lui. Quelques secondes plus tard, la femme ouvre et le regarde sans le reconnaître. Marty est soulagé de retrouver sa mère mais la femme lui demande qui il est. Marty veut savoir si elle va bien, pourquoi elle ne reconnaît pas son propre fils. Maman commence à refermer la porte, mal à l’aise, prétendant qu’il a du se tromper de maison. Marty est formel, c’est la bonne maison. Un homme fumant la pipe s’approche derrière la femme. Il demande à Stella qui est là. L’enthousiasme de Marty retombe : la femme s’appelle Stella, pas Eileen. Dans le jardin, Marty remarque une jeune fille qui approche. Elle a entendu la fin de la conversation. C’est elle Eileen. Marty la regarde droit dans ses yeux noisette et lui demande son âge. 17 ans. Et elle lui sourit. Marty la fixe encore un moment, respirant fort, avant de s’évanouir et de tomber sur le sol en poussant un dernier soupir !

Marty sent quelque chose de drôle. Il fait une grimace et tourne la tête, mais l’odeur le suit. Il ouvre doucement les yeux et tombe sur un visage familier. Il lui ressemble beaucoup, mais pas aussi vieux. Soudain Marty se souvient : il est en 1952 ! C’est lui, c’est le professeur Brown ! Le professeur enlève les sels de sous le nez de Marty. C’est alors qu’il s’aperçoit qu’il est couché sur un canapé dans un salon qui ressemble pas mal au sien.

Marty se penche et dit à Emmett que sa machine à voyager dans le temps fonctionne, qu’elle l’a renvoyé dans le passé, qu’il vient de 1982 !! Le professeur lui demande de se calmer. Son visage est suspicieux et concentré. Marty entend des pas et tourne la tête pour voir ses grand-parents et sa mère, tous avec 30 ans de moins, s’approchant du canapé pour voir comment il va. Le professeur les rassure, les informant qu’il ne s’agit que d’une légère ébriété, un truc de famille. Il raconte que Marty est son petit cousin du côté de sa mère, qu’il a fait un bout de route pour lui rendre visite et que son nom est Lewis ! Marty précise son vrai prénom alors le professeur rattrape en l’appelant Marty Lewis. Il aurait eu du mal à le reconnaître, ne l’ayant pas vu depuis des années. Eileen observe Marty et il la regarde également, fasciné de voir à quel point elle est jeune et…séduisante !

Stella a trouvé le numéro du professeur entouré en rouge dans la poche de Marty. Sans quoi, elle aurait appelé la police. Emmett se penche et l’aide à se relever. Emmett remercie les Baines de s’être dérangés et s’excuse de la part de lui et Marty, précisant que tout ira mieux une fois rentré à la maison. Mr. Baines agite le doigt vers Marty, lui disant de faire attention à lui ! Il acquiesce et Eileen ramasse son blouson sur une chaise pour le lui donner. Elle regarde le blouson bizarrement. Elle n’en a jamais de ce type auparavant. Marty lui répond qu’il est en polyester et le reprend. Eileen, curieuse, lui demande de quoi il s’agit. Le professeur intervient en précisant que c’est une invention expérimentale venant de lui, une sorte de film argenté plastifié. Le nom lui est venu comme ça ! Il dit à Marty qu’il est temps de partir, qu’ils ont beaucoup de choses à se dire. Il suit le professeur et Eileen l’arrête au moment de franchir la porte. Elle voudrait savoir s’ils ne se sont jamais rencontrés auparavant. Marty croise son regard, et avant même de répondre, Emmett le saisit par le bras et l’entraîne à la voiture.

Un quart d’heure plus tard, la Packard 1937 du professeur roule dans l’allée d’un énorme manoir Victorien situé à l’extérieur de la ville. Marty décrit au professeur la machine qui l’a renvoyé puis lui demande d’arrêter la voiture…Il n’a jamais vu une telle maison et siffle lorsqu’ils descendent de la voiture. Même dans le noir, il peut apercevoir comme elle est sublime. Marty lui demande si c’est là qu’il vivait, et comme il avait du être riche ! Le professeur rectifie qu’il habite ici et il ne comprend pas pourquoi Marty parle au passé. Marty réalise et lui dit qu’il y aura un supermarché ici plus tard. Mais Emmett lui demande de se taire car il ne veut rien savoir du futur.
Dernière édition par JohnRoot le 05 Avr 2015, 23:09, édité 1 fois.
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Postpar maxouheil » 02 Avr 2004, 21:17

c'est EXCELLENT!! j'en demande encore, c'est fou pour l'instant l'histoire se tient bien, elle suit a peu pres la trame du vrai! merci bcp john!
"Ca peut viser une puce surl'dos d'un chien à 500 metres tannen! et c'est pointé droit sur ta tête!"
"La seule fete ou tu m'verra sourire, tannen, c'est celle ou tu te balancera au bout d'une corde"
les 2 punchlines!
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Postpar Manu R. McFly » 02 Avr 2004, 21:41

TROP BIEN !!!! :a19: :a13: La suite la suite !!!! :a19: :a19: :a19:
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Postpar JohnRoot » 05 Avr 2004, 11:28

voila la cuvée du week end. si ça vous plait et ke vous voulez me rendre un petit service, jettez un coup d'oeil la-dessus. il en est pas encore au plantage pendant les sauvegardes mais ça passe pas loin....
viewtopic.php?t=1976


enjoy
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Il ouvre la porte d’entrée et fait un pas à l’intérieur. Marty regarde autour de lui tandis que le professeur allume les lumières. Emmett lève les mains et secoue la tête en demandant à Marty s’il la voit ici. L’entrée est remplie de matériel ancien, de pièces de différentes machines étalées partout. On peut aisément deviner que le professeur en est aux prémices de son amour pour l’invention, puisque tout est encore en bon état. Mais pas de trace de machine à voyager dans le temps, ce qu’indique Marty au professeur. Celui-ci passe dans une autre pièce. Cela semble être la salle de travail. Il y a des étagères de livres contre les murs, remplies avec de vieux volumes. Sur le bureau au milieu, Marty reconnaît les modèles réduits de ce robot et de cette voiture volante dont il a vu les plans dans le futur. Le professeur lui jette un coup d’œil tandis qu’il examine la pièce mais toujours pas de machine à voyager dans le temps.

Le professeur traverse la salle, se dirigeant vers une porte à l’autre bout. Il tourne une clé et la déverrouille, la pousse, puis allume la lumière de l’intérieur. Il fait signe à Marty d’approcher. Un seul regard suffit à Marty pour reconnaître la machine à voyager dans le temps. Elle semble un peu moins usée, plus propre et étincelante, mais c’est bien la machine. C’est bien elle ! Le professeur remet la clé dans sa poche et regarde Marty d’un air solennel. Il est convaincu qu’il est bien qui il prétend être, mais pourquoi diable, même dans ses vieux jours, aurait-il renvoyé quelqu’un dans le temps ? Marty commence à lui expliquer qu’il s’agit d’un accident mais le professeur l’interrompt, répétant de nouveau qu’il ne veut pas connaître l’avenir. Sa prise de connaissance des événements à venir, la présence de Marty ici pourraient avoir des effets dévastateurs sur le cours de l’histoire. Altérer l’histoire est une responsabilité qu’il ne peut porter. La seule chose qu’il envisage est de renvoyer Marty à son époque. Marty avait entendu le professeur dire la même chose lorsqu’il voulait renvoyer Shemp dans le passé avec la page des scores. Il lui semble que cela remonte à des siècles, même si, techniquement, c’est 30 ans dans le futur. Mais il est d’accord avec le professeur. Il veut rentrer chez lui, lui répondant qu’il a pigé. Emmett lui demande pardon, avec une expression de curiosité. Marty suppose que cette expression n’existe pas encore et lui explique qu’il suit sa pensée. Le téléphone se met à sonner. Le professeur quitte la pièce à la machine et va décrocher. Marty le suit et jette un œil aux modèles réduits sur son bureau. Il tente de ne pas prêter oreille à la conversation, mais il est difficile de faire autrement. Le professeur parle avec un certain Charles, lui disant qu’il refuse de devenir actionnaire majoritaire de la société « Zerox » car il est sur le point de terminer la mise au point de son convertisseur d’énergie. La petite voiture glisse des doigts de Marty. Le convertisseur d’énergie ! Comment a-t-il bien pu oublié ?! Il faut de la puissance nucléaire, mais il semble difficile que ce soit disponible, en tout cas à leur portée. Est-ce que ça veut dire qu’il est coincé ici ? Quoiqu’il en soit le professeur Brown est toujours au téléphone, et ne remarque pas le visage blême de Marty. Il termine sa conversation en informant Charles que les entreprises Brown créeront beaucoup d’emplois ! Il secoue la tête en raccrochant le téléphone. Comment cette industrie X-Rox compte-t-elle vendre quoi que ce soit avec un nom aussi imprononçable ?! Il se retourne vers Marty. Désormais, la machine à voyager dans le temps fonctionne, c’est évident. Mais où a-t-il trouvé assez d’énergie pour renvoyer quelqu’un 30 ans dans le passé. Il ne laisse pas le temps a Marty de répondre et se ressaisit : il ne doit rien savoir.

Cependant, il y a tout de même certaines choses dont il doit être au courant. Il lui demande quels sont les composant chimiques. Marty, hésitant, lui rappelle qu’il est dangereux de modifier l’histoire. Le professeur s’en moque mais se reprend en main, voulant seulement savoir s’il les connaît oui ou non. Marty acquiesce, il ne va pas être difficile de se procurer du… de s’en procurer ! Il l’a presque dit… Le professeur se dirige vers le bar et sort une bouteille de cognac. Il propose à Marty du Coca, sur quoi il répond oui instantanément ! Comment le professeur a-t-il pu deviner ! Il suppose tout simplement que les gosses boiront encore du Coca en 1982, ce qui soulage Marty, car le professeur ne connaît pas la formule secrète en fin de compte. Le programme du lendemain est très simple : si le temps le permet, Marty ira chercher les ingrédients et ils relieront le convertisseur d’énergie à la machine, l’orienteront vers le soleil et le renverront chez lui. Marty hésite de nouveau. Il sent que ce qu’il va dire ne va pas plaire au professeur. L’énergie solaire est obsolète. Le professeur l’invite à poursuivre, approchant son verre à ses lèvres. Au point où il en est, autant tout lui dire : il faut un réacteur nucléaire. Le professeur manque de s’étouffer avec son verre ! Il lui demande quelle est la quantité d’énergie nécessaire. Marty hausse les épaules, puis se souvient : le mini caméscope est toujours dans sa poche ! Il le rembobine, appuie sur lecture et le pose sur le bureau. Le professeur l’inspecte, curieux, mais ne pose pas de question. Il s’assoit tous deux et regardent. Au bout de deux minutes, la partie importante arrive, celle où Marty crie au professeur de lâcher la corde, 4200 rads étant atteints !

La fin de la bande est atteinte. La cassette s’arrête. Le professeur observe l’appareil un instant, puis presse le bouton stop. Il ne dit rien un moment, puis interrompt le silence en demandant où va-t-il bien trouver 4200 rads ! Marty essaie de tourner la capsule de la bouteille de Coca. Quelque chose échappe au professeur, alors il rembobine la cassette. Il reste fasciné par cet appareil. Il interrompt la lecture au moment où les coups de feu sont tirés, désirant savoir si ces bruits sont ceux d’un disfonctionnement de la machine à voyager dans le temps. Marty sert si fort la bouteille que ses cartilages en deviennent blancs. Il ne peut pas dire au professeur qu’il va être abattu. Il ne doit pas. Il répond au professeur qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter… Celui-ci réfléchi toujours au moyen de générer 4200 rads. Mais une telle puissance ne peut pas être créée et contrôlée à cette époque. Marty dit ironiquement que c’est génial ! Il tente toujours d’ouvrir cette maudite bouteille, mais c’est comme si la capsule était soudée dessus ! Quoiqu’il en soit, Emmett ne connaît que peu de choses sur la physique nucléaire. Il compte faire un tour le lendemain matin à l’université pour effectuer des recherches. Et Marty doit absolument rester à la maison. Il ne doit en aucun cas interférer avec le monde extérieur. Il y a de la nourriture, la radio, des livres, des magazines et même un de ses nouveaux postes de télévision. Il ne s’ennuiera pas. Soudain il s’aperçoit que Marty tente de tourner la capsule de sa bouteille dans tous les sens. Il lui demande ce qu’il fait, sur quoi Marty lui tend la bouteille, découragé. Le professeur saisi la bouteille, se retourne pour prendre un décapsuleur dans un tiroir et, une seconde après, rend la bouteille à Marty, décapsulée. Il regarde son Coca, puis le professeur, et lui demande si ça va être bon. Mais selon, Emmett, Marty est coincé ici pour le moment…

Tôt le matin, le professeur Brown se dirige vers la chambre qu’il a donnée à Marty tard la veille. Il s’arrête à la porte et tend l’oreille : pas de bruit à l’intérieur. Il tourne la poignée et ouvre tout doucement la porte… Passe sa tête dans l’ouverture et voit Marty allongé sur le dos dans le lit à baldaquins, toujours habillé avec ses habits de 1982. Ses yeux sont fermés et son bras droit pend à côté du lit. Les premiers rayons de soleil pénètrent dans la chambre. Le professeur entre et va voir le mini caméscope posé sur la table à côté du lit, avec un récepteur radio. Il soulève lentement l’appareil. C’est ça qu’il est venu voir. Mais par maladresse, il appuie sur lecture et le son qui s’échappe manque de réveiller Marty. Le professeur jure entre ses dents et jette un œil à Marty. Il dort toujours, mais pousse un soupir et se retourne. Emmett attend un instant pour s’assurer que Marty dort bien, puis sort de la chambre. Il prend soin de refermer doucement la porte puis continue son chemin dans le hall. Il faut qu’il aille à l’université rechercher des informations sur la physique nucléaire, en espérant trouver une réponse pour renvoyer Marty dans le futur.

Marty sent les chauds rayons du soleil sur son visage. Il met un bras au-dessus de sa figure pour se protéger, encore entre le sommeil et le réveil. Il se rappelle la nuit qu’il a passée avant, en 1952. Peut-être n’était-ce qu’un rêve ? Tout ce qu’il y a à faire est d’ouvrir les yeux et sortir de ce rêve bizarre… Tétanisé, il voit que les choses autour de lui sont toujours les mêmes. Il est allongé dans le lit que le professeur lui a fournit la veille. Il est toujours en 1952.

Marty se penche et allume le vieux poste de radio posé à côté du lit, comme par habitude. Il attend quelques secondes, s’attendant à entendre de vieilles chansons, mais toujours pas de son. Il le tapote un peu, se demandant s’il est cassé et après une minute, enfin du son. Mais quelle horreur ! Il tourne la molette pour changer de station, mais rien ne ressemble à du rock ‘n roll. Marty finit par éteindre la radio, secouant la tête avec une mine de dégoût. Il descend du lit et quitte la chambre. Il arpente l’escalier pour atterrire dans la cuisine. Il ouvre un placard et trouve une cafetière. Mais en la sortant, elle lui échappe des mains et s’écrase sur le parquet, tous les éléments la composants se dispersent. Marty jure et s’agenouille pour les rassembler. Au bout d’une minute, il abandonne et met tout ça de côté.

Marty opte pour le réfrigérateur. Il l’ouvre et en sort une bouteille de lait. Il arrache la capsule de métal et penche la bouteille au-dessus d’un verre. Rien ne sort. Il la redresse et regarde dans le goulot : il y a une capsule en carton qui retient le lait. Il essaie de l’enlever avec deux doigts mais il n’arrive pas à l’attraper ! Fatigué, Marty décide de percer le bout de carton et verse le lait dans son verre. Après avoir rangé la bouteille au réfrigérateur, il s’assoit et jette un coup d’œil aux magazines éparpillés sur la table. Les titres posent les questions de qui gagnera parmi les Républicains, et s’il y aura une guerre avec la Russie cette année là. Marty regarde la couverture du journal local : Le Taux de Criminalité ne Cesse d’Augmenter : Qu’est-ce Qui ne va pas avec la Jeune Génération ? Marty ri et feuillette le magazine. Il y a une publicité pour les chemises Van Heusen avec Ronald Reagan. Il est surprit quand soudain on sonne à la porte. Il ne sait pas quoi faire, se rappelant les instructions du professeur la veille. On sonne de nouveau. Marty se lève et avance lentement vers le porte d’entrée. Il s’arrête à quelques pas de la porte. On sonne pour la troisième fois. Et si quelqu’un était blessé et avait besoin d’appeler du secours ? Ca ne serait pas une mauvaise chose que d’ouvrir ? Marty fini par se décider et ouvre…

Le professeur pointe Marty du doigt avec un rire sec et sévère. Il a ouvert la porte ! Il ne devait pas ! Il ne faut pas qu’il interfère avec les éléments de cette époque. Que se serait-il passé si ça avait été le facteur ou un vendeur à domicile ? Marty répond au professeur qu’il aurait pu avoir perdu ses clés. Mais le professeur aurait agit sans tenter de modifier le cours de l’histoire, car le déroulement des évènements est très fragile. Les actions de Marty pourraient avoir de sérieuses conséquences. Il ne sait pas exactement de quel type, mais il ne veut pas non plus prendre le risque de les connaître. Il recommande une nouvelle fois à Marty de ne répondre à personne au téléphone et à la porte et de ne pas sortir. Marty lève les yeux au ciel : il est coincé ici avec des livres !

Il demande au professeur de le lâcher un peu, qu’il n’a pas demandé à être ici, et que la seule raison qui l’a amené est qu’il est un gentil garçon lui ayant rendu service. Le professeur se fait plus ferme : Marty n’appartient pas à cette époque, il ne connaît rien des coutumes, de la façon de se tenir, de parler… Et il ne ressemble pas à quelqu’un de ce temps. Il se ferait arrêter au bout de cent mètres. Et que répondrait-il au poste ? Marty en regardant son blouson argenté, reconnaît qu’il a tort, qu’il se ferait trop remarquer. Le professeur semble soulagé. Il est ravi qu’ils aient réussi à s’entendre, puis le prévient qu’il rentrera ce soir. Il quitte la maison en claquant la porte derrière lui. Marty regarde la porte en fronçant les sourcils puis retourne à la cuisine.

Une demi-heure plus tard, Marty est prêt. Il a fini son petit-déjeuner, prit une douche et porte des vêtements du professeur au lieu des siens de 1982. Ses cheveux sont plaqués en arrière, tel qu’il l’a vu dans les magazines plus tôt et s’apprête maintenant à explorer la ville. Après tout, les seules raisons que le professeur a fournis pour l’empêcher de sortir concernent plus ou moins sa tenue. Et puisque à présent il ressemble à un individu de 1952, il ne voit pas de raison de rester enfermé. Il ouvre une fenêtre et sort en courrant vers la ville.

En moins de 20 minutes, Marty déambule sur le trottoir côtoyant les autres habitants, essayant d’avoir l’air naturel, ce qu’il semble réussir puisque personne ne s’est retourné sur lui jusqu’à présent. Un policier marche sur le trottoir d’à côté puis s’arrête net. Il pointe le doigt vers Marty en lui demandant où il compte bien allé ! Marty pense immédiatement à se sauver. Comment le policier sait-il ? Il se dirige vers lui d’un pas ferme. Marty se résigne à accepter la défaite quand le policier arrive à sa hauteur mais il continue son chemin et empoigne le bras d’un clochard situé quelques mètres derrière Marty. Il se détend, pousse un soupir de soulagement, et reprend sa balade dans les rues. Après quelques minutes il a reprit confiance et jette un œil aux magasins de la rue commerçante. Dans une vitrine une publicité pour les Télévisions Géantes avec des Ecrans de 8 Pouces Grands comme la Vie ! De l’autre côté une station service avec une pancarte indiquant que le gallon est à 18.9 cents. Une agence de voyage proposant de relier Los Angeles à New York en 12 heures !

Il y a un studio de danse avec un panneau « Tout le Monde Aime le Mambo ! » devant. A travers la vitre, Marty peut voir un cours. A côté, un magasin de vêtements présentant sur ses étalages les dernières tuniques à la mode. Elles ressemblent aux machins dans les vieux films. Un prototype devant un bureau d’étude avec une pancarte disant qu’il s’agit de la voiture la plus technologiquement avancée de toute l’histoire de l’Homme. Marty rigole, puis s’arrête devant la vitrine suivante. C’est un magasin de musique. Des posters présentant les meilleurs artistes américains sont affichés. Marty fronce les sourcils en les examinant : Frank Sinatra, Guy Combardo, Dinah Shore, Perry Como. Il se demande s’ils plaisantent. Pour en avoir le cœur net, Marty décide d’entrer. Sur le comptoir se trouve le numéro 1 actuel : Papa Loves Mambo de Perry Como. Il fait le grimace en voyant ça et s’aperçoit que le vendeur est juste derrière lui. Il lui demande s’il peut le renseigner. Marty tient le single, il doit savoir si c’est le numéro un. Le vendeur lui répond fièrement que oui et Marty lui demande pourquoi n’y a-t-il pas de rock ‘n roll. Le vendeur ne comprend de quoi il veut parler. Marty s’étonne de constater que le rock ‘n roll n’existe pas en 1952. Il repose le disque sur le comptoir et a une brillante idée. En face se trouve un magasin d’occasions avec une guitare dans la vitrine pour 5 dollars. Marty dit au vendeur qu’il désirerait l’acheter mais au moment de passer à la caisse, alors qu’il tend son billet de 20 dollars, le vendeur le refuse car il n’a jamais vu de monnaie comme celle là. Il est inscrit 1977 dessus. Marty utilise de l’argent qui n’est pas encore imprimé ! Il cherche une explication pour ne pas passer pour un faussaire, ce qui le ferait arrêter. Il explique au vendeur qu’un de ses amis lui a fait une blague en mettant un faux billet dans son porte-feuille, la preuve en est puisqu’il a mis son nom dessus : Blumenthal. Le vendeur continue de le regarder bizarrement. Apparemment il ne va rien acheter… Marty fouille dans son porte-feuille, mais évidemment il n’a pas de billet de plus de 30 ans sur lui. Il range son porte-feuille et son regard tombe sur la montre du professeur qu’il porte. Il l’a propose au vendeur en lui affirmant qu’il s’agit d’un modèle de collection ! Il l’ôte et la tend au commerçant qui l’examine attentivement. Cette montre est sortie le mois dernier, mais ce modèle semble avoir fait la guerre ! Marty explique qu’il voyage beaucoup… L’affaire est conclue, la guitare est à lui !

Dans le bureau de l’agence des Talents du Midwest, Marty se concentre et se prépare à jouer Blue Suede Shoes tel que l’aurait fait Elvis…ou plutôt tel qu’il le fera. En dansant, chantant, jouant de l’instrument, Marty prête peu attention à l’agent de 45 ans qui fume son cigare derrière son bureau. Il écoute la musique, le visage sans expression. Sur les murs des photos noires et blanches de clients sponsorisés par l’agence. Marty fini la chanson et regarde l’agent en souriant, attendant les louanges qui doivent suivre après une telle performance. Qui ne pourrait pas aimer une musique comme celle-ci ? L’agent doit faire partie de ses gens là. Il remercie Marty mais hélas pour lui ce genre de chose n’est pas commercialisable. Marty n’en croit pas ses oreilles. C’est du Rock ‘n Roll ! Pour l’agent, ça n’est pas de la musique. Marty lui dit qu’il fait une erreur, qu’il ne comprend pas, mais l’agent a passé sa vie dans le métier et sait de quoi il parle : ce qui se vend, c’est ce qui est doux, comme Como, Crosby, Dinah ou Shore. Une mélodie et un bon tempo lent ! Puis il dit à Marty de dégager le plancher. Il ouvre la porte et pousse Marty dans la salle d’attente. Il reste là, sans comprendre. Deux secondes après, la guitare et son étui sont balancés et la porte claquée ! Marty n’a même pas remarqué l’homme noir portant une chemise de soie qui s’approche de lui. Il a tout entendu à travers la porte, et ça lui a plu ! Il s’appelle Reginald Washington et s’occupe de groupes locaux. Avec ce qu’a là Marty, il peut l’envoyer au sommet ! Un important impresario de New York doit venir lui rendre visite le lundi 18. Celui-ci travaille pour une grosse maison de disques, et la musique de Marty lui plaira. Marty est aux anges en entendant ces mots ! Reginald sort sa carte et note la date, l’heure et le lieu au dos : le 18 mars à midi. Il convie Marty à être à son bureau ce jour là, puis lui demande son nom. Marty manque de répondre Mc Fly mais rattrape en se présentant comme Marty Lewis. Reginald lui tend la carte et lui sert la main avant de le quitter. Il n’en croit pas ses yeux ! Reginald repart et tandis qu’il s’éloigne, Marty regarde la carte de nouveau, souriant.

Ce soir là, Marty s’entraîne à la guitare devant le miroir de sa chambre. Il a remis ses vêtements de 1982. Il joue depuis quinze minutes quand soudain il entend la porte d’entrée se refermer. Marty s’interrompt et cache rapidement l’instrument dans un coin de la pièce. Il se passe les doigts dans les cheveux pour donner l’illusion qu’il a passé la journée à traîner dans la maison. En sortant de la chambre, il range la carte de Reginald qui est posée sur son lit dans la poche de son blouson Porsche étalé sur une chaise. Marty descend l’escalier en courrant et voit le professeur qui se sert un verre. Celui-ci lève la tête vers Marty, le visage sévère. Pendant une seconde, Marty se demande si Emmett est au courant de son escapade… Mais le professeur lui dit qu’il a trouvé une source d ‘énergie pouvant générer 4200 rads : une bombe atomique. Et il est sérieux. Si Marty, la machine à voyager dans le temps et le convertisseur d’énergie pouvaient être envoyés dans le rayon d’action d’une bombe atomique, un voyage vers le futur serait possible. Marty n’y croit pas : l’explosion le mélangerait à la machine en quelques secondes ! Mais Emmett lui rappelle que le voyage est instantané. La machine fondrait, mais Marty serait déjà reparti dans le temps. Bien sûr, c’est un point discutable. Le seul endroit où des bombes atomiques explosent est le site d’essais de l’armée dans le Nevada, et ces tests sont classés top secret. Marty se souvient soudain du cours de Mr. Arky. Il se souvient d’une page qu’il a arrachée pour Suzy, et mise dans sa poche. Il détale et grimpe les escaliers en quatre à quatre jusqu’à sa chambre. Marty agrippe son blouson et fouille la première poche. Oui ! Il l’a toujours ! En la dépliant, il fait malencontreusement tomber la carte de Reginald. Ses yeux se posent sur la légende de la photo : Dernier essai nucléaire au sol, 15 mégatonnes, le 18 mars 1952 à Atkins dans le Nevada. La date lui semble familière… Marty ramasse la carte avec le rendez-vous marqué dessus. C’est la même date. Il regarde les deux objets qu’il tient dans chaque main pendant un moment. Que faire ? Rentrer à la maison (ou se faire atomiser) ou bien rester dans les années 50 et devenir célèbre (et vivant au moins) ? Il chiffonne la page et la jette dans la corbeille au moment ou le professeur entre dans la chambre pour lui demander ce qui ne va pas. Il remet la carte dans la poche de son blouson et hausse les épaules pour avoir l’air naturel… Il répond qu’il avait oublié de fermer un robinet. Le regard du professeur est fixé sur un coin de la pièce. Celui où se trouve la guitare. Il demande à Marty où il a bien pu se la procurer. Marty lui dit qu’elle était dans le placard mais le professeur ne s’en souvient pas et trouve cela curieux…

Le lendemain matin, Marty s’étire et ouvre les yeux. C’est encore une belle journée ensoleillée au dehors. Il roule hors du lit, souriant en repensant à l’audition qui l’attend dans quelques jours. La maison est calme, le professeur est parti travailler. Marty descend l’escalier et va dan la cuisine. Le professeur a laissé la cafetière allumée, et il s’en verse une tasse puis ouvre le réfrigérateur pour en sortir une nouvelle bouteille de lait. Il ôte la capsule de sécurité en quelques secondes sans la percer. Tandis qu’il ajoute le lait à son café noir, Marty chantonne un vieil air de rock ‘n roll… Tout d’un coup, quelqu’un sonne à la porte. Ca recommence encore ?! Il ouvre la porte fermement, s’attendant à trouver le professeur mais c’est sur Eileen qu’il tombe ! Elle est là, sur le seuil, serrant ses livres contre elle. Elle sourit à Marty et Marty tente de lui rendre son sourire, mais il a du mal. Elle le salue et entre, mais il ne peut pas l’appeler par son prénom. Il lui envoie un autre sourire, gêné. Elle lui demande déçue s’il se souvient d’elle et il lui répond que oui, il n’aurait pas pu l’oublier. Eileen était sur le chemin de l’école et est venue voir comment il allait. Il était dans un sale état l’autre fois…Marty se sent bien mieux à présent et le sourire revient sur le visage d’Eileen. Elle voudrait savoir combien de temps Marty prévoit-il de rester. Apparemment, il est coincé là pour un moment. Par conséquent, il faudra bien qu’il aille à l’école. Eileen lui apprend que l’école commence à neuf heures et qu’elle est en retard. Peut-être le verra-t-elle là-bas ? Elle file en courrant après un dernier sourire et Marty claque la porte avant de monter à l’étage.

Quelques temps plus tard, Marty monte les marches de son futur lycée, stupéfié par le changement. Plus de graffitis, de fenêtres cassées. L’endroit est comme neuf. Tous les arbres du campus sont deux fois plus petits qu’ils ne l’étaient en 1982. La cloche sonne dans les couloirs et les élèves courent vers leurs salles. Marty tient un bloc-note à la main. Il regarde ses camarades. Ils ressemblent tous aux acteurs des vieux films : leurs coiffures, leurs vêtements, leur façon de se tenir…Marty passe devant une salle qui lui semble familière. C’est celle qui sera la sienne dans 30 ans. Il entre à l’intérieur après un instant d’hésitation. Tout semble neuf. Et les tableaux sont noir et non pas vert. Marty passe la main sur la surface douce et lisse de son futur bureau, exempt de gribouillis et de gravures. Soudain, un homme l’interpelle, lui demandant ce qu’il fait ici. C’est Mr. Arky…avec 30 ans de moins ! Il semble si différent, quelque chose d’autre que l’âge. Il a une lueur étincelante dans le regard, ce que Marty n’a jamais observé auparavant chez lui. Ayant du mal à le reconnaître, Marty lui demande s’il s’agit bien de Mr. Arky. Affirmatif. Mais lui, que fait-il ici ? Il est nouveau et s’appelle Marty Lewis.

Marty regarde la fille assise à la table à côté de lui : elle remplie son stylo d’encre. Incroyable, où sont passé les stylos qu’il avait l’habitude d’utiliser ? Dans le fond de la classe, Mr. Arky poursuit le cours du jour. Marty écoute à moitié, peu préoccupé. Selon lui, c’est grâce à la science que les Américains ont le meilleur niveau de vie au monde. En regardant les progrès effectués ces 30 dernières années, on peut se demander à quoi ressemblera le futur des 30 prochaines. Mr. Arky l’imagine sans maladie et sans famine, avec des villes entièrement bâties sous l’eau et des voitures roulant à 2 ou 300 miles à l’heure. Marty le regarde, incrédule. Est-il vraiment sérieux ? Le reste de la classe semble s’ennuyer profondément. Mr. Arky reprend. Pour lui, les femmes n’auront plus qu’à presser un bouton pour nettoyer toute la maison, laver le linge, repasser…Peut-être même y aura-t-il des robots pour les accompagner dans toutes leurs tâches. Soudain, un élève prend la parole : il espère que le robot n’accompagnera pas sa femme dans toutes ses tâches. La classe rie, mais l’attention de Marty est attirée par cette voix qui lui paraît familière…

Puisqu’il semble si envieux de participer, Mr.Arky demande à Biff comment il se voit dans l’avenir. Marty se retourne vers lui. Biff Tannen, avec 30 ans de moins bien entendu, avachi à son bureau avec une profonde expression d’ennui au visage. Il est entouré par trois autres types qui semblent être ses amis. Un a deux dents de moins sur le devant, un autre a une allumette à la bouche et le troisième à une coupe à la brosse qui lui donne presque un air chauve. Marty fixe Biff, qui a l’air aussi arrogant qu’il le sera plus tard dans la vie. Biff répond au professeur qu’il sait au moins où il ne sera pas : à l’école. Ses trois acolytes pouffent de rire, le félicitant pour sa blague. Soudain il remarque Marty et lui demande ce qu’il a à le regarder comme ça ce connard. Marty se retourne et Mr. Arky continue la leçon. Il demande si quelqu’un d’autre aurait des idées sur la vie future. Il parcoure la classe des yeux, à la recherche de volontaires. Il appelle plusieurs élèves, mais ceux-ci ne se manifestent pas…Puis il dirige son regard et demande à Mr. Mc Fly de donner son avis ! Merde, il a été repéré ! Des élèves, dont Biff, lui jettent un regard, choqués par son langage. L’élève devant Marty commence à parler…Marty sursaute ! Cette personne qui bafouille devant lui n’est autre que la jeune version de Georges Mc Fly, son père ! Marty n’y croit pas ! D’abord sa mère, puis ça ! George est mal habillé, a les épaules qui tombent, les cheveux mal peignés. Il ressemble à un pauvre mec, à une mauviette…
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Postpar JohnRoot » 05 Avr 2004, 11:31

au fait, si y a des phrases du genre "il le regarde d'un méchant" ou "tout d'un coup, il se courrir" n'hésiter pas à me le signaler. j'ai tendance a ne pas me relire et j'aimerai bien voir un beau script tout propre à la fin et pourquoi pas, voir Manu le mettre sur le site ;)
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Postpar Pastounet » 05 Avr 2004, 13:01

C'est excellent ! vraiment je te félicite. Moi il m'aurait fallu une semaine pour faire tout ça... Le fait est que je comprends très bien l'anglais quand je le lis, mais pour la traduction, j'ai l'impression que tu as des facilités que je n'ai pas. En plus, c'est super fluide et ça se lit très bien.

Est-ce que tu crois qu'il faudra refaire la partie que j'ai déjà faite ? En tous cas, je crois que je peux m'occuper des corrections et du français, ça c'est parfaitement dans mes cordes.

Par contre, pour ton ordi, je peux pas trop t'aider vu que moi je suis sur Mac. J'ai bien un PC d'occase mais c'est tout (windows 95).
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Postpar JohnRoot » 05 Avr 2004, 14:19

ça devrait aller Pastounet. je compte finir ça pour le debut de la semaine prochaine. je viens a peine de dépasser la moitié mais je crois ke je referai ce ke tu as traduit (le prend pas mal hein. mais c'est histoire de continuer dans la lignée, et puis ça me fait une justif kan ma prof me demande pourkoi ses textes de merde ont pas été traduits :cool: )
personnelement, je suis pas 100% satisfait du boulot. ya souvent des repetitions avec les dialogues (lui demande-lui répond) mais si ça plait c'est le principal !

la frime devant les filles ouahouuuu !!!!
:a19: :c03: :cool: :mrgreen: :a13:
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