The end

 

Retour Vers Le Futur IV : un scénario romancé et complet !

Forum destiné à parler d'un éventuel 4ème épisode...
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Postpar Vydok » 24 Juin 2010, 08:17

Quelle poursuite!!! Dommage qu'on perde le mythoque skate board.
Petite incohérence relevée:
Episode de la ruelle: si les poignées de la moto frottent sur les deux murs, la voiture ne pourrait pas passer du tout, vu la largeur (sauf si tu as oublié de dire que la voiture de Cliff avait les mêmes options que le Magicobus!!!)
To be concluded...
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Postpar Seventh Son » 24 Juin 2010, 09:33

Vydok a raison, c'est pas super logique :a13: Mais t'inquietes, ce n'est qu'un petit détail :a38:

Sinon, pour la phrase de fin, je m'attendais à tout sauf à ça ....
J'aurai plus plutôt mit : Je déteste le poissons :mrgreen:

Mais après, c'est ton choix et je le respecte.
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retour vers le futur 4

Postpar Future » 24 Juin 2010, 17:40

Bonjour

Félicitations pour toutes ces idées de scénarios, mais un peu triste tout çà. Une autre me vient à l'esprit. Clara écrit une lettre de Clara à Marty pour annoncer que Doc est gravement malade et qu'il faudrait le ramener en 1986 pour le soigner dans un hôpital qui pourrait lui sauver la vie. Cependant la locomotive à vapeur temporelle est sabotée par des malfaiteurs. Par chance, Doc remet à Clara tous les plans nécessaire à fabriquer une machine à voyager dans le temps...
Ceux-ci sont joints à la lettre que reçoit Marty...


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Postpar Marvin Berry Band » 24 Juin 2010, 20:14

Ah oui !!! Bien vu, c'est vrai qu'une phrase de fin faisant référence aux autres BTTF serait beaucoup plus judicieuse. Encore une petite modif à apporter !

Pour la largeur de la ruelle, en fait il y a 2 ruelles : une très petite et une un peu plus large... Voilà pour l'explication !

Et concernant le skate board, il avait déjà été "oubli" dans BTTF III donc je me suis dit que je pouvais m'en affranchir aussi !

Aller, chapitre suivant !
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Postpar Marvin Berry Band » 24 Juin 2010, 20:16

Chapitre 9

Il était tard. Peut-être deux, ou même trois heures du matin. Une ambiance décidemment curieuse régnait cette nuit là. Les nuages formaient d’étonnants motifs dans le ciel sombre. C’était comme s’ils se positionnaient en arcs de cercle, dont le centre n’était pas visible. De plus, des reflets verdâtres étaient perceptibles dans le firmament.
Marty, tout en conduisant, jetait de brefs coup d’œil vers ce ciel troublant. Cette vision, bien réelle cette fois-ci, lui rappela brusquement celle qu’il avait eue avant de frapper à la porte d’Emmet Junior, celui qui l’aida à installer le Convecteur Temporel Adaptable sur sa voiture. Cela était plutôt préoccupant, mais ce n’était pas la priorité du moment.
John pencha la tête sur le côté afin de sentir le vent sur son visage. Il fermait les yeux et se laissait porter, confiant, par les accélérations de la moto. C’était seulement la deuxième fois qu’il montait sur un engin à moteur avec seulement deux roues, pensa-t-il.
La première fois, c’était à la fin des années vingt. Il n’avait que dix-huit ans, et un de ses amis, pas le moins riche, possédait un auto-ped. Il y a quelques années, il était très chic de descendre les grandes avenues de New York, Londres ou Paris sur un auto-ped, se souvint-il. Ce curieux engin n'était pourtant en réalité qu'une trottinette à moteur pourvue de petites roues, pratiquement sans suspension, tractée par un faible moteur placé sur la roue avant, que le pilote, debout sur le plancher, dirigeait par un guidon.
John appréciait la vitesse, les motos, les voitures, et tout ce qui avait un moteur en général, puisque cela pouvait tomber en panne, et était par conséquent, selon sa définition, intéressants. Autant dire que, perché sur le garde boue de ce petit bolide, il était aux anges.
- Dis-moi, Paul, tu m’emmènes voir ta machine cassée, demanda-t-il à Marty en hurlant complètement, dans le but d’être entendu convenablement.
- Oui, John, c’est cela, répondit Marty, toujours surpris de se faire appeler Paul. Je t’emmène voir ma machine. En réalité, c’est une voiture. Mais je t’en parlerais tout à l’heure, conclu-t-il en criant lui aussi.
Quelques minutes plus tard, ils sortirent de la ville, et commencèrent à grimper une colline. Il n’y avait plus de route à cet endroit. La moto n’était pas à l’aise sur ce chemin de terre. Il valait mieux rouler doucement. Une fois en haut, Marty commença à rechercher l’emplacement où il avait dissimulé sa machine à voyager dans le temps. Seulement, tous les bosquets se ressemblaient à cet endroit. Après plusieurs minutes de recherches avec pour seule lumière le faible phare de sa moto, Marty commençait à s’inquiéter. Il se souvint subitement qu’il n’avait pas prit soin de cacher totalement la machine. Mais que se passerait-il si quelqu’un l’avait volée ? Ou encore pire, qu’adviendrait-il si quelqu’un l’avait utilisée pendant son absence ? Stressé, et se sentant coupable, il continuait les recherches, en vain. Se rendant à l’évidence, il décida de s’arrêter.
John était heureux de pouvoir enfin descendre. Il faut préciser que l’amortissement n’était pas non plus le fort des motos de l’époque. Mais lorsque l’on roule sur un chemin de terre assis sur le garde boue, c’est difficilement supportable.
- Alors, où est-elle, cette voiture, Paul ? J’ai hâte de commencer !
- Je l’avais cachée par ici, répondit Marty dépité, mais elle n’y est plus.
Les deux hommes observèrent un silence, puis Marty repris :
- Sans cet engin, je suis perdu ! Je dois absolument remettre la main dessus, et au plus vite ! Je suis certain que c’est encore un sale coup de la famille Tannen. Qui d’autre aurait pu faire ça… ?
Marty tournait maintenant en rond en marmonnant de courtes phrases dont John n’arrivait pas à comprendre le sens.
- C’est de cet engin là dont tu parles, signala John froidement, en montrant du doigt un bosquet d’arbres quelconque.

La machine grise était là, intacte, finalement plutôt bien camouflée sous d’épaisses branches feuillues. Marty ne se souvenait pas les avoir disposées de cette façon, mais peu importait.
- Génial, s’exclama Marty, c’est fantastique, tu l’as retrouvée ! Viens avec moi, on n’a pas une seconde à perdre !

Les deux compères s’activèrent à déblayer les branches disposées sur le véhicule temporel. Etonnement, John ne semblait aucunement surpris de se trouver devant un tel bolide. En effet, il scrutait la voiture, la touchait, se baissait, se relavait, mais ne posait aucune question, sauf celle-ci :
- Qu’y a-t-il de cassé exactement ?
- Par ici, je vais te montrer.
Marty pris place dans le siège passager tandis que John alla sans hésiter vers le côté conducteur. La lumière du plafonnier s’était allumée automatiquement. Ils voyaient à présent correctement le tableau de bord. Le McFly du futur inséra la clef de contact, démarra le moteur et le fit tourner un moment pour ne pas user prématurément la batterie. Au moment de la mise en route, John regarda Marty avec un sourire malicieux et des yeux béants. On aurait dit un enfant avec un nouveau jouet. Il examina de plus près les branchements, raccords et autres connections que son propre petit-fils avait réalisés quelques jours plus tôt avec l’aide de celui du Docteur Emmet Brown. Après quelques minutes de silence et d’observation, John annonça, avant de se mettre au travail :
- Je vais en avoir pour un bon moment, peut-être plusieurs heures…

Après plus de deux heures de travail, Marty, qui ne se sentait d’aucune utilité et qui, de surcroit, s’endormait assis sur son siège, décida d’aller marcher un peu. C’était le 5 juillet 1935, une des journées les plus longues de l’année. Le soleil commençait à poindre. Le jeune homme en déduit qu’il était probablement près de six heures du matin. Il marchait un peu au hasard, porté par la curiosité d’une fleure colorée, d’un arbre magistral ou d’un bruit intriguant, en essayant de ne pas trop s’éloigner de sa précieuse machine. L’atmosphère commençait à être très lumineuse et la journée à venir s’annonçait splendide. La teinte verdâtre qu’avait revêtit le ciel la nuit dernière avait disparue. Cependant, l’ambiance inquiétante semblait toujours présente. Il profita de ce moment de calme et de solitude pour réfléchir.
Il était malgrés tout heureux d’avoir fait ce périlleux voyage dans le passé. Il réalisa qu’il avait finalement vu beaucoup de gens qu’il connaissait, ou du moins dont il connaissait les descendants. Wallace Needles, probablement l’arrière grand-père de son collègue de travail, un personnage il faut l’avouer, doté d’un charisme impressionnant mais en apparence dénué de toute humanité ; le Lieutenant Strickland, dont la totalité de la famille semble vouer une passion sans bornes pour l’ordre et la loi ; Cliff Tannen, dans la parfaite lignée de sa famille de brutes écervelées, accompagné de son amie Katie, enceinte de Biff ; Emmet et ses sympathiques parents Karl et Marta ; William et Helen McFly, ses attachants arrières grands-parents ; et bien sûr John, son propre grand-père, qui tente difficilement et maladroitement de séduire la jolie Marie.
Pour une fois, il avait la sensation de ne pas avoir bouleversé le cours des choses. Excepté cette soirée agitée qui s’était finalement bien terminée, il pensait qu’il avait été relativement discret. Il n’avait pas révélé sa véritable identité et n’avait pas l’impression d’avoir définitivement modifié la vie de quelqu’un durant son séjour. Sauf évidemment Emmet, mais pour la bonne cause. Il lui avait finalement permis d’éviter un gros désagrément en lui évitant de boire de l’alcool devant ses jeunes camarades.
Ce n’était pas du tout le plan initial, mais si John arrive à réparer rapidement la voiture et si le retour vers le futur se passe correctement, ce voyage n’aura pas été un échec. Il n’a finalement rien bouleversé en venant ici en 1935, et n’aura qu’à retrouver son vieil ami et organiser à nouveau un voyage, en espérant que celui-ci n’échoue pas.
Soudain, une bruyante explosion résonna non loin de l’endroit où il rêvassait. Puis une deuxième et enfin une troisième, coup sur coup. Il savait bien que trois détonations suivaient systématiquement chaque déplacement temporel et savait donc ce que cela signifiait. Paniqué, et réalisant le risque qu’il venait de prendre en laissant quelqu’un seul avec sa machine à voyager dans le temps, notre héro se mit à courir à grandes enjambées en direction de la machine. Pendant sa course, il pensa à nouveau à la catastrophe que constituerait cette négligence de sa part. Lorsqu’il arriva à l’endroit où il avait quitté la voiture quelques dizaines de minutes plus tôt, il fut saisi de stupeur. Un quatrième coup de tonnerre éclata accompagné d’une flamme projetée du pot d’échappement, lorsque John, au volant de la Viper, donna un grand coup d’accélérateur. Au moment où Marty s’approcha, John, en toute décontraction, prit la parole :
- Paul, c’est vraiment une machine fantastique cette voiture ! Comme j’avais fini les réparations et que tu ne revenais pas, j’en ai profité pour aller voir le moteur de plus prêt.
- Ah oui, relança-t-il rassuré, pour en savoir plus.
- Et en fait, je me suis mis à bricoler un peu. C’est une mécanique incroyable, je n’avais jamais vu ça ! Je pense cependant que ce gros moteur a encore des capacités inexploitées, et je cherchais justement à les mettre en valeur. Mais là je crois que j’y suis allé un peu fort. La sonorité est plus agréable, mais les explosions à l’accélération et les flammes sortant du pot risquent d’endommager la mécanique. Mais pas d’inquiétude, je vais arranger ça en cinq minutes…

Marty, déconcerté mais apaisé, ne trouva rien de pertinent à répondre et laissa John, la tête à présent sous le capot, rétablir les réglages d’origine pendant que lui, s’apprêtait à inspecter les réparations. Il fallait avouer que le côté un peu brouillon de John n’aidait pas à le rassurer. Il semblait excité, faisait de grands gestes dans tous les sens et n’avait pas l’air d’être bien organisé pour réaliser un travail de qualité. Et pourtant.

Marty était très fatigué. Il n’avait pas dormi de la nuit et avait passé une soirée très mouvementée. Il ouvrit la lourde porte de sa Dodge Viper et se laissa littéralement tomber dans le siège conducteur. En quelques secondes, ses yeux firent le tour de l’installation qui rendait possible le voyage dans le temps. Le flux temporel, de couleur bleu, circulait de manière aléatoire, du moins en apparence, dans le tube en verre. Le cadran, qui servait à afficher les trois dates clés, provenance, destination et date actuelle, paraissait opérationnel. La filerie était très peu visible. John avait prit soin de dissimuler la connectique au maximum. Il s’était aussi soucié de fixer correctement le cadran temporel sur le tableau de bord, contrairement à Emmet Jr, qui avait fait une installation simple et basique, dont l’aspect esthétique final n’avait que peu d’importance.
Devant une telle vision, un sourire radieux apparu sur le visage encore juvénile de Marty. John est vraiment quelqu’un de bien, pensa-t-il. Lorsqu’il l’a rencontré pour la première fois, au bar, il pensait être tombé sur un homme sans intérêt, alcoolique et dénué de tout amour propre. Un homme à l’image de son propre père lorsqu’il était jeune, un caractère faible et une personnalité presque insignifiante. Mais en fin de compte, c’est cet homme qui aujourd’hui, va lui permettre de rentrer enfin chez lui. Il était finalement prêt pour son prochain grand voyage dans le temps, celui qui lui permettrait de pouvoir à nouveau réfléchir à la façon de retrouver Jennifer, sa femme, son grand amour.

Il sortit du véhicule alors que John fermait le long capot en signalant fièrement :
- Ca y est, tout est rentré dans l’ordre. La voiture fonctionne bien, et surtout, toute ton installation électrique à l’intérieur est remise en état. D’ailleurs, je n’ai pas bien compris à quoi tout cela pouvait bien servir, mais je suppose que ce ne sont pas mes affaires. De plus, me dévoiler la nature de tes activités dans cette ville et tes projets ne faisait pas partie de notre accord. En tout cas Paul, une chose est sûr, cet engin ne ressemble en rien au véhicule de tournée d’un musicien !
- C’est vrai, répondit Marty, je n’ai pas tout dit sur le but de mon voyage jusqu’ici. Mais comme tu l’as compris, je ne peux malheureusement pas t’en dire plus. Avec regret, je vais devoir m’en tenir strictement à notre marcher. Mais à propos de cet accord que nous avons passé, voici ce que je compte faire concernant Marie. Je vais…
- Non, Paul, coupa-t-il. J’ai bien eu le temps d’y réfléchir pendant que j’effectuais les réparations. Je ne veux pas que tu m’aides à séduire Marie. Je dirais même que je ne souhaite rien en retour. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me disait que je devais t’aider, que c’était important, autant pour toi que pour moi. J’ai eu la sensation que c’était presque un devoir.
- C’est possible, acquiesça Marty avec un sourire retenu.
- De plus, j’ai vu le regard de Marie tout à l’heure lorsque je t’ai aidé à démarrer la moto, et lorsque j’ai réparé le micro de Monsieur Needles. Quelque chose a changé. Ce regard m’a redonné espoir. J’ai vu que moi aussi je pouvais impressionner une fille comme elle. Je n’ai peut-être pas les qualités qu’ont la plupart de ses amis : je suis un piètre danseur, je ne suis pas un beau parleur et je n’ai pas beaucoup d’argent, mais j’ai pris conscience que d’autres choses pourraient lui plaire.
- Oui, John, c’est exact, je suis sûr que tu as ta chance avec elle. Tu dois prendre confiance en toi. Tu as des capacités exceptionnelles, et tu devrais plus les mettre en avant.
- Je vais essayer, Paul, je te le promets. Je ferai de mon mieux.
- Tu sais, John, je dis toujours que lorsque l’on veut vraiment quelque chose, on finit toujours par l’avoir !
- Je vais essayer de garder cette phrase en mémoire. C’est très gentil, je te remercie beaucoup pour tous tes conseils.
- Non, merci à toi, corrigea Marty. C’est tout de même grâce à toi si je m’en suis sortit hier soir, et aussi grâce à toi si aujourd’hui je vais pouvoir repartir d’où je viens avec ma voiture. Je veux que tu saches que je n’oublierai jamais tout ce que tu as fait.

Les deux hommes, qui s’étaient finalement rendu service mutuellement au cours de cette soirée du 4 juillet 1935, se serrèrent longuement la main. Marty, les yeux brillants, était vraisemblablement très ému. Il n’eut pas le temps de dire un mot. John le rassura en ajoutant :
- Ne t’inquiète pas pour la moto, je vais repartir avec, et je la rendrai à son propriétaire dès que possible. Maintenant, je dois y aller, je vais rentrer me reposer un peu, la nuit a été longue. Bon voyage Paul, et à bientôt peut-être !
- Oui, à bientôt, répondit Marty en agitant lentement et de manière un peu ridicule la main au dessus de sa tête.

John démarra sa moto et prit le chemin en sens inverse, en direction du centre ville. Marty regardait son propre grand père, plus jeune que lui de quelques années, s’éloigner et disparaitre alors qu’il descendait la colline. Pour lui, l’émotion était très forte, et il trouvait très cruel de ne pas pouvoir la partager.

Il devait maintenant se concentrer sur son départ imminent. Lorsque John et la moto ne furent plus visibles du tout à l’horizon, Marty se retourna. Le visage fermé et le regard sévère, il se dirigea d’un pas décidé vers la machine à voyager dans le temps.
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Postpar qwerty » 24 Juin 2010, 20:21

J`adore !
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Vous dites que vous avez fabriqué une machine à voyager dans le temps... à partir d'une Delorean ?
Salut, si t'est nouveau, présente toi ici Bienvenue
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Postpar Vydok » 25 Juin 2010, 08:13

Excellent cette idée de coopération entre John et Marty, même si cela me parait un peu gros de la part d'un "bricoleur" de réparer une système de voyage dans le temps qu'il ne connait pas. Peut être pourrait tu corriger cela en faisant en soret que Marty emmène avec lui le manuel de montage avant de partir...

J'ai relevé une autre incohérence: il ne me semble pas qu'en 1935-36 Biff naisse déjà: en 1955 il est dans la même classe que Georges, né en 1938, le 1er avril. Il devrait avoir le même âge à peu près, en tout cas être né la même année...
To be concluded...
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Postpar Seventh Son » 25 Juin 2010, 10:51

Plusieurs choses à propos de se chapitre :
- tu as dû oublié de mettre un titre à ton chapitre :a12: Mais ça c'est pas grave :a38:
- Autrement, c'est un question que je me pose depuis le début du scénario :
l'âge de Marty.

Lorsque notre cher Marty perd Jennifer il doit avoir (à peu près) 40 ans !?
(1985 = 17 ans ---> 2005 = 37 ans)
Or à la fin de ce chapitre tu dit que : " Marty regardait son propre grand père, plus jeune que lui de quelques années " alors que John n'a que 17 ou 27 ans (je ne me rapelle plus exactement :roll: )

Et quand tu dis "plus jeune que lui de quelques années ", tous de même 10 ou 20 ans de plus :a12:

Voilà, merci de ta réponse
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Postpar Marvin Berry Band » 27 Juin 2010, 22:07

Salut !

C'est vrai que déterminer l'âge des protagonistes n'a pas été chose facile, et je ne garantis pas que tout soit parfaitement exact. cependant, je peux répondre à vos questions.

En effet, dans mon scénario, Marty a 37 ans. Je ne dévoile pas l'âge exact de John dans le livre, mais je peux vous dire qu'il a 26 ans (né en 1909).

Ensuite, George McFly est né en 1937 et Biff en 1935. Ils sont en effet dans la même classe en 1985 mais on peut imaginer que Biff a eu un cursus scolaire plus difficile que le père de Marty.

Concernant la réparation de la voiture un peu trop facile, je vais essayé d'arranger ça !

Voici la suite...
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Postpar Marvin Berry Band » 27 Juin 2010, 22:09

Je dirais même, voici la fin !!!... En attendant l'épisode V...
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Postpar Marvin Berry Band » 27 Juin 2010, 22:14

Chapitre 10

LE PASSE RESSURGIT

Marty pénétra dans sa voiture et faisait maintenant face au volant. Il devait à présent programmer la date de son retour. Ne sachant pas réellement où il se situait géographiquement, il pensa qu’il serait bon de chercher un endroit un peu reculé afin de ne pas attirer l’attention. Cette précaution valait autant pour le départ que pour le retour. Il se retourna et fouilla derrière son siège. Quelques secondes après, il sortit victorieusement une vieille carte routière. C’était celle qu’Emmet Jr lui avait confiée juste avant son départ. Il la déplia sur le volant. A l’aide de son index, il commença par tenter de se repérer. Pour cela, il cherchait des noms familiers et parlait à voix haute :
- Alors, où puis-je bien me trouver… Hill Valley est là… Ici se trouve la ligne de chemin de fer.

Il suivait la ligne ferroviaire du doigt lorsqu’il s’arrêta sur une curiosité.
- Ravin Clayton ? Tiens, tiens, étonnant… Je pensais que le ravin avait changé de nom lorsque Doc a évité la chute de Clara, sa bien aimée…

Soudain, la porte de la voiture s’ouvrit et Marty, qui sentit presque instantanément deux grosses mains agripper le col de sa chemise, fut violemment soulevé et éjecté hors de son véhicule. Face contre terre, il secoua la tête pour reprendre ses esprits. Avant même de la soulever pour pouvoir identifier son agresseur, il aperçu un auto-ped, cet ancêtre du scooter, par terre, non loin de l’endroit où il avait été projeté. Lorsqu’il put enfin se redresser, l’impitoyable Cliff était là, debout devant lui :
- Je t’ai cherché toute la nuit, et j’ai fini par te retrouver, sale vermine ! Cette fois-ci, tu ne m’échappera pas avec une de tes entourloupes. Tu vas payer !
Il prit deux pas d’élan et asséna un coup de pied aussi soudain que brutal dans le ventre de Marty, resté à genoux au sol.
- Ca, c’était pour ma décapotable, lança-t-il.
Puis, en montrant l’auto-ped du doigt, il ajouta :
- Et ça, c’est pour m’avoir obligé à utilisé cet engin ridicule.
Mais avant qu’il puisse frapper Marty une nouvelle fois, un homme surgit de derrière un buisson, et flanqua un terrible coup de barre métallique derrière le crâne de Cliff. Celui-ci resta figé quelques secondes, les yeux rivés sur son cauchemar ambulant avant de s’écrouler pesamment à ses pieds, inconscient. Marty, ne comprenant plus ce qu’il était véritablement en train de se passer et ne sachant pas à quel personnage il avait à faire, restait là, immobile, prostré au sol.
Quand il parvint enfin à se redresser, l’agresseur de Cliff était devant lui. La première chose qu’il remarqua, c’est l’objet que l’homme avait utilisé pour frapper le jeune Tannen. C’était en réalité une sorte d’emboîtement de cylindres doré de différents diamètres, ressemblant à s’y méprendre à un télescope. La personne qui lui faisait maintenant face n’était nul autre que l’homme en marron, celui qu’il avait aperçu à plusieurs reprises depuis son arrivé en ville. Il portait toujours son chapeau masquant parfaitement une partie de son visage. Il plia son téléscope tel un samouraï qui rangerait son sabre dans son étui, puis annonça :
- Marty ! J’ai quelque chose pour vous, suivez-moi !
- Quoi ?
- Par souci de discrétion, je me suis garé un peu plus bas. Prenez votre machine et suivez-moi. Nous n’avons plus de temps à perdre.
- Mais… Attendez ! Qu’est-ce que ça veut dire ? Et qui êtes-vous ? Comment pouvez-vous connaître mon nom ?
- Je vous expliquerai tout cela loin d’ici, nous ne pouvons pas prendre le risque d’attendre le réveil de Cliff.

L’homme se retourna et marchait à présent d’un pas pressé vers le bas de la colline. Marty, abasourdi et désarçonné, ne savait plus quoi faire. Sachant que de toute façon, il ne devait en aucun cas rester ici plus longtemps, il sauta en voiture, démarra et avança dans la direction de l’homme en marron. Celui-ci venait d’arriver à proximité de sa voiture, une grande limousine grise, dans laquelle il entra en soulevant son long manteau afin de ne pas s’assoir dessus.
Les deux voitures grises descendaient la colline lentement. Une fois en bas, la limousine tourna à gauche. Marty, plus intrigué que tranquillisé, décida finalement de le suivre. La voix de l’homme ne lui avait pas inspirée de danger particulier. Et après tout, se dit-il pour se rassurer, il venait de lui sauver la vie.
Quelques kilomètres plus loin, la limousine prit de nouveau à gauche, emprunta un chemin de terre peu praticable, puis s’immobilisa. Marty, garé juste derrière, restait dans sa voiture, se sentant plus en sécurité qu’à l’extérieur. Il scrutait prudemment l’homme à travers la lunette arrière et se préparait à faire marche arrière au cas où les choses tourneraient mal. Aussitôt, l’homme baissa son carreau et fit un geste de la main signalant au jeune homme qu’il devait le rejoindre à bord de sa limousine. Marty fut brusquement poussé par un élan de spontanéité. Il ouvrit la porte de sa voiture et se dirigea lentement vers la portière du côté passager de la grande voiture grise. Après une grande respiration, il ouvrit la porte.
- N’ayez crainte, cher ami, prenez place, nous allons être tranquille pour bavarder quelques minutes ici, lança l’homme sur un ton amical.
- J’accepte, répondit Marty en s’asseyant, mais je veux que vous me disiez enfin qui vous êtes.

L’homme ôta son chapeau. Il avait les cheveux blonds, mi-long, tombant légèrement sur les oreilles, et des yeux très bleus. Il devait avoir à peine une cinquantaine d’années, et son visage ne semblait pas totalement inconnu. Ses traits ne reflétaient en tout cas aucune animosité. De façon plutôt amusante, il souleva même le menton, avec un sourire forcé, comme pour demander à Marty s’il le reconnaissait. Ce dernier, confus, s’excusa :
- Désolé, mais je ne vois pas du tout qui vous êtes…
- Je suis Verne ! Verne Newton Brown ! Nous nous somme déjà rencontré, il y a bien longtemps. Enfin, plus longtemps pour moi que pour vous j’imagine, dit-il en rigolant.
- Quoi ? Vous êtes le fils de Doc ? Je veux dire, le Doc du futur, mon ami ?
- Exactement ! Mais je ne suis pas étonné que vous ne m’ayez pas reconnu. Après tout, la dernière fois que l’on s’est vu, je n’étais qu’un enfant.
- Oui, s’écria Marty, c’était lorsque vous êtes passé me dire bonjour en 1985 à bord de la locomotive volante !
- C’est cela.
L’homme marqua une pause, posa son chapeau sur le profond tableau de bord, puis reprit :
- Quant à moi, je vous ai très facilement reconnu en ville hier soir. Je tiens à vous préciser que je n’avais pas prévu d’interférer dans vos plans. Mais par vos graves négligences, vous m’y avez obligé.
- Comment ça ?
- Patience, je vais y venir...

A ce moment précis, le visage de Verne se para subitement d’un ton sérieux, presque grave. Il se retourna et attrapa, sur le siège arrière, une petite sacoche posée à côté d’une sorte de bonnet en fourrure munie d’une queue. Cette sacoche était en cuir noir fermée par une sangle et une boucle argentée. Il la posa sur ses genoux. Une petite chaîne était accrochée à la sangle en cuir. Sur cette chaîne était fixée une étiquette. Sans l’ouvrir, il regarda Marty dans les yeux et commença :

« J’ai perdu votre trace lorsque vous êtes parti en moto avec John. Je vous ai cherché toute la nuit, en gardant un œil sur Cliff. J’ai finalement pensé que la meilleure façon de vous retrouver était de le suivre. Je me suis dit que cette grosse brute me mènerait certainement à vous. Et fort heureusement, je ne me suis pas trompé. Ce fut long, mais j’ai finalement réussi. Cependant, j’ai dû utiliser la violence pour vous arracher à ses griffes, et ce ne fut pas sans mal, car j’ai horreur de faire usage de la force. Je préfère de très loin la discussion et la négociation. Mais je ne vous ai pas cherché toute la nuit pour vous parler de mes centres d’intérêt.
Le Docteur Emmet Lloyd Brown Senior, votre ami mais aussi mon illustre et regretté père, nous avait tous mis très tôt dans la confidence au sujet des voyages spatio-temporels, mais sans jamais vraiment rentrer dans les détails. A la mort tragique de mon frère Jules il y a trente ans, il m’a livré une partie de ce qu’il savait sur ces voyages. J’avais dix-sept ans et j’étais plus bouleversé par la perte de mon grand frère que par ces révélations. De plus, je dois vous avouer que je ne suis pas un scientifique de la trempe de mon père. Certes, les sciences ne me laissent pas indifférent, mais mon métier, ma passion et je dirais même ma raison de vivre, c’est l’écriture.
Maintenant, vous en savez un peu plus sur moi. Mais ce n’est évidemment toujours pas la raison pour laquelle j’ai tout fait pour vous retrouver. Comme je vous l’ai dis tout à l’heure, j’ai quelque chose pour vous. Et je vous demande la plus grande attention.
Cette sacoche en cuir m’a été remise par mon père le 21 novembre 1928, quelques semaines avant sa disparition. Il avait presque cent dix ans lorsqu’il nous a quittés ma mère et moi. Il est vrai que les opérations de rajeunissements effectuées dans le futur l’avaient bien conservé. Pourtant, ce soir là, il était couché dans sa chambre, souffrant. Il n’avait pas bougé de son lit depuis plusieurs jours, ce qui était très étonnant et inquiétant pour l’homme actif et énergique qu’il était. Il passait son temps à griffonner sur des feuilles de papier. Mais, contrairement aux plans et croquis qu’il dessinait habituellement, il semblait que c’étaient des lettres qu’il était en train de rédiger à présent. Il demanda à Clara, ma mère, qui prenait divinement soin de lui, de quitter la chambre pendant une heure ou deux pour me parler seul à seul.
Il m’annonça qu’il était arrivé à la fin du voyage, comme il disait, et qu’il allait me donner ses dernières volontés. Celles-ci devaient être respectées à la lettre. Il me donna une valise et me demanda de l’ouvrir devant ses yeux. Elle contenait cette sacoche et plusieurs autres identiques. Les seuls éléments qui les différenciaient étaient ces quelques mots notés sur chaque étiquette. Il me signala d’un ton ferme que je ne devais sous aucun prétexte les ouvrir. Je n’avais en effet uniquement le droit de consulter les vignettes fixées sur chacune d’elles. Après en avoir lu plusieurs, mon père me donna une photo de vous et m’indiqua qu’un jour, vous apparaîtriez peut-être en ville. Si cela survenait, mon rôle était de bien observer les évènements et agir en fonction de leur évolution. Et si certains évènements bien précis se présentaient, cela s’signifiait qu’une défaillance s’était produite. Je devais simplement, dans l’un de ces cas, vous retrouver dans les plus brefs délais et vous donner la sacoche avec l’étiquette correspondante à l’évènement en question. Cela m’a parut bien simple en apparence, et aussi bien abstrait. Cette nuit, je me suis rendu compte, à mes dépends, que vous retrouver était loin d’être simple, mais les quelques mots notés sur cette étiquette me paraissent toujours aussi abstrait. Je n’ai jamais pus percer tous les secrets et les mystères de mon père.
Je crois que je ne vous apprendrais rien en vous disant qu’Emmet était un homme très prévoyant, et ne laissait que très peu de place au hasard. Les accidents de la vie, m’a-t-il dit, vous pousseraient peut-être un jour, d’une façon ou d’une autre, à reconstruire une machine et à venir essayer de modifier ou rectifier certaines choses dans le passé. Sachant que, avec tout le respect qu’il vous devait, vous aviez toujours eu des difficultés à penser en quatre dimensions, il craignait ce qu’il est vraisemblablement en train de se passer.
Mais je crois que je vous ai bien assez fait patienter. Je ne vous en dis pas plus, un jour ma verve me perdra. Il est grand temps d’agir. Prenez cette sacoche et ouvrez-la. »

Marty, encore sous le choc du récit de Verne, se saisit de la besace en cuir avec hésitation. Il fut d’abord surpris par son poids. Elle était très légère et semblait même presque vide.

L’inscription sur l’étiquette était :

« Ciel nocturne verdâtre »

Il dégagea la sangle de la boucle en argent et ouvrit la sacoche. Seule une longue enveloppe se trouvait à l’intérieur. Elle était fermée et cachetée du sceau « E.L.B. ».
Celle-ci n’avait jamais été ouverte. Il l’ouvrit avec hâte, déploya la lettre pliée en trois et baissa d’abord les yeux pour lire le nom de l’expéditeur. Puis, avec un sourire non dissimulé, commença à lire à voix basse.

Mon cher Marty,

Si tu lis cette lettre, cela signifie que j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle à t’annoncer. La bonne, c’est que l’homme qui est avec toi est là pour t’aider et que tu peux lui faire une confiance totale. La mauvaise, et non des moindre, c’est que tu es en train de provoquer un paradoxe temporel. Oui, je parle bien de ces dysfonctionnements qui peuvent anéantir l’univers tout entier.
Par tes actions, tu as directement ou indirectement modifié un élément essentiel qui fait qu’à ce moment précis, la situation est une invraisemblance. Tu as malheureusement créé un grave trouble dans le continuum espace-temps, et c’est à toi de rétablir l’équilibre normal des choses. Mais ce ne sera peut-être pas simple. C’est pourquoi je demande à mon fils Verne de t’aider dans cette mission de première importance.

Bonne chance.

Ton éternel ami,
Emmet.


Emu et attristé, Marty confia la lettre à Verne qui commença à son tour la lecture pendant qu’il essayait de réfléchir et de trouver quelle était la dramatique maladresse qu’il avait commise. Marty s’adressa à Verne lorsque celui-ci reposa la lettre :
- Qu’ai-je bien pus faire de si stupide pour provoquer un paradoxe temporel ?
- Mais, pourquoi veut-il que je vous aide, répondit Verne complètement à côté.
- Comment ? Je ne comprends pas, repris le jeune homme.
- Je ne souhaite absolument pas m’embarquer dans ce genre d’aventure. Je ne suis pas prêt. Non, c’est impossible. Pourquoi me demande-t-il cela ?
Le pauvre homme semblait totalement abasourdi par la requête de son père. Il tremblait et paraissait littéralement perdu. Marty, rassurant, posa sa main sur le bras de Verne et lui dit :
- Vous n’avez pas à m’aider si vous ne le souhaitez pas. C’est en effet ce que Doc souhaitait, mais c’est d’abord à moi de trouver la solution et de régler le problème. Je serais heureux si vous décidez de m’aider, mais je ne veux surtout pas vous forcer la main. Et Doc non plus, j’en suis certain.
- Non, mon père a raison, Marty. Je ne peux pas vous laisser seul dans cette mission. Vous avez besoin d’aide et je suis ici l’unique personne à pouvoir vous en donner.
Après un instant de réflexion, son visage s’éclaircit, et en regardant Marty droit dans les yeux, il conclu de manière grandiloquente :
- Moi, Verne Newton Brown, fils de l’éminent Docteur Emmet Loyd Brown, ai décidé solennellement, en cet instant, de vous apporter, mon cher Marty McFly, tout mon savoir et toute l’aide qui sera nécessaire à l’accomplissement de cette lourde tâche que vous venez de recevoir.
- Euh… Je n’en demandais pas tant, mais je suis très heureux que vous ayez fait ce choix, répondit timidement Marty, un peu déconcerté par l'étonnante tirade de Verne. Ce dernier, sur un ton énergique, lança :
- Mettons-nous tout de suite au travail. Je n’ai pas encore la clé et la solution de votre problème, mais je crois l’avoir identifié.

« Le soir, mon père nous parlait souvent de sa vie, ses expériences et de son enfance. Comme souvent, les mêmes histoires revenaient assez régulièrement C’est ainsi que ma mère, mon frère et moi-même connaissions la plupart d’entre elles par cœur. L’une d’entre elle ne m’avait pas particulièrement marquée à l’époque, mais je n’ai pas pus m’empêcher d’y repenser depuis hier soir.
Il disait souvent que l’école et les études, de manière générale, le passionnaient. Mais lorsqu’arrivait l’heure de la récréation, c’était pour lui beaucoup moins facile. Il avait en effet de graves difficultés à s’intégrer à un groupe, parler avec ses petits camarades du même âge, ou tout simplement se faire des amis. Vous connaissez très bien mon père, et il n’est donc nul besoin d’entrer plus dans les détails de ce problème. Sa différence était bien sûr la cause principale de ces difficultés. C’est alors qu’il s’est petit à petit replié sur lui-même. Ou plus exactement, ce trouble l’a incité à se consacrer totalement aux études, puis aux sciences. Ses problèmes relationnels avec les enfants de son âge l’ont en fait poussé vers les sciences, qui sont tout de suite devenus une passion, puis un métier et même une raison de vivre.
Mon père s’est toujours sentit différent. Non pas au dessus ou en dessous des autres, mais juste à côté. Très loin à côté en réalité. Il ne se souvenait pas exactement comment s’est arrivé ou comment la rupture progressive avec la société s’est opérée, mais il se rappelait parfaitement d’un élément déclencheur. Une petite déconvenue qui provoqua ou au moins accéléra sa mise à l’écart et par conséquent son adoration des sciences.
Il racontait donc très souvent qu’un soir de fête, lorsqu’il était jeune adolescent, il est allé rejoindre quelques camarades qui s’amusaient un peu à l’écart. Ceux-ci, expliquait-il, lui ont fait boire un demi verre d’alcool. Il tomba, resta évanoui pendant plusieurs minutes et fut par la suite la risée de tous les jeunes de son âge.
En changeant l’alcool par de l’eau, vous avez certes permis à votre ami Doc d’éviter de se ridiculiser devant ses camarades. Mais surtout, vous avez modifié le cours normal des choses. Emmet ne sera pas aussi mis à l’écart qu’il aurait dû l’être, ne s’adonnera pas aux études et aux sciences comme cela aurait dû être le cas, et ne construira certainement jamais de machine à voyager dans le temps...
Mais alors que faites-vous donc ici si Doc n’invente et ne fabrique jamais cette machine ? Et moi, pourquoi suis-je ici, en 1935, alors que mon père n’est qu’un enfant ? Un enfant qui était sensé réaliser de grandes choses, mais qui ne le fera sans doutes jamais. A cause de vous. »

Sur ces mots très dur, Verne resta figé, les yeux grands ouverts, le regard cloué sur celui de Marty, et les sourcils haut perchés, comme aurait pus le faire son père. Le jeune homme restait quant à lui bouche bée. Il ne savait quoi répondre. Suffoqué, il réalisa à cet instant l’ampleur et l’étendue de son erreur. Il se sentait honteux.
Après quelques secondes de silence, il retrouva l’assurance, l’audace et la volonté qui le caractérisait, et d’un ton résolu, annonça à Verne :
- Je refuse de vous impliquer plus dans cette histoire ! Je pars seul, et tout de suite !
- Mais, comment… Je ne saisi pas bien. Vous n’avez plus besoin de mon aide ?
Marty commençait à rassembler des affaires et à préparer la voiture à un nouveau déplacement temporel. Il courait dans tous les sens mais prit le temps de répondre à Verne :
- Je dois prendre mes responsabilités. J’ai créé un problème et suis dans l’obligation de le résoudre, mais vous en avez déjà beaucoup fait. Je ne veux pas vous faire prendre plus de risques.
- Mais… Qu’allez-vous faire ?
Il était maintenant au volant de son véhicule spatio-temporel, et avant de fermer la portière, conclu avec un sourire crispé :
- J’ai mon plan d’action en tête. Et mon ami Doc m’aidera à le peaufiner. Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi. A bientôt peut-être !

Il pianota sur l’écran de contrôle relié au Convecteur Temporel Adaptable et la date 14 JUN 1905 s’inscrivit. Il fit demi tour, roula quelques minutes avant de trouver une route suffisamment longue pour atteindre les quatre vingt huit miles à l’heure, puis accéléra violemment. Peu avant les quatre vingt dix, la Viper trembla et des ondes électromagnétiques l’entourèrent. Marty et sa diabolique machine disparurent soudainement en laissant deux larges traînées enflammées sur la route.


Suite au prochain épisode…
“Les voyages dans le temps sont trop dangereux. Je ferais mieux de me dévouer à l’autre grand mystère de l’humanité: Les femmes!”
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Postpar qwerty » 28 Juin 2010, 07:36

Bizarre, pour le dernier paragraphe j'ai en tête une musique bttf qui collerai super bien avec le texte. Je vais relire avec la musique :a38: !
1,21 gigawatt !
Vous dites que vous avez fabriqué une machine à voyager dans le temps... à partir d'une Delorean ?
Salut, si t'est nouveau, présente toi ici Bienvenue
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Postpar Seventh Son » 28 Juin 2010, 13:07

T'as oublié juste un dernière petit chose à la fin du dernier paragraphe :
TO BE CONCLUED .... :mrgreen:

Sinon, je posterai dans la journée, un lien ou l'on peut télécharger tout ton scénario en fichier PDF :a38:
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Postpar Seventh Son » 28 Juin 2010, 19:54

Voici le lien pour télécharger le scénario : http://rapidshare.com/files/403536120/S ... TTF_IV.pdf

Pour ceux qui ne savent pas s'y prendre :

1. Cliquer sur le lien
2. Une nouvelle page s'affiche, cliquer sur le bouton "Free User" à droite
3. Puis cliquer sur "Download" au centre de la page

4. Si vous possédez "Adobe Reader" : Cliquer sur "Ouvrir avec Adobe Reader"


ou


4. Si vous ne posséder pas "Adobe Reader", le télécharger à cette adresse : http://www.01net.com/telecharger/window ... 14537.html. Puis une fois après l'avoir télécharger puis installé, Cliquer sur "Ouvrir avec Adobe Reader"


Voilà, voilà ....
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Postpar qwerty » 28 Juin 2010, 20:35

belle mise en page :a38: !
1,21 gigawatt !
Vous dites que vous avez fabriqué une machine à voyager dans le temps... à partir d'une Delorean ?
Salut, si t'est nouveau, présente toi ici Bienvenue
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Postpar Seventh Son » 28 Juin 2010, 21:45

Merci :a38: En tout cas vivement BTTF V :a12:
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Postpar Gabloqc » 03 Juil 2013, 18:54

Seventh Son a écrit:Merci :a38: En tout cas vivement BTTF V :a12:


Ça fait déjà 3 ans... où est-il, ce BTTF 5 ?? :d01:
- J'essaie de me détendre....
= SMACK! =
- C'est drôle... quand je vous embrasse.... c'est comme si j'embrassais.... mon propre frère !
- Non... c'est parfaitement logique, au contraire !
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Re: Retour Vers Le Futur IV : un scénario romancé et complet

Postpar JENNYTOTHEFUTURE » 01 Juil 2014, 15:10

Je viens de lire ce scénario, il est super!
Surtout avec Paul McCartney (mon artiste préféré :D )
"Road? Where we're going we don't need, road..."
- D.Emmett L Brown, 1985
:delo:
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Re: Retour Vers Le Futur IV : un scénario romancé et complet

Postpar mcflymarty » 03 Aoû 2014, 20:22

moi tous les sénario bttf 4 j'aime bien
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Re: Retour Vers Le Futur IV : un scénario romancé et complet

Postpar Visiteur » 17 Déc 2016, 03:22

Cela fait 6 ans et demi maintenant..
Si quelqu'un pouvait dire à Marvin Berry Band de bien vouloir poster son BTTF 5, je lui serais extrêêêêêêmement reconnaissant.
La fin du 4 donne vraiment envie de connaître la suite. :)
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