The end

 

Nouvelle interview de Bob Gale : 18 novembre 2003

Actualité concernant le cast & crew, les réunions de fans, les diffusions ciné...
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Nouvelle interview de Bob Gale : 18 novembre 2003

Postpar Manu R. McFly » 23 Nov 2003, 22:24

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Manu R. McFly
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Postpar FAB » 24 Nov 2003, 00:23

euh c pour kan la traduction en français lol :a13:
++
fab
- Parce qu'en plus vous fumez ?
- Marty j'ai vraiment l'impression d'entendre ma mère. (...) Quand j'aurais des enfants, je les laisserait faire tout ce qu'ils voudront. Absolument tout !
- Je devrais lui faire écrire ça noir sur blanc...
- Ouais, moi aussi !
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Postpar Manu R. McFly » 24 Nov 2003, 15:20

FAB a écrit:euh c pour kan la traduction en français lol :a13:
++
fab


Si quelqu'un se sent capable de la faire...
Moi j'ai absolument pas le temps, désolé.
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Manu R. McFly
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Postpar Continuum » 24 Nov 2003, 18:03

Manu R. McFly a écrit:
FAB a écrit:euh c pour kan la traduction en français lol :a13:
++
fab


Si quelqu'un se sent capable de la faire...
Moi j'ai absolument pas le temps, désolé.



J'ai traduit la première question. Si d'autres veulent en faire autant pour chaque question, et si Manu veut bien éditer son message pour montrer en temps réel la traduction, ça éviterait à une seule personne de perdre trop son temps, qu'en pensez vous ?

Je ne suis pas sur pour les phrases en jaune, si quelqu'un peut aider/confirmer

Merci à Pastounet pour ses précisions.

Box Office Mojo : Si vous pouviez revenir dans le temps, changeriez vous quelque chose à Retour Vers Le futur (BTTF )?

Bob Gale : Oui. Ce n'est pas comme si je n'avais jamais essayé de régler ce problème - et j'ai eu un chef de studio trés obstiné qui ne voulait pas faire ca - mais beaucoup de personnes ont été déçues par BTTF2, car il n'avait pas de fin. Il avait un cliffhanger*. Et à l'époque, les gens ne savaient pas qu'il allait y avoir une partie III. Aujourd'hui, on le saurait. Mais je voulais dire dans une campagne publicitaire pour BTTF2 qu'il s'agissait de la deuxième partie d'une trilogie, pour que les gens y aillent en sachant qu'il y avait une troisième partie et ne soient pas déçus par le cliffhanger final. Nous avons contrarié par mal de monde dans le public. Ils pensaient que c'était une chose minable à faire. Ca n'arrive plus parce que nous vendons les films dans des coffrets et tout le monde sait qu'il y a les parties un, deux et trois, mais en 1989, quand BTTF2 est sorti, le public n'était pas préparé à ça. S'il y avait une chose que je pouvais changer ce serait ça.

* cliffhanger : scène finale de suspens non résolue, fin ouverte.


BOM : Comment auriez-vous fini BTTF2 ?

Gale : La fin est excellente si les gens avaient su que c'était un cliffhanger. Mais, maintenant que je vois les films et il y a des choses qui me dérangent etc..., cette histoire de cinéastes qui retournent à leur travail et le changent - c'est fou. Le film est de son époque et, pour le meilleur ou pour le pire, c'est le film que nous avons fait. [Le réalisateur Robert] Zemeckis était très inflexible à ce sujet. Les films sont vraiment bons. Sont ils parfaits ? Non, rien n'est parfait. Mais ils sont assez parfaits.


BOM : Quel est le thème de base Retour vers le Futur ?

Gale : Que vous avez le contrôle de votre propre destinée. C'est à propos de la responsabilité personnelle. Et ce n'est pas juste parce que quelqu'un dit que quelque chose doit se passer d'une certaine façon, que ca se passera nécessairement ainsi. Doc Brown [joué par Christophe Lloyd] le résume à la fin de BTTF3 quand il dit "votre avenir est ce que vous en faites, alors faites qu'il soit bon."


BOM : Dans BTTF3, Marty affronte son ennemi, Buford "Molosse" Tannen, dans une scène de Western classique. Mais pourquoi Marty, qui fait d'abord face à son adversaire, évite une confrontation physique ?

Gale : Vous devez faire face à votre adversaire si cela signifie quelque chose - mais pas si c'est à propos de quelque chose de vraiment stupide. Les bagarres de bar ne sont pas héroïques. Ce n'est pas la même chose que d'affronter Darth Vader, qui est sur le point de détruire l'univers [et ce n'est pas comme si] des vies étaient vraiment en jeu. Si c'est juste un truc de macho, alors c'est stupide. Ce n'est pas important ce que les autres pensent [de vous].


BOM : BTTF est sorti en été, BTTF2 fin novembre et BTTF3 en mai. Êtes-vous satisfait de la sortie, de la promotion et des succès au box-office de chaque film ?

Gale : Bien sûr. Comparé à la façon dont les films sortent aujourd'hui, c'est incroyable de penser que BTTF, au cours de l'été 1985, était le film numéro un pendant 11 semaines sur 12. Ca ne pourrait jamais se reproduire. Notre deuxième week-end était meilleur que notre premier week-end, ce qui est significatif d'un grand bouche à oreille. National Lampoon's Vacation est sorti en août et il nous a sortis de la place de numéro un pendant une semaine et ensuite nous avons été de retour comme numéro un. La façon dont les films sortent aujourd'hui est tellement différente de la façon dont ils sortaient alors. Pour le premier BTTF, nous avions 1100 copies. [Voir le classement par week-end de BTTF]


BOM : Quel film de BTTF a été le plus amusant à faire ?

Gale : BTTF3. Nous étions en extérieur alors c'était agréable d'être loin du studio. Nous devions tous porter des chapeaux de cow-boy.


BOM : Pour lequel avez vous le plus de courrier ?

Gale : Le premier à juste titre. Il est complet en soi. C'est le le plus pur. C'est certainement le préféré du public. Mais BTTF2 et BTTF3 ont ce coté paradoxe temporel qui fait que nous recevons tout ce courrier du type, "comment se fait-il que ci et ça". Sur le DVD [coffret de la trilogie] il y a une FAQ [section des questions fréquemment posées] donc les gens peuvent trouver les réponses.


BOM : Quel votre souvenir préféré de BTTF avec Michael J. Fox ?

Gale : Le premier jour où Michael a travaillé après que [l'acteur] Eric Stoltz ait été renvoyé [Stoltz avait initialement été engagé pour jouer Marty McFly et avait travaillé sur BTTF pendant cinq semaines]. Cette première nuit [M. Fox] est venu sur le plateau. Juste de voir comment il était excité d'être là et sachant qu'il était vraiment Marty McFly.

Le voir intéragir avec Christopher Lloyd et l'équipe - il avait cette énergie contagieuse. Nous prenions une des décisions les plus difficiles et risquées que vous pouvez prendre en tant que réalisateur de film - remplacer votre acteur principal - et cette première nuit de tournage avec Michael J. Fox , nous avons su que c'était vraiment bon.


BOM : Qui était responsable du renvoi d'Eric Stoltz dans le rôle de Marty McFly ?

Gale : Bob [Zemeckis] montait le film en même temps qu'il filmait, et il a dit à [le producteur] Neil Canton et moi, après avoir examiné quarante minutes de montage [avec Stoltz dans le rôle de Marty] : "Je crois nous avons un problème - je veux que vous regardiez ça et me disiez ce que vous pensez." Alors nous avons regardé et nous avons dit, oui. Alors il l'a montré à [les producteurs] Frank Marshall et Kathy Kennedy et plus tard à Steven Spielberg et tout le monde a convenu que cela ne fonctionnait tout simplement pas. Nous avions voulu commencer avec Michael J. Fox mais [Fox jouait déjà Alex P. Keaton dans la série Sacré Famille sur NBC]


BOM : Qui a prévenu Eric Stoltz ?

Gale: Bob Z. Il a juste mis Eric devant l'extrait et lui a annoncé la mauvaise nouvelle.


BOM : Comment avez vous rencontré Robert Zemeckis ?

Gale : Nous étions camarades de classe à l'école de cinéma USC. Bob était la première personne que je rencontrais de ma vie qui avait l'album de la bande originale de La Grande Évasion, comme moi, la première bande originale de film que j'ai achetée. C'est encore l'un des plus grands films de guerre jamais faits. Nous avons commencé à traîner ensemble et à parler de films [que nous aimions] et à aller au cinéma. Il était du sud de Chicago et j'étais de St Louis, donc nous avons [tous les deux] eu une éducation bourgeoise. Nous avons commencé à faire des films chacun en respectant le travail de l'autre.

BOM : Qui à eu l'idée centrale de BTTF ?

Gale : Bob et moi avions toujours voulu faire un film sur le voyage dans le temps. Nous n'avions simplement jamais su comment le faire. J'étais à St Louis en visite chez mes parents pendant l'été 1980 lorsque La Grosse magouille est sorti et j'ai trouvé l'annuaire du lycée de mon père. Il avait été président de sa classe. J'ai repensé au président de ma classe, qui était quelqu'un avec qui je n'avais rien en commun, et j'ai commencé à réfléchir. Quand il etait au lycée, mon père était il un des ces supporters fanatiques et chauvins, ce genre de type que je ne supportais pas ? Et que se serait il passé si j'étais allé au lycée avec mon père - est-ce que j'aurais eu quelque chose en commun avec lui ou pas ? Ça aurait pu être quelque chose qui était dans un film sur le voyage dans le temps. Donc quand je suis revenu à L.A., j'en ai parlé à Bob, il a été emballé et il a dit "oui, je me demande si ta mère était au même lycée" et ça a simplement commencé à faire boule de neige à partir de là. Le secret de ce film de voyage dans le temps était de voyager, non pas un adulte, mais un gamin.


BOM : Donc l'idée centrale était de vous ?

Gale : Oui.


BOM : Mais vous et Zemeckis aviez déjà cette idée fixe de faire un film sur le voyage dans le temps ?

Gale : Exact. Bob et moi avons toujours été fascinés par la façon dont les gens se trompent en prédisant le futur et par ces images du futur que nous avons vu quand nous étions enfants. Vous savez, les voitures volantes, du genre Norman Bel Geddes [site Web], l'Art Deco, le style Futurama de General Motors. Alors nous avons pensé qu'il serait bien de faire un film où l'histoire a été changée pour aboutir à un monde qui ressemble à ça.

Et dans les premières ébauches de BTTF, c'est ce qui se passe, il n'était pas simplement question de changer la famille de ce type - le monde entier était changé parce que Doc Brown avait la technologie pour faire arriver les choses plus tôt. Mais les gens étaient vraiment mal à l'aise avec cette idée.


BOM : BTTF a-t-il été rejeté ?

Gale : Oui. 40 fois.


BOM : Qu'est ce qui a finalement déclenché la réalisation du film ?

Gale : Zemeckis a fait un hit appelé A la poursuite du diamant vert et il a pu ensuite faire le film qu'il voulait.


BOM : Pourquoi n'avez vous pas écrit A la poursuite du diamant vert?

Gale : C'était un scénario qui avait déjà été envoyé à Zemeckis. Il n'était pas développé. Il existait. Nous faisions la pré-production d'un film pour ABC, qui possédait un département films, et nous allions faire ce film de gangster, quand aprés cinq semaines de pré-production, ils ont arrété le financement. Zemeckis était vraiment déprimé parce qu'il voulait le réaliser, et il m'a dit : "Bob, je vais être obligé de prendre le prochain scénario décent qui se présente parce que je dois me sortir de là (?) et je ne peux pas me permettre de passer par le développement - et la difficulté d'écrire, développer etc." Et quand A la poursuite du diamant vert est arrivé, il a dit, "Je le fais."


BOM : Pourquoi avez vous laissé ouverte la possiblité d'une suite à BTTF3 ?

Gale : Nous ne l'avons pas fait, si? La fin de BTTF3 est un rappel de la fin de BTTF. La voiture s'envole à la fin de BTTF, et c'est le train qui s'envole à la fin de BTTF3.


BOM : Comment Steven Spielberg en est venu à s'intéresser à BTTF?

Gale : Steven avait été impliqué dans nos carrières [à MM. Gale et Zemeckis] depuis le début avec Crazy day, 1941, La grosse Magouille. Il avait lu BTTF dans sa première version, et il l'avait toujours apprécié. Il l'aurait fait tout de suite, mais nous avions peur qu'après cà, nous ayons été associés à Steven pour trois projets de suite et qu'aucun d'eux n'ait marché. Du coup, nous avions peur d'avoir la réputation d'être deux types qui n'obtiennent du boulot que parce qu'ils sont potes avec Steven Spielberg. Donc quand A la poursuite du diamant vert est devenu un succés sans que Steven n'y ait la moindre participation, Bob [Zemeckis] s'est dit, ok, retournons vers le type qui a toujours cru en nous et que nous apprécions. Mais c'était après E.T. [en 1982] et Steven était devenu un nom beaucoup plus important qu'avant E.T.


BOM : Comment avez vous choisi le nom Marty McFly?

Gale : Et bien, nous connaisions un type appelé Marty qui était assistant de production sur La grosse Magouille et ça sonnait comme un bon nom, bien américain. Et Zemeckis a juste dit, "que penses tu de McFly?"


BOM : Pourquoi avez-vous emmené BTTF dans l'Old West ?

Gale : Bob [Zemeckis] a proposé cette climax of the train (?) - c'était son inspiration. Il avait dit, "nous pouvons aller où nous voulons et je veux faire un Western." C'était ça : nous pouvons créer la période de notre choix, allons dans l'ouest et faisons les débuts d'Hill Valley.


BOM : Qui a engagé Mary Steenburgen dans le rôle de Clara, le flirt de Doc?

Gale : Quand nous parlions du type de femme qui tomberait amoureuse de Doc Brown, il ne restait qu'une personne.


BOM : Était-ce parce que Steenburgen avait joué dans le film de 1979 parlant de voyage dans le temps, C'etait Demain ?

Gale : Nous l'avions vu dans C'etait Demain. Dans En Route Vers Le Sud, Et nous étions de grands fans. Elle est formidable. Elle avait tout simplement this quirkiness (?) qui fait que nous pourrions la croire dans l'Old West et amoureuse de Christopher Lloyd. Chris la connaissait et nous a avoué qu'il avait toujours eu un petit béguin pour elle. Ca a marché à la perfection. Mary n'était même pas sûre qu'elle allait le faire - ce sont ses enfants qui lui ont dit qu'elle devait jouer dans un Retour Vers Le Futur.


BOM : Comment avez vous créé le coté science fiction de BTTF, y compris les dispositifs de voyage dans le temps de la DeLorean ?

Gale : Pour un film sur le voyage dans le temps, vous devez réfléchir au mécanisme du voyage dans le temps. [Dans les autres films sur le voyage dans le temps,] vous auriez vu des gens faire des voeux et tomber sur la tête mais nous voulions être technologiques. Mais alors vous devez réfléchir, c'est une machine, d'où vient-elle ? Une société l'a-t-elle fabriquée ? Est ce le gouvernement ? Le ministère de la Défense ? Nous nous sommes dit, non, non non - nous trouvions que ces idées étaient mauvaises. Le type qui a inventé la machine est ce type dont vous avez toujours entendu parler - celui qui a inventé l'allumette réutilisable et le moteur à combustion interne qui utilise 250 miles par gallon (X litres par 100KM ?) - toutes ces inventions légendaires qui n'existent pas mais auxquelles tout le monde voudrait croire. et ça aurait était un type excentrique qui l'aurait inventé dans son garage - Doc Brown. Donc le personnage de ce type qui invente cette chose dans son garage signifiait qu'elle devait avoir cette cool look /apparence cool(?), slapdash/faite à la va-vite(?). Dans la première ébauche, c'était juste une machine immobile, quelque chose du genre cabine temporelle. Mais Zemeckis est arrivé avec cette idée que ce serait bien d'utiliser une DeLorean parce qu'elle pourrait être prise pour une soucoupe volante. C'est venu comme ça. Ça se tient d'utiliser une voiture parce que ça donne du mouvement.


BOM : C'était conscient de faire du créateur de la machine un solitaire/individu/original/particulier(?) ?

Gale : Absolument.


BOM : Qu'y a-t-il dans les DVD Retour Vers Le Futur ?

Gale : Il y a les trois films, deux commentaires audios sur chaque, ceux avec Bob [Zemeckis] sont des séances de questions/réponses enregistrées à USC. Neal Canton et moi-même faisons des commentaires sur les scènes pour les trois films, donc vous en avez trés vite marre d'entendre ma voix. Il y a aussi des bétisiers, les bandes-annonces évidemment, les clips et un nouveau making-of de la trilogie. Chaque disque a une partie du making-of qui a été fait au moment du film. Et beaucoup de scènes coupées.


BOM : L'acteur Kirk Cameron présentait le making-of du coffret VHS...

Gale : Oui, c'est aussi sur le DVD. C'était une émission spéciale que nous avions faite pour faire la promotion de la sortie de la Partie III.


BOM : Dans les bonus des VHS, vous aviez inclus une scène coupée dans laquelle en 1950 Doc ouvre le poster central d'un Playboy et dit que le futur a l'air mieux. Pourquoi était-ce coupé ?

Gale : Seulement à cause de la durée.


BOM : Spielberg, le studio ou Pepsi ont-ils parfois insisté pour faire des changements contre lesquels vous étiez vraiment ?

Gale : Pepsi ne voulait pas de la blague sur le Tab* dans BTTF, mais c'est drôle, Tab [un soda light fabriqué par Coca-Cola Company] n'existe plus, donc aujourd'hui, les gens ne comprennent plus la blague. Dans le commentaire, j'ai du expliquer ce qu'était le Tab. Pepsi n'aimait pas ça, et nous avons juste dit, "Well, tough.(?)" Vous nous avez donné votre point de vue, mais vous n'allez pas nous dire ce qui doit être dans le film. [le président de MCA Universal Sid] Sheinberg voulait au même moment changer le titre [du film] en Le Cosmonaute de Pluton, ce dont je parle dans le DVD. Il trouvait que BTTF n'était pas un bon titre.

* voir différence VF/VO sur btahf.fr.st


BOM : Les suites des films Le Seigneur des Anneaux et Matrix ont été faites à la suite. Mais BTTF était parmi les premiers. En tant que série, has BTTF been given its due(?) ?

Gale : Pour les fans de BTTF, sûrement. On ne peut pas juger de la chose à son époque. Par exemple, Matrix fera-t-il plus recette ? Oui. Est ce que ça restera ? Non. Le premier, peut-être. Mais pas les suites. Le Seigneur des Anneaux restera sûrement parce que c'est inspiré d'un livre ayant beaucoup de fans.


BOM : Est-il vrai que BTTF faisait partie des premières franchises dont les suites ont volontairement été tournées simultatément ?

Gale : Oui. Bien sûr, Les Trois Mousquetaires et Les Quatre Mousquetaires ont été tournés en même temps [mais] [les acteurs et l'équipe] pensaient faire un seul film [et] les producteurs savaient ce que ça allait donner [deux films], donc c'est un précédent(?). Et lorsque [le réalisateur Richard] Donner a fait Superman, c'était censé être deux films.


BOM : BTTF a été parmi les premiers films à inspirer une attraction dans un parc. Maintenant, on transforme des attractions en films. Un commentaire sur cette tendance inversée ?

Gale : Aujourd'hui, les films sont si chers et tout le monde cherche tellement à maximiser leur potentiel qu'ils veulent essayer de trouver autant de familiarité and some sort of a brand name(?) que possible. Si c'est un bon film, vous seriez parfois surpris de savoir d'où il vient.


BOM : Que pensez-vous du placement de produit* ?

* Placement de produit / product placement : publicité qui consiste à promouvoir la vente d'un produit auprès du grand public en le présentant dans un film cinématographique ou à la télévision. Les produits montrés à l'écran reçoivent une approbation implicite de la part de l'assistance et une crédibilité plus élevée que les produits montrés dans les annonces. [Le grand dictionnaire terminologique]

Gale : La première fois que j'ai vu un placement de produit brillament utilisé était dans 2001 : L'Odyssée de l'Espace. Si vous vous souvenez, dans le port spatial, il y a un logo Bell sur le téléphone et il y a un vaisseau de la compagnie Pan Am, et donc tous ces trucs rendent le futur crédible parce que l'on se dit, "ah oui, toutes ces sociétés seront là [dans le futur]." Pourtant, et c'est assez intéressant, elles ne sont pas là. Nous avons utilisé le placement de produit dans les BTTF pour créer un sentiment de réalité. La raison pour laquelle les [scènes de] second plan ont l'air tellement bien dans BTTF à Hill Valley, c'est parce que nous avons mis de vraies marques - comme Texaco - sur les vitrines, ce que, avant ça, les gens n'avaient pas vu. On voit assez de séries où on n'arrive pas à voir la marque de céréales que le personnage mange, et, bon sang, ce sont des Cheerios des Corn Flakes ou autre chose. On ne boit pas un soda générique - on boit du Coca ou du Pepsi. On boit de la bière. Je me souviens que lorsque nous avions fait notre premier film, Crazy day, nous montrions une bouteille de Miller High-Life, et le personnage disait "Hé, nous avons toute une caisse de Miller High-Life," et le studio nous a dit que nous devions supprimer cette réplique. Nous avons demandé, "Pourquoi ? Nous n'insultons personne." Et [la réponse] c'était que Budweiser pourrait vouloir sponsoriser le film lors de son passage à la télévision. Nous avons répondu, "Et bien, c'est leur problème et le votre, mais nous n'allons pas modifier ça." Il faut utiliser des produits là où ça a un interêt. Il ne faut pas se mettre en quatre pour promouvoir un produit qui n'a aucun sens. C'est ça la différence.


BOM : En quoi les dessins animés de Walt Disney vous ont influencé ?

Gale : Je voulais dessiner et copier les images des livres Disney. Le premier film que je me souviens avoir vu étant enfant est Peter Pan. Et je regardais religieusement l'émission Disney, Le Monde Merveilleux de Disney. J'étais un fan de Disney. Ce qui était formidable avec cette émission c'était que Walt montrait l'envers du décor et comment les choses étaient faites - et que des gens dessinaient ces images et construisaient le Nautilus [le sous-marin du Capitaine Némo dans 20000 Lieues Sous Les Mers] - Toutes ces choses formidables - et après il y a eu la construction de ce parc d'attractions [Disneyland, ouvert le 17 juillet 1955] et je me souviens avoir regardé l'émission de Woody Woodpecker et il y avait une séquence durant laquelle on vous montrait l'envers du décor et comment étaient faits les dessins animés. J'ai toujours été fasciné par ça, et je suis sûr que tout ça a eu un effet instrumental(?) sur moi. Et puis les histoires de Disney sont tellement tight(?). Dumbo et Cendrillon sont de parfaits exemples de scénarios excellents.

BOM : Vos études à l'école de cinéma USC ont elles été inspensables à votre succés ?

Gale : Oui. J'ai connu Zemeckis - ce qui est trés important - et j'ai appris la discipline.

Dans notre cours 8mm, Nous devions faire un film 8mm toutes les deux semaines. Avoir une [telle] discipline qui vous est imposée - vous devez faire ci, vous devez faire ça - vous le fait faire. Une des choses les plus difficiles avec la création est d'avoir une ambiance où on est créatif mais où on arrive aussi à résoudre les problèmes : les deux vont ensemble. Donc on doit être capable de gérer le fait que l'illusion de la perfection que l'on recherche rencontre le vrai monde. Et ça m'a exposé(?) à d'autres fans de films en plus de Zemeckis et des professionnels d'Hollywood qui venaient [à l'USC] pour parler de films. Pendant le week end - rappelez vous que c'était avant la vidéo - ils projetaient quatre films le samedi et quatre le dimanche, alors j'ai pu voir tous les films de Frank Capra, d'Alfred Hitchcock et de John Ford, et des choses que je n'aurais jamais vu autrement - sauf peut être à la télévision - mais voir de telles copies, belles, pures, projetées, c'est autre chose.
Dernière édition par Continuum le 17 Mar 2004, 15:53, édité 8 fois.
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Postpar Continuum » 02 Mar 2004, 14:19

Alors, ca reste compréhensibe malgré le mot à mot ?
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Postpar Manu R. McFly » 05 Mar 2004, 16:03

Oh LàLà a écrit:Alors, ca reste compréhensibe malgré le mot à mot ?


Oui tres !!! D'ailleurs MERCI Ferrailleur d'avoir fait une partie de la traduction ! (personne ne te l'avait dit... :roll: )
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Postpar Continuum » 07 Mar 2004, 17:29

Merci pour tes encouragements Manu, du coup je continue un peu de temps en temps.

Question par question...
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Postpar Pastounet » 07 Mar 2004, 20:54

La traduction est très correcte.

Voici quelques précisions :

"Nous avons aliéné (?) beaucoup de gens dans l'assistance"
=> A remplacer par :" Nous avons contrarié par mal de monde dans le public".

"pendant qu'il le tirait (?)" => à remplacer par : "en même temps qu'il filmait" ("to shoot" signifie "tourner", "filmer" dans le jargon du cinéma et de la photographie)

"il y a des choses qui me font reculer et ainsi de suite (?)
=> "il y a des choses qui me dérangent etc."
CKHV, la voix de Hill Valley : "L'amicale des femmes au foyer organise une grande vente de gâteaux dans l'après-midi, de 2 heures à 5 heures, à la salle des fêtes."
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Postpar Continuum » 17 Mar 2004, 15:57

J'arrête là la traduction car la suite ne parle plus directement de BTTF et est un peu une promo de Interstate 60.

Qu'en pensez vous ?

Certains d'entre vous pourraient ils m'aider à traduire les fragments en jaune ? J'ai un peu de mal avec. Ou m'aider à corriger des fautes de français aussi.

Merci une nouvelle fois à Pastounet pour les précisions qu'il a déjà apporté.
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