Doc aperçut enfin devant lui le grand panneau de Lyon Estates, le futur quartier résidentiel de Hill Valley. Il avait les jambes lourdes comme du plomb. Il avait l'impression d'avoir pédalé toute la journée. A la réflexion c'était effectivement ce qu'il avait fait, non ? Mais que se passait-il ? Il y avait deux véhicules rangés devant le panneau. Quelqu'un avait-il découvert la DeLorean ? Doc oublia ses misères musculaires. La peur avait pris le relais, et il se mit à pousser de toutes ses forces sur les pédales.
Comme il se rapprochait, il vit que le premier véhicule, une camionnette, portait le nom de "Ranch des Deux Pins", peint grossièrement sur le flanc. En dessous, on pouvait lire "Otis Peabody, propriétaire." Ah oui, le vieux Peabody, arboriculteur de son état. Sa présence laissait présager le pire. Surtout quand l'autre véhicule appartenait à la police !
Doc s'arrêta sur sa bicyclette à quelques pas des deux hommes.
Peabody, homme sec et nerveux, le fusil dans une main, un magazine dans l'autre, s'adressait au policier avec force gestes.
- C'était une soucoupe volante, j'vous le dis ! criait-il. Descendue de Pluton ! Exactement comme celle-ci ! Il agitait le journal sous le nez de l'autre, et Doc remarqua avec amusement qu'il s'agissait d'un illustré pour la jeunesse, "CONTES DE L'ESPACE" !
Le policier, d'un caractère placide, paraissait sceptique.
- Je l'ai vue descendre ! Juste quand le jour se levait ! insistait Peabody.
Bon sang ! pensa Doc. Une soucoupe volante ! A l'aube. Ce ne pouvait être que la DeLorean ! Mais à en juger par ce qu'en disait le vieux Peabody, la voiture n'avait pas été encore découverte. Et dire qu'elle se trouvait juste derrière le panneau !
- Mais je vous dis qu'il n'y a rien dans le coin qui ressemble à ce que vous racontez, monsieur Peabody, répondit le policier. Vous vous êtes fait des idées.
Peabody secoua énergiquement la tête.
- Non, mon beau monsieur ! Cet engin de malheur a atterri quelque part par ici. Et c'est le même bandit de l'espace qui a démoli ma grange la semaine dernière. C'est pourquoi je vais rester ici, à l'attendre de pied ferme. Il brandit son fusil. Et je vais en faire une passoire, de cet extra-terrestre !
Rester ici ? Faire une passoire de qui ? Doc descendit de son vélo et s'approcha nonchalamment des deux hommes.
- Bonsoir, messieurs ! lança-t-il en leur souriant. Vous parliez bien d'une soucoupe volante ? demanda-t-il au fermier. Moi aussi, je l'ai vue, figurez-vous ! Il désigna la direction d'où il arrivait. Je l'ai vue il y a quelques minutes à peine, et elle a filé de l'autre côté de la ville !
Peabody grogna de satisfaction. Il savait bien qu'il n'avait pas rêvé !
- Merci bien, monsieur ! dit-il à Doc en se hâtant de monter dans sa camionnette. Allez, pieds plats, lança-t-il au policier, dépêchons-nous avant que ce diable nous échappe !
Le policier courut à sa voiture, tandis que Peabody démarrait déjà.
Doc attendit que les deux véhicules eussent disparu pour regarder non sans appréhension derrière le panneau publicitaire.
Ouf ! Elle était bien là, leur précieuse machine.
Puis il s'inquiéta de ce que devenait Marty.
Le temps passait, et même pour Doc Brown, cela avait parfois de l'importance.
Il vient de lui voler son portefeuille !
Marty s'empresse de prévenir Doc : Doc ! C'est gagné, je l'ai !
Doc lui répond : Bonté gracieuse ! Bravo Marty ! Dès que j'aurai rechargé le générateur de fusion, je passe te prendre sur le toit du gymnase du lycée.
Marty rétorque : Sur le toit. Bien reçu !
Peabody : Je l'ai vue descendre ! [...] Cet engin de malheur a atterri quelque part par ici ! Et c'est le même bandit de l'espace qui a démoli ma grange la semaine dernière ! C'est pourquoi je vais rester ici, à l'attendre de pied ferme ! Il brandit son fusil. Et je vais en faire une passoire, de cet extra-terrestre !
Party McFly a écrit:Bonjour, et en ce qui concerne le journal, est-ce qu'il apparaît dans la trilogie?
FAB a écrit:Géniale cette histoire ! Et savez vous s'il y a une scène coupée quelque part ? D'où tirez vous ce synopsis ? Cette trilogie m'étonnera toujours, décidément, toujours de nouvelles choses à découvrir !
Ah oui c'est dans le livre officiel ! C'est fascinant quand même qu'il y ait ainsi une scène coupée dont on n'avait pas entendu parler pendant toutes ces années et qui ressurgit de nulle part ! Je suis sûr qu'il en existe plein d'autres pour le 3 avec Bufford Tannen ! J'en mettrais ma main à couper !Mc P. Manu a écrit:FAB a écrit:Géniale cette histoire ! Et savez vous s'il y a une scène coupée quelque part ? D'où tirez vous ce synopsis ? Cette trilogie m'étonnera toujours, décidément, toujours de nouvelles choses à découvrir !
Il doit bien y avoir une scène coupée quelque part mais pas encore révélée à ce jour. Un peu comme pour les images d'Éric Stoltz qui tournaient depuis des années avant qu'on ait droit à quelques vidéos ;)
L'histoire de cette scène est tirée du livre officiel. Merci à Pastounet pour les extraits concernés ;)
Mc P. Manu a écrit:Notamment cette scène ou Doc et Marty ramènent la Delo à l'atelier avec les chevaux :)
THE 1885 DELOREAN SNEAK
The excised sequence saw Doc and Marty transport the DeLorean into town, jury-rigged on wagon wheels to help navigate the rugged terrain. "We figured audiences would accept that Doc and Marty found a way to get the DeLorean from the cave back to his workshop," explains Gale, and so the scene was cut.
Mc P. Manu a écrit:Vraiment magnifiques ces photos de BTTF.com ! Mais je ne trouve pas la section du site où sont ces photos, tu les as trouvé où Bastien13 ?
Ce n'est pas l'histoire exacte, on en parlait à plusieurs reprises avec Pastounet dans ce forum ;)
La scène se passe juste après celle où Strickland confisque l'almanach des sports (en fait la couverture, celle-ci renfermant la revue de charme Oh là là).Doc aperçut enfin devant lui le grand panneau de Lyon Estates, le futur quartier résidentiel de Hill Valley. Il avait les jambes lourdes comme du plomb. Il avait l'impression d'avoir pédalé toute la journée. A la réflexion c'était effectivement ce qu'il avait fait, non ? Mais que se passait-il ? Il y avait deux véhicules rangés devant le panneau. Quelqu'un avait-il découvert la DeLorean ? Doc oublia ses misères musculaires. La peur avait pris le relais, et il se mit à pousser de toutes ses forces sur les pédales.
Comme il se rapprochait, il vit que le premier véhicule, une camionnette, portait le nom de "Ranch des Deux Pins", peint grossièrement sur le flanc. En dessous, on pouvait lire "Otis Peabody, propriétaire." Ah oui, le vieux Peabody, arboriculteur de son état. Sa présence laissait présager le pire. Surtout quand l'autre véhicule appartenait à la police !
Doc s'arrêta sur sa bicyclette à quelques pas des deux hommes.
Peabody, homme sec et nerveux, le fusil dans une main, un magazine dans l'autre, s'adressait au policier avec force gestes.
- C'était une soucoupe volante, j'vous le dis ! criait-il. Descendue de Pluton ! Exactement comme celle-ci ! Il agitait le journal sous le nez de l'autre, et Doc remarqua avec amusement qu'il s'agissait d'un illustré pour la jeunesse, "CONTES DE L'ESPACE" !
Le policier, d'un caractère placide, paraissait sceptique.
- Je l'ai vue descendre ! Juste quand le jour se levait ! insistait Peabody.
Bon sang ! pensa Doc. Une soucoupe volante ! A l'aube. Ce ne pouvait être que la DeLorean ! Mais à en juger par ce qu'en disait le vieux Peabody, la voiture n'avait pas été encore découverte. Et dire qu'elle se trouvait juste derrière le panneau !
- Mais je vous dis qu'il n'y a rien dans le coin qui ressemble à ce que vous racontez, monsieur Peabody, répondit le policier. Vous vous êtes fait des idées.
Peabody secoua énergiquement la tête.
- Non, mon beau monsieur ! Cet engin de malheur a atterri quelque part par ici. Et c'est le même bandit de l'espace qui a démoli ma grange la semaine dernière. C'est pourquoi je vais rester ici, à l'attendre de pied ferme. Il brandit son fusil. Et je vais en faire une passoire, de cet extra-terrestre !
Rester ici ? Faire une passoire de qui ? Doc descendit de son vélo et s'approcha nonchalamment des deux hommes.
- Bonsoir, messieurs ! lança-t-il en leur souriant. Vous parliez bien d'une soucoupe volante ? demanda-t-il au fermier. Moi aussi, je l'ai vue, figurez-vous ! Il désigna la direction d'où il arrivait. Je l'ai vue il y a quelques minutes à peine, et elle a filé de l'autre côté de la ville !
Peabody grogna de satisfaction. Il savait bien qu'il n'avait pas rêvé !
- Merci bien, monsieur ! dit-il à Doc en se hâtant de monter dans sa camionnette. Allez, pieds plats, lança-t-il au policier, dépêchons-nous avant que ce diable nous échappe !
Le policier courut à sa voiture, tandis que Peabody démarrait déjà.
Doc attendit que les deux véhicules eussent disparu pour regarder non sans appréhension derrière le panneau publicitaire.
Ouf ! Elle était bien là, leur précieuse machine.
Puis il s'inquiéta de ce que devenait Marty.
Le temps passait, et même pour Doc Brown, cela avait parfois de l'importance.
La scène qui suit est celle où Marty se retrouve dans le bâtiment à la recherche du bureau de Strickland pour récupérer ce qu'il croit être l'Almanach des sports.
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