Au programme :
Samedi 22 octobre : Clermont-Ferrand
Dimanche 23 octobre : Lyon
Lundi 24 octobre : Nice
Mardi 25 octobre : Toulouse
Mercredi 26 octobre : Tours
Jeudi 27, vendredi 28, et samedi 29 octobre : Paris
Dimanche 30 octobre : Nantes
Lundi 31 (enfin plutôt mardi 1er) : retour à Limoges
Samedi 22 octobre 2005 : Clermont-Ferrand
1.

2.

3.

4.

5.

6.

7.

Je suis parti de Limoges vers 15h30. Afin d'être positionné correctement à la sortie de la ville, j'ai demandé à ma mère de m'y amener, en prétextant qu'un ami devait passer me prendre, et que je ne savais pas où il habitait exactement. Bien évidemment, elle ne connait pas l'ami en question, vu qu'il n'existe pas. Tout cela pour ne pas l'inquiéter de voir partir son fils en autostop. Vers 16 h, deux jeunes en fourgonettes s'arrêtent et m'emmènent jusqu'à Saint-Léonard de Noblat, environ 20 km après Limoges.
Arrivé là-bas, je marche jusqu'à la sortie de la ville, la pluie commence à tomber et par chance un rastaman de 35 ans avec son jeune fils s'arrête et me prend. Une rencontre fort intéressante, il s'agit d'un militant contre la mal-bouffe ayant participé à la grande manifestation de Millau en 2002 (où José Bové a démonté le MacDo). Il m'a fait découvrir 2 groupes de musique à texte plutôt sympas : "Touareg", petit groupe local, et "Bahtalo Band", un groupe de Macédoine. Je vous les recommande. Au bout de 2 heures, on s'arrête à Pontaumur pour boire un coup. Chacun paya sa tournée. Un bar de petit village, très cliché, néanmoins fort sympathique. Trente minutes après, nous repartons, et il me dépose à côté de Pontgibaud (voir image 1, 2, et 3).
Il est 19h, et la nuit commence à tomber, n'ayant pas d'expérience d'autostop la nuit, je commence à m'inquiéter. Vais-je arriver jusqu'à Clermont-Ferrand, alors qu'il ne me reste que 20 petits km. Par chance, je n'ai pas eu à attendre trop longtemps, une dame d'une cinquantaine d'année s'arrête et me prend. Une fois de plus, ce fut une rencontre assez intéressante, mais plutôt courte. Une femme qui a travaillé en Afrique dans l'humanitaire. J'ai appris pas mal de choses. Quelle surprise quand elle me proposa de me déposer devant l'appartement de mon pote, alors qu'elle se rendait à l'opposé de Clermont-Ferrand. Entre-temps, je lui avais expliqué mon road trip, et elle proposa de m'emmener le lendemain à Lyon car elle s'y rendait aussi. Elle prit mon numéro de portable, et on se quitta ainsi. Le coup du "je te rappelle demain", je n'y croyais franchement pas. Et pourtant...
Au programme de la soirée, billard, visite expresse du centre (photo 4 et 5), et direction un bar à bières (photo 6), excellente d'ailleurs ! Fini la soirée au tarot à l'appartement, tombé comme une masse au bout de 3 ou 4 parties par la fatigue et la bière. Un appartement façon auberge espagnole d'ailleurs. (photo 7) Yeah !
Dimanche 23 octobre 2005 : Lyon
1.

2.

3.

4.

5.

6.

7.

8.

Après une nuit d'un sommeil très lourd, je partis vers 15 h de l'appartement. Je devais rejoindre à pied la sortie de la ville, et évidemment la ligne de bus qui m'aurait servi à y aller ne fonctionnait pas le dimanche en semaine de vacances. 1 heure après je me positionne dans un endroit pas trop mal pour l'autostop, juste avant l'entrée de l'autoroute en direction de Lyon. 5 minutes après, je reçois un coup de téléphone de la dame de la veille. Elle ne m'avait pas oublié ! Après quelques explications vaseuses, elle finit par me situer, et on partit ensemble direction Lyon.
C'est donnant donnant, ça m'arrange de ne pas trop attendre, et pour elle c'est pas mal de faire la route accompagnée. Du coup, j'en ai appris un petit peu plus sur elle, et pas mal de choses concernant la réinsertion des jeunes délinquants, vu qu'elle est éducatrice spécialisée.
Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, elle me proposa de me laisser à la gare de Lyon Perrache (photo 1), afin que je ne galère pas trop pour rejoindre Ally (que vous ne verrez pas sur les photos étant donné qu'elle ne souhaite pas apparaître sur le net). Sachant qu'elle habite 20 km avant Lyon, je la remercie chaudement.
A 19h, je la rejoins dans le centre, et on attend le bus pendant plus de 40 minutes, sachant que les tramways faisaient grêve ce soir la. Au programme de la soirée, petit restau sympa en centre-ville, et visite expresse en 1 heure de la ville (photos 2, 3, 4 et 5). Vous pouvez apercevoir sur la photo 4 la basilique de Fourvière qui domine toute la ville de Lyon.
Le lendemain, direction le centre de la ville en tramway (plutot moderne, cf photo 6), et ensuite les galères commencent...
Ayant regardé vite fait sur un plan le meilleur endroit où je pouvais me positionner pour l'autostop, je décide d'aller vers Feyzin en bus (au sud ouest de Lyon). Après une petite frayeur où j'ai cru que je m'étais trompé de ligne, j'arrive à Feyzin. Le conducteur de bus m'indique la direction de l'autoroute et repart aussitôt. Là se trouvaient des gitans, je n'ai rien contre eux, néanmoins je n'ai pas trop traîné. Arrivé sur le pont surplombant l'autoroute, je me rend compte qu'il n'y a aucune entrée et sortie d'autoroute à vue d'oeil. Génial, je suis paumé en banlieue de Lyon, il est 14h30, et j'avais promis à mon pote de Nice que je serai là pour 19 h maxi. Par chance des gens passaient par là, et m'ont indiqué qu'il fallait suivre la petite départementale pendant environ 3 km pour avoir la première bretelle d'autoroute.
Je commence à marcher, et je tombe sur un pseudo-parking de routier (photo 7), où je peux me ravitailler enfin. Café offert par la serveuse en passant ! 30 minutes après, je quitte Feyzin pour revenir sur la départementale, en direction de la bretelle. Je fais du stop tout en marchant, et au bout d'environ 20 minutes un jeune homme d'une trentaine d'année me prend et décide gentilment de m'emmener directement sur l'aire d'autoroute la plus proche, beaucoup plus simple pour moi. En partant, à ma très grande surprise, il m'offre un petit quelque chose (que je ne dévoilerai pas ici vous aurez compris pourquoi).
Je me positionne, et 30 minutes après, un camion de police se ramène vers moi. Un simple avertissement pour ne pas être tenté de faire de l'autostop sur les 4 voies (qu'ils sont cons ces flics...)
Quelques minutes après, un jeune marseillais propose de m'emmener jusqu'à Nice. Je monte. Et là... je n'aurais pas dû. Mais alors vraiment pas.
La première heure fut très bon enfant, musique à fond, discussion sur le foot, clopes offertes. Bref que du bonheur. Or, à partir du moment où il me dit qu'il devait passer par Marseille dans un premier temps pour récupérer une copine, j'ai commencé à avoir des doutes. En y réfléchissant, ca ne me dérangeais pas, ca rallongeais d'une demi-heure. Seulement il commenca à me parler de son métier, qu'il était un peu partout en Europe, qu'il bossait quand il veut, qu'il se prenait des chambres d'hotel à 500 euros (prouvé en me montrant la facture), ca devenait de plus en plus louche. Autre chose : il n'avait pas de portable, et téléphonait exclusivement en cabine. Je lui ai donc préter mon portable pour qu'il appelle sa copine à Marseille (qui bizarrement n'était plus au courant de son arrivée), et il se présenta comme un certain Farid. Sa copine ne voulu pas l'accompagner jusqu'en Italie. Coup de crise de sa part... aie aie aie. Une demi-heure après, on fait les présentations : "moi c'est Manu", "ok, moi c'est Yacine". Ouh là là...
Et attendez, ca se corse encore plus par la suite. Il me demanda de l'aider, et d'aller en Italie avec lui, pour lui rendre un petit service. J'ai eu beau dire non, il insista même en me proposant de conduire à sa place, car il n'avait pas ses papiers. Etonnant pour quelqu'un qui roule en voiture de location... Je commençais vraiment à perdre mon sang froid, il s'en rendit compte, et me dit : "non ce n'est pas ce que tu crois, je suis clean". Oui bien sûr mon coco...
Bizarrement, le lieu où il devait déposer un colis n'était plus juste après la frontière de l'Italie, mais juste après Nice. Il me dit : "Tu viens avec moi, et si tu veux on passe la soirée ensemble après sur Nice avec ton pote, et je vous paye même le restau". Pétage de plomb de ma part, je lui dit de m'arrêter au prochain péage et d'arrêter d'insister. Le péage arriva, il me dit "je t'arrête juste après que je paye", je n'ai pas attendu, je suis descendu aussi sec dès qu'il s'arrêta devant la barrière. Sincèrement, j'en menais pas large... Surtout que je ne savais pas où j'étais, il me restait encore 200 bornes avant d'atteindre Nice, et la nuit commençait à tomber vu qu'il était aux alentours de 19h.
Je ne sais pas si vous connaissez ce sentiment, mais c'était vraiment très désagréable de se positonner devant une longue file de voiture, les gens vous regardent, vous sourient, mais ne vous prennent pas. Dévisagé par 15 paires de yeux à la minute, dur !
Après environ 30 minutes d'attente, un gars se propose de m'emmener jusqu'à Le Muy, proche de Draguignan. Je lui raconte la mésaventure que je viens de subir avec le supposé-dealer. Etant maton de prison, cela ne l'étonne pas. Il en a déjà vu d'autres. J'apprend par la même occasion que c'est un ancien du GIGN. Quelle ironie !
Il me dépose donc au péage de Le Muy, il doit être à ce moment 21h. J'informe mon pote de ma situation au fur et à mesure, pour ne pas qu'il s'inquiète. J'attend pas très longtemps, et un routier se propose de m'emmener jusqu'à 10 bornes de Nice. J'accepte volontiers au point où j'en suis. Or, la bonne blague, c'est qu'une fois monté dans le camion, j'apprend qu'il a 3 livraisons à faire avant, et qu'il sera prêt de Nice que vers minuit et demi. Du coup, je lui dit de m'arrêter au prochain péage, il me reste encore 70 bornes environ...
(la suite après les photos de Nice)
Lundi 24 octobre 2005 : Nice
1.

2.

3.

4.

5.

6.

7.

8.

9.

10.

11.

Et là, croyez-moi, je l'ai haïs ce péage. Il était 21h30, j'suis suis resté jsuqu'à presque 22h45 (photo 1). C'est bien simple, il n'y avait pas un chat. Au mieux il devait passer deux voitures toutes les 10 minutes. A savoir qu'il y avait deux embranchement possibles : un vers Toulon, un vers Nice. Sachant que les 3/4 des voitures prenaient la direction de Toulon, il y avait de quoi flipper. J'ai vraiment cru que j'allais dormir ici, sur le péage.
Jusqu'à ce qu'un jeune me prenne. Et là... j'ai vraiment cru que j'étais maudit cette journée. Je me suis dit "ca y est, un taré de plus". Il s'agissait en fait d'un forain, dans une 205 toute pourrie. Non seulement il roulait comme un malade (pas mal pour rattraper le retard, moins cool si on se plantait), mais en plus, il n'arrêtait pas de parler, je ne pouvais pas en placer une. Je n'aurais jamais dû le questionner sur sa vie... il s'agaçait de plus en plus en parlant de ça... Donc, en résumé, j'ai appris que son père s'était pendu, et qu'en réalité c'était lui qui était derrière tout ça, que son ex-femme et lui avait un gosse, et qu'il avait kidnappé son gosse pendant 3 mois, que les flics ne pouvait rien contre lui car le gosse était caché (suite à une embrouille avec son ex), que l'essence était gratuite pour lui (voler dans les camions), et j'en passe...
Finallement, il me lacha à Antibes, comme prévu, et j'eux pas trop de mal à finir en stop jusqu'à Nice. Le dernier qui me pris était "normal". Arrivée sur Nice à 23h30. Très loin de l'heure prévue à l'origine ! (enfin c'est rien comparé à l'étape Nantes - Limoges, un véritable désastre...)
Le temps de manger, et nous voilà parti dans les rues de Nice jusqu'à 3 h du matin. (photos 2 et 3). Bizarrement, Nice est mort à cette heure là. Incroyable ! Un pèlerin toutes les 10 minutes sur la promenade des anglais ^^
Le lendemain, petite visite de Nice jusqu'à 15h, avec un petit restau pas cher sur la promenade des anglais (photos 8, 10, et 11). Cette journée là fut splendide, il faisait 27 °C, il y avait encore des gens qui se baignaient. (photo 10). Sur la photo 7, vous apercevez un superbe bolide dont je ne me rappelle plus la marque. Sois-disant qu'il en existerait qu'une vingtaine en France...
Evidemment, je ne pouvais pas aller en stop à Toulouse. Il aurait fallu que je parte tôt le matin, et je n'aurais pas pu profiter de Nice. Du coup, j'ai triché, et j'ai pris le TGV à 16h34 jusqu'à Toulouse. J'ai d'ailleurs failli le rater, une minute après c'était trop tard, et c'était le dernier train de la journée vers Toulouse ^^ Un peu de chance ne fait pas de mal :)
Mardi 25 octobre 2005 : Toulouse
1.

2.

3.

4.

Arrivée à 23h17 à Toulouse. Le temps de poser mes affaires, et nous voilà partis à 5 nanas (et moi) pour une longue nuit toulousaine ! On a commencé la soirée "Chez Tonton" (photo 1) jusqu'à 2 h du matin, et on décida de passer par la place du capitole (photos 2, 3 et 4). Là se trouvaient des jeunes qui souhaitaient entrer dans la 4ème dimension. Rien que ça ^^ Il faut savoir que place du Capitole, il y a tous les signes astrals disposés en cercle, et ils leurs manquaient quelques signes. Une fois positionnée, (photo 3), nous étions censé être passés dans la 4ème dimension, au milieu d'une rivière... enfin bref ! La fumette et l'alcool, ca fait pas toujours bon ménage chez certains ^^
Etant donné qu'ils nous avaient offerts à boire, et qu'ils étaient relativement sympas, nous les avons suivi jusqu'au bord de la Garonne, jusqu'à 4h30. Par la suite, petit détour en bar-boîte (pas plus de 10 minutes), pour finir à l'appartement. Fin de soirée : 6h.
L'une des meilleurs soirées !
Mercredi 26 octobre 2005 : Tours
1.

2.

3.

4.

5.

6.

7.

Une fois de plus, une grosse étape m'attendait. J'ai donc pris le train à 13h30 jusqu'à Limoges, histoire de changer d'affaires, posé 1h30, et je décidais de partir en stop jusqu'à Tours. Je mis au parfum ma mère, enfin. Elle me déposa à l'aire d'autoroute la plus proche, vers 19h15. Il faisait presque nuit déjà. Argh !
J'ai attendu jusqu'à 20h, personne ne souhaitait me prendre. Je m'apprétais à appeler ma mère pour qu'elle vienne me chercher, dans l'idée de partir avec ma voiture, pour ensuite la laisser tout le reste du road trip à Tours (ce qui aurait galère finallement). Et à ce moment là, par chance (oui j'ai eu pas mal de chance pendant ce road trip, parmi plusieurs galères...), un gars me siffle, et me demande où je vais. Je dis tout d'abord "Chateauroux" (car ce n'est pas direct), et puis je rajoute "je finis à Tours". Le gars était justement de Tours ! Quel bonheur ^^ Un ancien patissier, légèrement introverti, qui s'était reconverti dans la livraison internationale (en camionette). Comme la dame de Lyon, il habitait à 20 km avant Tours, mais pris le temps de me déposer au centre ville de Tours.(photos 1 et 2) Arrivée à 22h10. L'étape la plus facile après Lyon.
Par chance (oui toujours), une copine nimoise, que j'avais vu en Corse, et étant à ce moment là sur Paris, m'appela entre-temps pour me prévenir qu'elle redescendait en Corse aujourd'hui, et qu'elle souhaiterait me faire un coucou. Donc un petit crochet par Tours. Du coup elle arriva en même temps que moi. Je ne connaissais personne à part mon pote. Ma copine ne connaissait personne à part moi (photo 3). Bref, c'est toujours délicat.
Après une petite partie de Tarot, on partit en ville se poser dans un bar (Au temps des rois) avec une place très sympa (photos 4 et 5). Soirée finie vers 4h30. A savoir que Tours est une ville jeune qui bouge vraiment beaucoup. Le peu que j'en ai vu m'a agréablement surpris.
Moi qui pensait que l'étape Tours - Paris se ferait les mains dans les poches, j'étais loin de la réalité ! Je partis à 13h30, dans un endroit que m'avait indiqué mon pote. Sortie de Tours, entrée d'autoroute. Ca sonnait drôlement bien... Sauf qu'à cet endroit là, les voitures ne pouvaient pas se garer (enfin c'était pas génial), et elles passaient au moins à 80 km/h. (photos 6 et 7).
Par manque de chance (pour une fois), une voiture immatriculée 75 a souhaité s'arrêter... seulement, il a fallu qu'une femme perdue en voiture fasse une manoeuvre à l'endroit où il pouvait s'arrêter. Du coup il me fit signe qu'il était désolé et il ne s'arrêta pas. Personne d'autres ne s'est arrêté pendant l'heure qui a suivi. Inutile de vous dire que l'ai maudit cette bonne femme !
J'ai décidais de changer d'endroit, un peu plus loins sur l'autoroute (en contournant), et finallement, ca faisait 3 h que je poirotais, j'ai vu que ca ne marcherait jamais, il était 16h30, j'en ai eu marre, je me suis rendu à la gare, et j'ai pris le train de 17h18 pour arriver à 20 h à Paris. Non mais !
Jeudi 27, vendredi 28, samedi 29 octobre 2005 : Paris
1.

2.

3.

4.

5.

6.

7.

8.

9.

Soirée du jeudi où il ne se passa pas grand chose.
Journée du vendredi : balade dans Paris (photos 2, 3 et 9)
Soirée du vendredi avec ZoRg, petite pizza (bien arrosée ^^), dans le quartier de Châtelet. Puis on retrouva 2 amies à moi au bar "La taverne des halles". (photo 1). Soirée très sympa, finie vers 2h ou 2h30... Eux rentrèrent en Taxi, et pour ma part j'ai essayé le Noctilien. A cette heure là, je comprenais plus rien à mon plan, mais par chance (oui ^^), en tournant dans Chatelet, je suis tombé nez à nez avec le bus qui allait justement porte de Vincennes ! Il partait à ce moment là d'ailleurs. En 20 min c'était réglé !
Logiquement j'aurais dû aller à Nantes le samedi, mais une pendaison de crémaillère non-officielle s'organisa, et finalement j'ai pris un jour de plus sur Paris.
La journée du samedi se passa près de la gare d'Austerlitz, pour accompagner un pote qui repartait sur Limoges.
Et la soirée débuta dans un appart de 75 m² (yes !) vers 20h, jusqu'à 4 heures (alors que le pauvre Manu dormit de 1 h à 4 h et rata apparemment de sacrés moments). (photos 8, 4, 5, 6, et 7). Au total 13 personnes, très bonne soirée.
Dimanche 30 octobre 2005 : Nantes
1.

2.

3.

4.

5.

6.

7.

8.

9.

10.

11.

12.

13.

14.

15.

16.

18.

21.

22.

Sortir de Paris en autostop, non merci. J'ai déjà testé il y a 3 ans, ca avait été une galère pas possible. Alors j'ai pris le TGV direction Nantes, arrivée vers 19h45. Là Peyo m'attendait, rapide passage chez lui pour poser mes affaires, et ensuite petit ciné : "Combien tu m'aimes" de B. Blier, très spécial et très difficile à cerner. Retour chez Peyo, jusqu'à 4h ou 4h30. (photos 1, 2, 3 et 4).
Le lendemain, de 11 h à 16h30, visite de la ville. Au programme, le café Cult où je devais avoir une boisson gratuite grâce à ZoRg, mais malheureusement fermé (photo 5), l'église Sainte Croix (photo 6), le chateau des Ducs (photo 7), le tramway (photo 8), cathédrale Saint-Pierre (photo 9), la porte médiévale de Nantes (photo 10), place Royale (photo 11), place du commerce avec la FNAC installé dans l'ancien bâtiment de la Bourse (photo 12), l'île Feydeau (photo 13), une gargouille et la maison de Jules Vernes, toujours sur l'île de Feydeau (photos 14 et 15), le passage Pomeraye (photo 16), l'opéra (photo 17), le jardin japonais sur l'île Versailles (photos 18 et 19), et enfin direction la fac de Peyo sur les bords de l'Erdre (photo 20).
Une journée où on a beaucoup marché, mais qui m'a laissé un super souvenir :)
Une soirée sur Limoges m'attendait, fermeture à 3h30. Mais le retour fut très difficile. Positionné sur un pont au dessus de la Loire vers 17h45, Peyo est resté avecmoi jusqu'à 18h15 environ, au moment où une très grosse averse arriva. J'avais la jambe gauche littéralement trempée, quelque chose de bien. Environ 10 minutes après, un gars s'arrêta, ayant pitié de moi sous la pluie, et m'amena jusqu'à la prochaine aire d'autoroute Total. P'tit café, et jambe levée pour essayer de me sécher sous le sèche-main (j'avais pas l'air bête...).
Ensuite, assez rapidement, un gars de 44 ans me propose de m'emmener jusqu'à La Rochelle, parcours que j'ai accepté, même si le mieux aurait été Poitiers. Des trombes d'eau encore une fois sur le trajet. Arrivé à la Rochelle, posté près d'une bretelle d'autoroute, le froid m'empare, ainsi que la faim (mangé un sandwich à 13 h et rien depuis, et rien en vivre de course malheureusement). Un voilent orage menaçait au loin, et se dirigeait vers moi.
Par chance (enfin si on veut), 1 heure après, un gars de 60 ans me propose de m'emmener jusqu'à Rochefort. Apparemment il avait l'habitude de prendre des autostoppeurs, je me suis "allez c'est bon je vais être bien positionné". Que nenni ! Ce crétin me déposa sur la sortie d'autoroute, en prétextant que j'avais juste à me positionner sur la bande d'arrêt d'urgence (sur une voie à 110 km/h ^^).
Là, la galère, la vraie, allait commençait. Je descendit jusqu'au rond point de la sortie, non éclairée, et me rendit compte qu'il n'y avait pas de bretelle d'entrée. Oups ! Du coup, le seul moyen pour moi fut d'aller en direction de Rochefort. Là une nana assez jeune s'arrêta, je lui ai expliquait mon cas, et proposa de m'emmener jusqu'au prochain rond point où il y avait une bretelle d'autoroute. Il était 21h30, et il n'y avait pas un chat. Et toujours cet orage qui se rapprochait de plus en plus...
Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais j'ai décidé de marcher vers l'autoroute. Or je ne l'entendais même pas, tellement elle était loin (la pseudo-bretelle non éclairée devait faire facilement 1 km). A ce moment là, Peyo m'appelle en me demandant pourquoi je l'ai appelé. Je n'avais pas touché mon portble ! J'ai pas compris, et j'ai commencé à flipper légèrement. Un soir d'Halloween, avec un orage menaçant, perdu sur une bretelle dans le noir complet, sans aucune voiture, et un portable qui se met à appeler tout seul, y'a de quoi se faire des films... Surtout lorsque Peyo me sort : "Y'a Poulpix qui te fait dire : j'espère que t'as pas vu "Halloween" ou "Massacre à la tronçonneuse" " Le truc qu'il fallait pas me dire !!! Argh !! (Poulpix et Peyo : membre de kinomax-fr.com)
Bref, j'ai reprismes esprits, et continuait à marcher jusqu'à atteindre l'autoroute. Marché un bon moment sur la bande d'arrêt d'urgence en espérant trouver le péage, tandis que Peyo au téléphone essayait de m'indiquer si j'en étais loin ou pas.
Au bout de presque 3/4 d'h de marche (ou plus), je suis arrivé à un embranchement : sois je continuais sur l'autoroute (péage à 500 m), ou sortie vers Nationale. Voyant l'orage qui me "pousuivait", j'ai décidé de sortir l'autoroute, et me positionner sur le rond point en direction de Saintes. Au bout de 15 minutes, un gars s'est arrêté et m'a emmené jusqu'à la sortie de Tonnay Charente. Finalement, j'ai rechangé d'avis, et j'ai pris la route en direction de l'autoroute, car y'avais pas un chat. Vers 23h ,j'étais presque arrivé sur l'autoroute quand un gars me pris. Il sortait d'une soirée entre amis, il était légèrement bourré, mais j'avais pas le choix. Les gens se faisaient tellement rares. Il m'amena jusqu'à la sortie de Cognac. (photos 21 et 22). La pluie recommençait à tomber, mais l'orage était désormais loin. Ouf !
J'ai poiroté jusqu'à minuit 15 environ, quand une nana me pris jusqu'à Jarnac. Super, j'avais fait 7 km de plus... Elle me déposa en plein centre, et j'ai facilement mis plus de 20 minutes pour me positionner à la sortie. De toute façon ca n'a rien changé, car il devait passer 3 ou 4 voitures en 20 minutes, et bien sûr personne ne s'arrêtait. J'ai poiroté pendant 45 minutes, et voyant de la lumière au loin, j'ai décidait d'y partir à pied, le long de la nationale, dans le noir. Histoire de foutre une ambiance, je me suis mis du Marylin Manson dans les oreilles. Comment partir en trip en pleine galère... !
J'en avais tellement marre que lorsqu'une voiture passait, je mettais les mains jointes pour les supplier de s'arrêter. Mais bon, un gars perdu en pleine nationale dans le noir, qui vous supplie de s'arrêter, le soir d'Halloween, y'a de quoi prendre peur !
Finallement je suis arrivé à un rond point, toujours pas éclairé, et un jeune sortant d'une soirée m'a pris pour m'emmener jusqu'à Angoulême. C'est bien simple, de 2h30 jusqu'à 4h30, j'ai tourné dans Angoulême à pied pour essayer de trouver à manger. Bah non, à cette heure là c'est pas la peine. Et y'avais personne à part quelques pèlerins par ci par là.
Je décidais donc d'aller en direction de la sortie d'Angoulême, et par chance, un gars sortait de boite, il a vu que j'étais dans la galère, et m'a proposé d'aller à une boulangerie (en passant elle n'était pas ouverte), et me déposa à la sortie d'Angoulême en direction de Limoges. Heureusement qu'il était là, le positionnement se trouvait facilement à 5 km du centre.
Aussitôt parti, une voiture arrive, je leve mon pouce, et ô miracle, la voiture s'arrête ! Oui, mais non en fait.... C'était les gendarmes, j'avais pas vu dans le noir ^^ Controle de papiers, et tout le tra la la... Tout était ok, ils sont repartis.
Environ 15 minutes après, un gars s'arrête et me propose de m'emmener jusqu'à La Rochefoucault (20 km après Angoulême). Ahaaaa j'ai vite compris qu'il était gay. Alors soyons clair, j'ai rien contre eux, mais quand il m'a proposé plusieurs fois de venir dormir chez lui chez ses parents, qu'il y avait des saucisses grillées qui m'attendaient, et qu'il m'amènerait le matin à Limoges, moi je dis non ! Il a eu beau insisté, en aucun cas je n'aurais accepté, même si les saucisses ne m'auraient pas déplu à cette heure là ^^
Je marche un peu jusque devant le Leclerc de La Rochefoucault. Et il se passe environ 1 heure. Je n'avais plus de crédit, ni de batterie, mais juste assez pour écouter mon répondeur. Et là, je ne sais pas ce qu'il m'a pris, mais la musique à fond dans les oreilles, je me suis mis à chanter et à danser sur la route. Gros pétage de plomb. Enfin bref...
Vers 5h30, un groupe de 4 voitures s'est arrêté pour moi (là je résume), jusqu'à environ 10 km.
Puis un gars m'a pris jusqu'à environ 5 km de Limoges. Je m'endormais dans sa voiture, j'ai pas compris sa question, et j'ai dit "oui le rond point c'est parfait". En fait non, y'avais pas grand monde, même s'il faisait déjà jour à 7 h du matin. J'ai donc marché en sens inverse pour revenir à l'entrée des 2 fois 2 voies, pendant 20 minutes. Et là, j'avais la rage, quelques voitures passaient mais ne s'arrêtaient pas, alors que j'étais à 5 km de l'arrivée. J'ai failli tous les insulter, mais ca n'aurait servi à rien. Une voiture s'arrêta à 200 m après moi, je n'ai pas su si c'était pour moi ou pas, mais j'ai couru avec le peu de force qui me restait, et je lui ai demandé de m'emmener à Limoges. Il s'agissait d'une jeune femme qui avait tout quitté sur un coup de tête.
Arrivé au centre de Limoges vers 7h45, quel bonheur quand j'ai vu la boulangerie ouverte un jour férié ! Puis 20 minutes de marche jusqu'à chez moi, complètement lessivé ^^
Bref, plus de 15 heures pour une étape qui n'en fait que 4.
Voilà, c'était ça mon road trip. Un putain de souvenir, croyez moi !