The end

 

Scènes coupées ou "alternées" de la trilogie

Parlons de la trilogie, ses détails, ses incohérences...
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Scènes coupées ou "alternées" de la trilogie

Postpar Rémi L. Brown » 30 Nov 2013, 18:56

Je crée ce sujet pour recenser TOUTES les scènes coupées de la trilogie, de celles tournées et présentes sur les bonus DVD ou Blu-Ray jusqu'à celles présentes dans la novélisation et d'autres médias. Ce serait aussi intéressant de recenser les scènes qui devaient êtres différentes de la version finale comme les scènes présentes dans la novélisation ou dans d'anciens scripts.

Les scènes qui étaient différentes dans d'autres versions du scénario ou celles qui ont été changées avec l'arrivée de Michael J. Fox sont précédées de la mention "Scène alternative".

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[Scène alternative] Un début très ... différent !

Cette photo très rare est issue d'une scène alternative, au début de Retour vers le futur. La scène a été tournée avec Eric Stoltz en tant que Marty McFly et se passe au lycée, dans le bureau de Strickland.
Par la suite, avec l'arrivée de Michael J. Fox, la scène a été abandonnée au profit de la nouvelle scène d'ouverture telle que nous la connaissons dans le garage de Doc.

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Ces deux photos montrent Strickland en train d'épier la conversation téléphonique entre Marty et Doc, ce dernier ayant appelé son ami directement au lycée.

Voici un large extrait du roman qui reprend cette première version du scénario :
une famille d'Américains moyens dans une banlieue tranquille, juste après dîner. Le père lit le journal du soir, sans se douter le moins du monde de ce qui va arriver. La mère fait la vaisselle, sans savoir que son petit univers va exploser en débris atomiques dans quelques secondes. Les enfants font leurs devoirs, dans leur chambre, pour la dernière fois. La force la plus terrifiante jamais créée par l'homme s'apprête à déferler sur eux…
Cinq… Quatre… Trois… Deux… Un"
Sur l'image suivante, une espèce de tornade blanche d'une puissance inouïe s'engouffra dans la pièce. Les corps se désarticulèrent en accéléré. On vit des têtes, des bras et des jambes tournoyer un instant avant de disparaître. En un éclair, cette maison sereine s'était transformée en un magma rugissant de lambeaux de chair déchiquetée, de bois broyé, de briques liquéfiées et d'éclats de verre. Tout pris feu et fut aspiré par une espèce de trou noir qui sembla se dissoudre dans l'atmosphère torturée. Un long moment de silence pesant s'ensuivit, l'atroce déflagration s'amenuisant en doux écho surnaturel de fin du monde.
La classe ne se montra pas particulièrement impressionnée par ce film catastrophe. Pas la plus petite manifestation de peur ni d'étonnement. Les élèves ne se sentaient carrément pas concernés. Mais le narrateur poursuivait vaillamment son commentaire. Le film datait de 1955.
"Vous venez de voir de quelle façon l'énergie atomique peut détruire une société qui n'a pas encore appris à la maîtriser. Et c'est pour cette raison que nombre de nos contemporains se sont violemment élevés contre toute forme d'utilisation de cette énergie. Mais il est trop tard pour revenir en arrière, d'ailleurs les bienfaits qui en naîtront surpasseront de loin ses pouvoirs négatifs. Elle pourrait bien, un jour, remplacer l'énergie électrique classique…"
La majorité des lycéens n'écoutaient ce discours pontifiant que d'une oreille. Il faut dire qu'ils avaient déjà vu le film et qu'il était tard dans l'après-midi, l'attention se relâchait. Ils rêvassaient en silence, certains griffonnant sur le dos de leur cahier… Le plus culotté et le plus débrouillard de la classe écoutait du rock au casque. Les yeux pratiquement fermés, il devait lutter pour ne pas battre la mesure avec son pied, mais il s'accommodait de cette légère frustration en chantonnant tout doucement les paroles.
Je veux qu'tu m'aimes…
"… Les savants pensent qu'avant l'an 2000, plus de la moitié des foyers des États-Unis fonctionneront à l'énergie atomique…"
Je veux te tenir dans mes bras… tout contre moi…
"Il y aura des voitures atomiques, avec un moteur de la taille d'une noix, des vaisseaux spatiaux qui pourront naviguer un an sans qu'on ait besoin de les recharger. Des engins interplanétaires sortiront enfin de la galaxie, ramenant ainsi la science-fiction à la réalité pure.
Donne-moi encore une chance… Allez, lève-toi, et accorde-moi cette danse…
"Nous n'échouerons pas."
Encore une dernière danse…
La musique du générique de fin s'arrêta, suivie par le petit bruit caractéristique des projecteurs de super huit… et par le solo aigu et dynamique :
Encore une dernière danse…
Une vingtaine de têtes pivotèrent en direction du chanteur. Malheureusement, l'une d'entre elles était celle de Mr Arky, le professeur de physique. Son intuition lui souffla qu'il ne pouvait s'agir que de Marty McFly, mais sa forte myopie l'empêchait de noter certains détails. Par exemple, il ne vit pas Marty ôter prestement ses écouteurs et les glisser dans le livre creux qui contenait un super walkman. Il ne remarqua pas davantage le sourire complice que le même Marty échangea avec Jennifer Parker, une adorable jeune fille de dix-sept ans.
- Qu'est-ce que c'était, McFly ? attaqua-t-il.
- Rien, monsieur. je disais juste que j'espérais qu'on nous accorderait une dernière chance.
- Évidemment !
Après l'incident, Mr Arky ne cessa de surveiller le jeune homme, prêt à lui fondre dessus au premier signe d'arrogance. Théoriquement, chanter en classe aurait dû suffire, mais pour une simple phrase, il pouvait passer l'éponge. A moins qu'il n'ait chantonné davantage… Arky se mit donc à fixer McFly de son air le plus sévère, espérant provoquer des aveux à retardement. Il n'obtint de la part du petit ange à la frange châtaine qu'un défi muet, mais affiché. Il y eut un moment de flottement, avant que Mr Arky trouve une sortie honorable… A court d'imagination, il enchaîna sur le film.
- Bon, comme vous avez tous pu le constater, on n'a pas toujours pensé que du mal de l'énergie atomique. Vous avez aussi…
Il fut interrompu par le son cristallin qui précédait toutes les annonces de l'établissement :
"On demande Marty McFly au bureau… susurra la voix d'aéroport. Un appel téléphonique urgent pour Marty McFly… On demande Marty McFly…"
- Ça doit être mon agent, glissa Marty à Jennifer, assez fort pour que tout le monde en profite.
Il se montra suffisamment adroit pour ne pas bouger de son siège avant d'y avoir été invité. Quand Arky lui fit signe de filer, il se leva prestement, ramassa ses bouquins, et disparut sans demander son reste.
Dans le large couloir qui courait entre les classes, il ne savait pas trop s'il devait se réjouir d'échapper à l'exposé rasoir, ou s'inquiéter de cet appel qu'on avait bien dit urgent. Qu'est-ce que le sort pouvait bien lui mijoter ? Un accident, une mort dans sa famille ? Depuis dix-sept ans, sa vie avait toujours coulé tranquillement, sans le moindre incident désagréable. Il n'avait fait aucun rêve prémonitoire ces derniers temps et de plus, il se voulait optimiste invétéré. Aucune raison, donc, de s'inquiéter. Pourtant sa belle humeur s'enraya subitement : "Et si l'audition de mon groupe de rock était annulée ?" C'était vraiment la seule calamité digne de ce nom qu'on puisse lui annoncer !
- Ahh ! Pourvu qu'ce soit pas ça ! gémit-il tout haut.
Et il s'aperçut qu'il s'était mis à courir.
Son groupe était tout pour lui. Le moyen d'exister très fort, de briller, de se faire des amis, d'influer sur les autres. Il savait pertinemment qu'il avait un talent fou, et que la possibilité de devenir une rock star n'était pas exclue, mais il avait l'impression de frôler le désastre pour mieux basculer d'un seul coup dans l'euphorie la plus inouïe… Là, il vivait des moments hyper intenses qu'il ne retrouvait nulle part. La seule idée de se rebrancher sur cette sensation de légèreté infinie l'excitait, il avait l'impression que sa musique envahissait l'espace, gommant toute autre réalité.
Bien sûr, il adorait Jennifer. Elle était très belle et ils s'éclataient bien ensemble… mais la musique comptait davantage pour lui. Peut-être que ça changerait dans l'avenir, mais pour l'instant, Jennifer et le groupe de rock étaient deux mondes bien séparés.
Le bureau de l'intendance était très calme, les secrétaires qui tapotaient toute la journée ne risquaient pas l'infarctus… ! On ne lui prêta pas la moindre attention quand il arriva. Au bout de trente secondes, bouillonnant d'impatience, il toussota pour s'éclaircir la voix.
- Il y a un appel urgent pour moi, risqua-t-il.
Une dame d'une cinquantaine d'années, plutôt replète, lui fit signe de prendre la communication sur son poste, et s'éloigna avec une politesse affectée, sûrement pour ne pas faire mine d'écouter une conversation privée.
C'est d'abord la voie autoritaire et désagréable de Gerald Strickland, le censeur, qui répondit à Marty à l'autre bout du fil pour lui passer son correspondant. Visiblement, vu le ton suspicieux du vieux râleur, Marty allait devoir se justifier. Ce cerbère quasi septuagénaire se prenait carrément pour un gardien de prison. Il savait parfaitement que les étudiants se payaient sa tête derrière son dos et qu'ils le considéraient comme un tyran. Mais devant lui, personne ne soufflait mot. Et il semblait goûter tout particulièrement ces moments où "ces petits frimeurs" voyaient leur univers menacé par un interrogatoire surprise. Le sadique intégral !
Espionnant le jeune homme derrière la porte entrouverte de son bureau, Strickland écouta la conversation sur son poste.
- Allô ? redit Marty, un peu agité.
- Marty, c'est moi ! fit l'autre voix.
- Doc !
Doc ? Le censeur s'en étrangla presque. Était-il possible qu'un médecin téléphonât à ce jeune crétin pour l'informer d'une urgence réelle ? Doc… Non, le surnom était trop familier pour qu'il ne s'agisse pas d'un copain de longue date. Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien avoir d'aussi urgent à lui raconter pour l'appeler au lycée ?
- Je t'ai déjà mille fois d'jamais m'appeler ici, poursuivait Marty.
- Je sais, admit Doc, mais il fallait absolument que je te joigne.
- Mais pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ?
- Tu verras. Écoute, est-ce que tu peux me retrouver à la ferme Peabody vers une heure et quart ?
- La ferme Peabody ? Mais c'est où, ça ?
- Excuse-moi ! Je veux dire au centre commercial !
Je continue à appeler cet endroit la ferme Peabody ! Mais je suppose que tu es trop jeune pour l'avoir connue.
Marty jeta un bref coup d'oeil à la pendule murale.
- Mais il est déjà plus d'une heure et quart ! s'étonna-t-il.
- Je veux dire une heure et quart du matin.
- En pleine nuit ?
- Oui.
Gerald Strickland sourit : quelle que soit "l'urgence" en question, elle aurait pu attendre l'heure de la sortie ! Il ne s'était donc pas trompé ! Il voyait toujours aussi clair dans les manoeuvres naïves de ces petits voyous !
- Mais pourquoi ? insista Marty.
- Je viens d'avancer d'un seul coup, et j'ai besoin de ton aide.
- Tu peux pas m'en dire un peu plus tout de suite ? demanda Marty, tout excité.
Le censeur en bavait de curiosité. Mais dans quoi ce garnement était-il allé se fourrer ?
Mais le dénommé Doc n'avait apparemment rien d'un pigeon. Il refusa de livrer la moindre information.
- Écoute, dit-il simplement, tu auras tous les détails en temps voulu.
- O.K., répondit Marty.
- Oh ! Marty, bonne chance pour ton audition de cet après-midi !
- Mais… ? Comment ? Tu étais au courant ?
Doc avait déjà raccroché.
Strickland raccrocha aussitôt, jaillit de son bureau, et rattrapa Marty qui poussait déjà la porte battante.
- Une minute, dit le censeur.
Marty s'arrêta et lui jeta un regard sans expression.
- Oui ?
- Tout va bien chez vous ?
- Ça va.
- Alors puis-je vous demander ce qu'il y avait de si urgent ?
- C'est trop compliqué à expliquer, éluda Marty.
- J'ai tout mon temps, répliqua l'autre, fielleux.
Marty déglutit longuement pour se donner le temps d'inventer un truc plausible.
- Voilà, j'ai une tante dans le Wisconsin. Et un oncle. Ils sont tous les deux à l'hôpital depuis leur accident de voiture il y a quinze jours. Mon oncle téléphonait pour me dire qu'on allait réopérer ma tante.
- Et ta soeur ? rugit Strickland.
- Pardon ?
- J'ai dit : "Et ta soeur !" Vous n'avez pas plus de tante et d'oncle dans le Wisconsin que moi de cousine tahitienne ! Il s'agissait d'un coup de fil personnel, McFly. Et vous savez très bien que les élèves ne peuvent utiliser la ligne de l'école qu'en cas d'urgence.
- Oui. Mais c'était très urgent. Dans un certain sens…
- Je ne pense pas, McFly.
- Bon, peut-être pas pour moi, mais pour la personne qui m'appelait.
- Ça ne change rien.
- Ah oui ? railla Marty. Et comment savez-vous que ça n'était pas important ?
- Parce que j'ai écouté toute la conversation sur mon poste, dans mon bureau.
Marty sentit ses oreilles chauffer.
- Mais c'est de l'espionnage ! tempêta-t-il. C'est carrément illégal !
- Ce n'est pas de l'espionnage, une légère indiscrétion tout au plus. Mais de toute façon, vous êtes actuellement au lycée, et la loi, c'est moi. Et toute personne qui ose vous appeler sans motif valable ne vous rend vraiment pas service. Dites à Doc de ma part qu'il ne s'est pas conduit avec vous en ami.
Marty resta un instant sans voix. Strickland en profita pour revenir à la charge, subitement porté par une intuition fulgurante.
- Ce n'était pas le professeur Brown, par hasard ?
La consternation qui se lisait sur le visage du jeune homme lui démontra qu'il ne s'était pas trompé. Il avait identifié l'interlocuteur - le prof Brown, dit "Doc" -, l'excentrique notoire de la ville, un enfant qui n'avait jamais grandi, selon Strickland.
- Laissez-moi vous donner un conseil, ajouta-t-il. Doc Brown est une vraie calamité. Un cas. Un homme dangereux, sans nul doute.
- Peut-être pour vous, répondit Marty. Moi, je ne vois pas les choses comme ça.
- Vous êtes inconscient, McFly, et vous vous croyez plus fort que les autres !
Marty restait imperturbable. Les remarques du vieux sadique, il n'en avait vraiment rien à faire. Voyant qu'il n'avait pas atteint son but, le censeur en rajouta.
- Vous êtes bien le fils de votre père, lâcha-t-il, méprisant. Un frimeur, doublé d'un flemmard !
Marty pâlit. Ce vieux rat avait touché la corde sensible. Ça le mettait toujours en boule qu'on le mette dans le même sac que son père. Si l'un de ses semblables s'était permis ce genre de réflexion, il l'aurait mouché sur-le-champ. Là, il était difficile d'en faire autant, et il se contenta de regarder ailleurs, l'air songeur.
- Excusez-moi, dit-il, mais je vais rater mon cours.
Il se retourna prestement et se dirigeait vers la porte quand Strickland le rattrapa et l'agrippa par l'épaule. Marty fut déséquilibré et en lâcha ses livres, qui tombèrent bruyamment par terre. Au beau milieu, son gros manuel de sciences naturelles s'était ouvert, et le walkman avait glissé hors de sa cachette.
Marty se précipité pour les ramasser, tentant de faire écran entre le walkman et le censeur. Trop tard, le vieux l'avait repéré.
- Vous connaissez le règlement, dit le sadique avec un mauvais sourire. Pas de matériel sonore dans l'enceinte de l'établissement. Vous aurez donc une semaine de colle.
Marty était vert. Il commença à protester puis se rendit à l'inévitable.
- Bien, monsieur.
- Une semaine de colle qui commence aujourd'hui, poursuivit l'affreux.
- AUjourd'hui ? s'étrangla Marty. Mais c'est impossible ! J'ai une audition avec mon groupe ! Il faut absolument que j'y sois à quatre heures !
Autant supplier un requin d'aller croquer ailleurs. Strickland fixait sa victime avec ses yeux chassieux traversés d'éclairs de jubilation intense.
- Une audition, hein ? Eh bien, il semblerait que vous fussiez sur le point de la rater.


Et pour compléter, trois images des coulisses prises pendant le tournage de cette scène :

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Merci à Pastounet pour l'extrait de la novélisation et les photos.

Papa, essaie de dire NON au moins une fois !



Marty quitte sa chambre
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Cette scène est présente sur le bêtisier de RVLF1, elle montre Marty quittant sa chambre pour rejoindre Doc au centre commercial.

Publicité pour les cigarettes Sir Randolph



Cette publicité montre un chirurgien vantant les mérites de la cigarette, de la marque fictive "Sir Randolph" en particulier, après une opération. Elle aurait être diffusée au moment du repas chez les Baines, en 1955. Marty, venant des années '80, période où tout le monde essaye d'arrêter de fumer et où les publicités pour l'alcool et le tabac sont interdites, est stupéfait de voir une telle publicité.
N.B: Le docteur de la publicité est incarné par John McCook, qui jouait "Eric Forrester" dans la série Amour, Gloire et Beauté.

Extrait de la novélisation

Cette scène se passe chez les Baines, lors du dîner.

- J'espère que tu aimes la viande ? lui demanda Stella.
"Il y a des choses qui ne changent jamais", songea-t-il.
- Oh oui, pas de problème, répondit Marty.
- Tu peux t'asseoir ici, lui proposa Lorraine en lui désignant la chaise voisine de la sienne.
L'assiette de Marty était déjà pleine de purée de pommes de terre, de macaroni, de fromage et de viande. La réplique parfaite de son menu de la veille en 1985 !
Tous commencèrent à attaquer le dîner, excepté Lorraine , qui se contentait de picorer, de trier, de faire la fine bouche. Marty se demanda à quel moment la chipoteuse était devenue boulimique.
La télé fonctionnait à plein régime. On était obligé de crier pour s'entendre. Marty regardait l'écran, fasciné. A un moment, un chirurgien apparut en gros plan et annonça, souriant : "Après avoir enduré la tension énorme de trois opérations d'affilée, j'ai besoin de me détendre. Alors, j'allume une Sir Walter Randolph. Je sais que mon pur tabac virginien me détendra les nerfs, me redonnera l'énergie nécessaire pour passer une agréable soirée…"
- C'est incroyable ! s'écria Marty malgré lui.
C'était la première fois de sa vie qu'il voyait un publicité pour des cigarettes. En 1985, tout le monde essayait d'arrêter de fumer, et ceux qui restaient "accros" au tabac avaient même un côté décadent, démodé.
- Ouais, l'image est parfaite ! s'enorgueillit Sam. Tu as raison, mon garçon, c'est incroyable !
- Je parlais de la pub pour les cigarettes, rectifia Marty.
- Et qu'est-ce qu'elle a d'incroyable ? demanda Lorraine.
- Bah ! Qu'un chirurgien incite les gens à fumer, ça vous paraît pas complètement dingue ? La cigarette donne le cancer du poumon, et un médecin en vante les mérites à la télé ! C'est fou !
- Euh, marmonna Sam. Pour le moment, ça n'est pas prouvé. Et si un toubib veut faire de la pub pour les cigarettes, c'est son droit.
- Mais c'est dangereux, et immoral ! protesta Marty.
- Ne sois pas stupide, répliqua Sam, hautain.
Ce ton suffisant irrita Marty.
- Ce genre de publicité sera interdite un jour, c'est tout ! annonça-t-il, assez fier de sa sortie.
Tout le monde le regarda comme s'il venait d'annoncer qu'un jour on fêterait Noël en été ! Seule Lorraine avait l'air d'apporter quelque crédit à sa prophétie.
- Je ne sais pas si c'est vrai, dit-elle, mais ce serait une bonne idée. Il y a trop de jeunes qui voient ces publicités, et qui finissent par croire que ça fait du bien de fumer.
Sam ne pouvait décemment plus s'enferrer dans son idée, aussi jugea-t-il opportun de faire dévier la conversation sur un autre sujet.
- Quand je pense qu'il y en a qui dépensent leur argent au cinéma, quand on peut voir tous les films qu'on veut pour rien, tranquille, chez soi ! s'exclama-t-il.
- Tu as la télé ? demanda Lorraine.
- Oui, répondit Marty. On en a deux.

Merci à Pastounet pour l'extrait de la novélisation.

Doc de 1955 découvre ses affaires de 1985



Lorraine triche



Marty et Strickland ... en 1955
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Strickland et Marty se parlent, face à face, comme en 1985 au début du film. Cette scène est plus une scène alternative qu'une scène coupée, car elle se passe un peu différemment par rapport au film.

Extrait de la novélisation

Biff tourna les talons et s'esquiva.
- Oh, Marty ! cria Lorraine. Tu as été formidable.
Merci.
L'adolescent haussa les épaules.
- Quel nom, vous dites ?
C'était la voix familière de Mr Strickland, qui se tenait maintenant à côté de Marty.
- Marty
- Nom de famille ?
- Euh.. Brown.
- Eh bien, monsieur Euhbrown, écoutez donc ce conseil amical. Cessez de lanterner dans cette école.
- De lanterner, monsieur ?
- En langage argotique, cela signifie : arrêtez de semer la pagaille, compris ?
- Oui, monsieur. Merci, monsieur.
Strickland s'en alla alors que la cloche se mettait à sonner. Lorraine se leva, attrapa ses livres et se jeta quasiment sur Marty.
- Merci encore, Marty, dit-elle dans un sourire. On se voit plus tard ?
Cela ressemblait plus à une prière qu'à une formule toute faite. Marty hocha la tête, puis prétexta qu'il était en retard pour la quitter.
En rejoignant Doc Brown, il remarqua qu'une fois encore, George avait déserté le navire.

Merci à Pastounet pour l'extrait du roman.

Comment convaincre George d'aller au bal ?

Une courte scène devait montrer comment Marty trouve une solution pour convaincre George d'aller au bal avec Lorraine ; c'est le journal ci-dessous qui lui donne l'idée de remettre la combinaison anti-radiation. Finalemnt, dans le découpage final du film, Marty aura cette idée en se rappelant que George adora la science-fiction.

Hill Valley Telegraph du Dimanche 6 novembre 1955

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Ce journal est, avec la novélisation, le seul document restant de cette scène. Elle n'a probablement pas été tourné.

Extrait de la novélisation

Doc visionne l'enregistrement sur le parking et Marty veut lui parler de la nuit où il est mort.Ils regardent ensemble la photo et font le point sur ce qu'ils peuvent faire pour que George invite Lorraine au bal.

Il [ Marty ] se laissa tomber dans le vieux sofa défoncé qui disparaissait sous les vieux magazines, le courrier et les prospectus. Au sommet de la pile était posé un journal daté du 7 novembre 1955. En dernière page, un article [ qui devait être finalement le gros titre ] attira son attention. Il lut : Un fermier affirme qu'un "zombie de l'espace" a saccagé sa grange... Otis Peabody est actuellement en observation à l'asile du comté.
- Eurêka ! s'écria soudain Marty.
La tête de Doc Brown jaillit du moteur de la DeLorean.
- Tu as trouvé quelque chose ?
- Vous l'avez-dit ! Je sais comment forcer mon paternel à inviter Maman à cette soirée.
- Comment ?
- Je vais lui foutre une trouille d'enfer!


La scène suivante est celle où "Darth Vather" rend visite à George.

Extrait fourni par Rémi L. Brown.

Je suis Dark Vador, de la planète Vulcain (version longue)



Avez-vous un permis, Doc ?



George coincé dans une cabine téléphonique



Dans la novélisation, la scène est à peu pareille mais se déroule dans des toilettes.

[Scène alternative] L'explosion nucléaire pour "retourner vers le futur"



Sujet cette scène ici.
Dernière édition par Rémi L. Brown le 22 Fév 2015, 18:32, édité 25 fois.
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Rémi L. Brown
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Postpar Rémi L. Brown » 30 Nov 2013, 19:12



Le vieux Terry et le vieux Biff

Cette scène a été supprimé et pourtant elle est utile à la compréhension du film. C'est dans cette scène que le vieux Biff se rappelle des événements du 12 novembre 1955, la date à laquelle il décide de partir pour se donner l'almanach.



Papy George repose, à l'envers, la photo du "mariage minable"

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Georges, sanglé sur son appareil qui le maintient à l'envers, ramasse le cadre de la photo du mariage de Marty et Jennifer que Jennifer a fait tombé. On peut voir, dans le film, que le cadre est à l'envers.

Ma foi... Grand-père George ne semblait pas très enthousiaste, ou bien lent à prendre une décision. Je ne sais pas, finit-il par articuler. Les sangles qui le maintenaient sur le fauteuil gémirent, tandis qu'il ramassait un objet par terre. Jennifer étouffa un hoquet de stupeur en voyant que c'était la photo encadrée de son mariage ! Mais le vieux George se contenta de la replacer sur l'étagère, sans même s'apercevoir qu'il la posait à l'envers !


Merci à Pastounet pour l'extrait de la novélisation.
La photo qui illustre l'article n'est pas une photo inédite mais une capture d'écran du film, cela prouve que la scène a été tournée puisque le cadre est à l'envers.

Papa Marty rentre à la maison (version longue)



Repas chez les McFly en 2015 (version longue)



Marty rajuste sa cravate

Cette très courte scène montre le Marty de 2015 rajustant sa double cravate, avant sa conversation avec Needles. Jennifer, cachée dans la salle de bains, le regarde.

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Cette scène est, comme la plupart des scènes coupées, présente dans la novélisation.

Un beeper se mit à sonner, et un voyant rouge s'alluma dans chacune des lunettes des adolescents. Marty baissa les yeux vers la lumière clignotante dans la pochette de sa chemise. C'était donc le sien qui sonnait ?
- Papa ! crièrent de concert Marlène et Junior. Téléphone ! C'est Needles !
Marty se leva et coupa la sonnerie. Il se sentait soudain la gorge sèche, et il lui semblait que tous les regards étaient tournés vers lui, même ceux de ses enfants derrière leurs lunettes opaques. S'il ne se trompait pas sur la nature de cet appel, il avait besoin d'intimité.
- Je vais prendre la communication dans le living, dit-il en faisant coulisser la porte derrière lui.
Il s'arrêta un instant devant une glace pour rajuster ses cravates et s'assurer qu'il n'était pas décoiffé. Il avait une importante décision à prendre, une qui pouvait changer bien des choses, et pour le meilleur, espérait-il. Peut-être allait-il enfin remonter la pente, et offrir à Jennifer la vie qu'elle méritait. Si seulement cette affaire n'avait pas été aussi risquée... Marty jeta un dernier regard à son image dans le miroir. Il tenait à être correctement mis en parlant à Needles.
Il se hâta vers le grand écran-vidéo.
Quoi ? Il secoua la tête, cligna les yeux.
L'impression avait été très fugitive, mais il lui semblait avoir aperçu du coin de l'oeil la tête de Jennifer l'épiant par la porte entrebâillée de la salle de bains ! Ce devait être la tension et la nervosité qui lui jouaient des tours, se dit-il. Il ramassa la télécommande et effaça la nature morte occupant l'écran.


Moi jeune, moi vielle ! (version longue)

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On peut voir que ILM n'a pas finit l'incrustation de Marty, Marty Jr. et Marlène sur la même image.

Le vieux Biff s'efface de la réalité



Marty découvre les décombres du lycée

Marty, errant dans un Hill Valley détruit et malfamé, découvre les ruines de son lycée, détruit, d'après Strickland, dans un incendie en 1979 ("Il y a six ans"). On ne l'entend pas dans cette vidéo (l'audio n'y est pas) mais Marty dit "This is nuts".

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Marty rencontre Dave en 1985A

Cette scène montre Marty rencontrant son frère Dave en 1985A, tout juste jeté du casino de Biff. Cette scène a été coupée car il n'avait de scène du même genre pour la soeur de Marty, Linda, l'actrice la jouant, Wendie Jo Sperber, étant enceinte.



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Biff Tannen : un homme, un mythe, une légende



Cette version longue de la vidéo de présentation du musée Biff Tannen raconte à peu près toute la vie de Biff.
Vous pouvez trouver les photos originales de certains photomontages visibles dans cette vidéos ici.

Doc rencontre Otis Peabody
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La scène se passe juste après celle où Strickland confisque l'almanach des sports (en fait la couverture, celle-ci renfermant la revue de charme Oh là là).

Doc aperçut enfin devant lui le grand panneau de Lyon Estates, le futur quartier résidentiel de Hill Valley. Il avait les jambes lourdes comme du plomb. Il avait l'impression d'avoir pédalé toute la journée. A la réflexion c'était effectivement ce qu'il avait fait, non ? Mais que se passait-il ? Il y avait deux véhicules rangés devant le panneau. Quelqu'un avait-il découvert la DeLorean ? Doc oublia ses misères musculaires. La peur avait pris le relais, et il se mit à pousser de toutes ses forces sur les pédales.
Comme il se rapprochait, il vit que le premier véhicule, une camionnette, portait le nom de "Ranch des Deux Pins", peint grossièrement sur le flanc. En dessous, on pouvait lire "Otis Peabody, propriétaire." Ah oui, le vieux Peabody, arboriculteur de son état. Sa présence laissait présager le pire. Surtout quand l'autre véhicule appartenait à la police !
Doc s'arrêta sur sa bicyclette à quelques pas des deux hommes.
Peabody, homme sec et nerveux, le fusil dans une main, un magazine dans l'autre, s'adressait au policier avec force gestes.
- C'était une soucoupe volante, j'vous le dis ! criait-il. Descendue de Pluton ! Exactement comme celle-ci ! Il agitait le journal sous le nez de l'autre, et Doc remarqua avec amusement qu'il s'agissait d'un illustré pour la jeunesse, "CONTES DE L'ESPACE" !
Le policier, d'un caractère placide, paraissait sceptique.
- Je l'ai vue descendre ! Juste quand le jour se levait ! insistait Peabody.
Bon sang ! pensa Doc. Une soucoupe volante ! A l'aube. Ce ne pouvait être que la DeLorean ! Mais à en juger par ce qu'en disait le vieux Peabody, la voiture n'avait pas été encore découverte. Et dire qu'elle se trouvait juste derrière le panneau !
- Mais je vous dis qu'il n'y a rien dans le coin qui ressemble à ce que vous racontez, monsieur Peabody, répondit le policier. Vous vous êtes fait des idées.
Peabody secoua énergiquement la tête.
- Non, mon beau monsieur ! Cet engin de malheur a atterri quelque part par ici. Et c'est le même bandit de l'espace qui a démoli ma grange la semaine dernière. C'est pourquoi je vais rester ici, à l'attendre de pied ferme. Il brandit son fusil. Et je vais en faire une passoire, de cet extra-terrestre !
Rester ici ? Faire une passoire de qui ? Doc descendit de son vélo et s'approcha nonchalamment des deux hommes.
- Bonsoir, messieurs ! lança-t-il en leur souriant. Vous parliez bien d'une soucoupe volante ? demanda-t-il au fermier. Moi aussi, je l'ai vue, figurez-vous ! Il désigna la direction d'où il arrivait. Je l'ai vue il y a quelques minutes à peine, et elle a filé de l'autre côté de la ville !
Peabody grogna de satisfaction. Il savait bien qu'il n'avait pas rêvé !
- Merci bien, monsieur ! dit-il à Doc en se hâtant de monter dans sa camionnette. Allez, pieds plats, lança-t-il au policier, dépêchons-nous avant que ce diable nous échappe !
Le policier courut à sa voiture, tandis que Peabody démarrait déjà.
Doc attendit que les deux véhicules eussent disparu pour regarder non sans appréhension derrière le panneau publicitaire.
Ouf ! Elle était bien là, leur précieuse machine.
Puis il s'inquiéta de ce que devenait Marty.
Le temps passait, et même pour Doc Brown, cela avait parfois de l'importance.

La scène qui suit est celle où Marty se retrouve dans le bâtiment à la recherche du bureau de Strickland pour récupérer ce qu'il croit être l'Almanach des sports.

Merci à Pastounet pour l'extrait de la novélisation.

[Scène alternative] Doc s'accroche à la banderole à cause de Peabody

Cette scène est une version différente de la scène où Doc s'accroche à la banderole du panneau Lyon Estates. Je suppose qu'elle a été modifié pour raccourcir le film. En effet, montrer cette scène obligerait de garder l'autre scène avec Peabody. Je trouve que cette scène aurait rajouté un petit peu d'action et aurait été beaucoup plus logique que dans la version finale du film (Doc s'accroche bêtement à la banderole).

La scène se passe juste après le moment où Marty repère les lourds sacs de sable suspendus au-dessus de la scène de la Féérie dansante des sirènes :

Monsieur Fusion était enfin rempli. Doc s'installa au volant et programma leur date de retour en l'an 1985, jugeant préférable de le faire maintenant. Les difficultés rencontrées par Marty les obligeraient peut-être à un départ en catastrophe, et il valait mieux se tenir prêt. Il démarra la DeLorean, et la voiture s'éleva doucement au-dessus du sol. L'instant d'après, il était à quelques mètres au-dessus du panneau publicitaire, quand il vit une camionnette arriver sur la route. Le véhicule s'arrêta brutalement, et Doc reconnut le vieux fermier Peabody dans l'homme qui sautait à terre, son fusil de chasse à la main !
Le savant jugea prudent de l'éloigner au plus vite avant de se faire tirer comme un oiseau. Il piqua vers le sol et redressa brusquement pour remonter dans les airs, arrachant au passage les banderoles accrochées en travers de l'entrée de Lyon Estates. Bof ! se dit-il, cela était sans importance. L'essentiel était de filer sans prendre de plomb dans l'aile. Il accéléra en direction de la ville, une traîne de petits drapeaux multicolores derrière lui.
- Reviens ici, espèce de vermine ! hurla le vieux Peabody.
Mais la DeLorean, même à moins de cent quarante kilomètres à l'heure, était déjà loin.


Ensuite, c'est la scène où on voit Biff reprendre lentement connaissance.

Merci à Pastounet pour l'extrait de la novélisation.
Dernière édition par Rémi L. Brown le 08 Mai 2014, 14:34, édité 22 fois.
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Postpar Rémi L. Brown » 30 Nov 2013, 19:13



Les pneus de la DeLorean se désintègrent
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L'extrait suivant (fourni par Pastounet) est en anglais car la novélisation du 3ème film n'a pas été publiée en français, contrairement aux novélisations du premier et second volet.

'And it's been buried here for seventy years, two months and thirteen days!' Doc exclaimed in wonder. 'Astounding!'
Marty grabbed the camera and took another flash photo.
Doc leaned close to the car. The metal seemed unharmed by the car's long stay underground, but, when he touched a tyre, the rubber cracked beneath his fingers, flaking off and crumbling into dust.


Et voici une traduction équivalente en français :

« Dire que ça fait soixante-dix ans, deux mois et treize jours qu'elle est enterré là » s'exclama Doc, émerveillé. « C'est renversant ! »
Marty saisit l'appareil et prit une autre photo.
Doc s'approcha de la voiture. Le métal semblait intact malgré le long séjour sous terre de la DeLorean mais, quand il toucha un des pneus, le caoutchouc se fissura sous son doigt, s'émietta pour finalement tomber en poussière.


Doc remet son pistolet à Marty
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"Doc : Tu es sûr que tu ne veux pas le prendre ?"
"Marty : Non, merci. Je ne sais même pas m'en servir"


Cette scène montre Doc offrant son pistolet à Marty qui lui répond qu'il ne sait pas s'en servir.
Et si Doc était en train de lui donner le pistolet qu'il utiliserait en 1985 pour essayer de stopper les libyens ? Et si Doc achèterait par la suite un nouveau pistolet et qu'en 1985, à la Promenade des 2 pins, celui-ci fonctionne et tue les libyens ... PARADOXE. Ainsi, Marty répond qu'il ne sait pas s'en servir, ce qui est faux vu ses prouesses au stand de tir en 1885.

Descend le fils de p*** qui m'a tué
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Doc : Si tu ne réussis pas à empêcher ma mort, descends le fils de p*** qui m'a tué.
Marty : Je dois réussir.


Cette scène montre Doc et Marty avant son départ en 1885.
Après que Marty ait reculé la DeLorean pour démarrer sa "course vers 1885", Doc l'arrête en toquant sur le pare-brise. Marty relève la porte-papillon et Doc lui dit que s'il ne réussis pas à empêcher sa mort, il doit le venger en descendant celui qui l'a tué. Marty lui sourit et lui répond qu'il réussira.

Marty utilise des jumelles
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Cette scène coupée au montage montre Marty assis dans la DeLorean, la portière papillon relevée, observant les alentours à l'aide de jumelles. Cette scène a dû être coupée pour raccourcir le film ou parce qu'elle ne faisait pas avancer l'intrigue.

Marty et Doc ramènent la DeLorean

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Après avoir récupéré la DeLorean dans la grotte et essayé d'atteindre les 88 mph, Doc et Marty l'amène, dissimulée sous une bâche et équipée de roues de diligence, en pleine nuit, à l'atelier.

L'extrait suivant (fourni par Pastounet) est en anglais car la novélisation du 3ème film n'a pas été publiée en français, contrairement aux novélisations du premier et second volet.

FRIDAY, SEPTEMBER 4 1885

It had been well after midnight by the time Doc and Marty drove into town. The streets were dark and empty, they had thrown a dropcloth over the top of the car, and Doc had even devised these special covers for the tyres that looked like wagon wheels, all to make the DeLorean look more like a wagon - a particularly lumpy wagon, maybe, but a wagon nonetheless.
Doc drove the team and the DeLorean right into his barn, and, after closing the door against any possibility of prying eyes, announced that they should both get a good night's sleep. They had to be alert in the morning to continue their experiments. Good old Doc. Marty should never have doubted him for a moment. If there was a fast idea to be had, the inventor would have it.


Et voici une traduction non-officielle faite par Pastounet :

VENDREDI 4 SEPTEMBRE 1885

C'est bien après minuit que Doc et Marty arrivèrent en ville. Les rues étaient sombres et vides, ils avaient jeté une bâche sur le dessus de la voiture, et Doc avait même imaginé des caches spéciaux pour les pneus, en forme de roues de chariot, tout cela afin que la DeLorean ressemble davantage à un chariot - un chariot certes particulièrement bosselé, mais à un chariot tout de même.

Doc conduisit l'équipage et la DeLorean directement dans son atelier, et, après avoir fermé la porte à toute possibilité de regard indiscret, annonça qu'ils avaient tous les deux besoin d'une bonne nuit de sommeil. Ils leur fallait être alertes le matin pour continuer leurs expérimentations. Ce bon vieux Doc. Marty n'aurait jamais dû avoir douté de lui un instant. Si jamais il y a une idée rapide à avoir, l'inventeur l'aura.


Bufford Tannen assassine le Marshall Strickland



Marty embrasse Jennifer

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Cette scène n'apparait que dans le trailer de RVLF III à la fin de RVLF II. Marty et Jennifer s'embrassent différemment que dans le film. Dans le film, Marty embrasse Jennifer lorsqu'elle dort puis celle-ci se relève et l'enlace. Dans la bande-annonce, ils sont déjà assis face à face et s'embrassent.

Photo issue d'une pellicule 35 mm trouvée par Pastounet.
Dernière édition par Rémi L. Brown le 22 Fév 2015, 19:48, édité 6 fois.
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Postpar Manu R. McFly » 14 Déc 2013, 11:06

Merci Rémi :a38: Je suis sûr qu'il y en a encore plein d'autres qu'on n'a jamais vu (et qu'on ne verra peut-être jamais d'ailleurs...)
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Postpar bastien13 » 14 Déc 2013, 15:49

C'est moi ou l'image de "marty quitte sa chambre" n'est plus fonctionnel ?
Edit: Apparemment c'est moi sous firefox j'ai rien.
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Postpar renwar » 14 Déc 2013, 16:10

bastien13 a écrit:C'est moi ou l'image de "marty quitte sa chambre" n'est plus fonctionnel ?
Edit: Apparemment c'est moi sous firefox j'ai rien.


Sous chrome non plus...

Petit conseil : poster via imgur, la valeur sure !
"Le futur n'est jamais écrit à l'avance. Pour personne. Il sera exactement ce que vous en ferez. Alors faites qu'il soit beau, pour chacun de vous !" (Doc)
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Postpar Jon 16VT » 14 Déc 2013, 18:02

Idem pour moi, l'image ne s'affiche pas.
Bonne idée ce topic!

-Dans le 1 il y'a aussi la scène de la pub pour les dangers de la cigarette qui passe à la tv vue par Marty et ses grands parents.
-La scène longue de Dark Vador.

-Dans le 2 la scène ou les deux Jennifer s'évanouissent, dure plus longtemps.

-Et dans le 3, en 1885 une scène de nuit ou on voit Marty et Doc assis sur ce qui semblerait etre la Delorean camouflée pour une sorte de bache.
Dommage pour la scène ou la Delorean a le porte ouverte, j'aurai bien voulu la voir entière : elle apparait dans la bande annonce du 3 à la fin du 2.
Dernière édition par Jon 16VT le 14 Déc 2013, 18:51, édité 5 fois.
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Postpar Jon 16VT » 14 Déc 2013, 18:06

Manu R. McFly a écrit:Merci Rémi :a38: Je suis sûr qu'il y en a encore plein d'autres qu'on n'a jamais vu (et qu'on ne verra peut-être jamais d'ailleurs...)



Peut etre qu'Universal va ressortir un coffret collector pour les 30 ans de la trilogie en 2015 et qu'on aura de nouvelles scènes inédites.
Je serais meme pas étonné d'ailleurs...
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Postpar zOrg » 14 Déc 2013, 18:55

Ca ne fait aucun doute, et ça sera pareil en 2025 pour les 40 ans et la nouvelle norme de support vidéo en vigueur à ce moment là...

Et vous savez quoi ?

ON RACHETERA !
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Postpar Rémi L. Brown » 14 Déc 2013, 21:11

Jon 16VT a écrit:-Et dans le 3, en 1885 une scène de nuit ou on voit Marty et Doc assis sur ce qui semblerait etre la Delorean camouflée pour une sorte de bache.


Je l'ai rajoutée. Je rajouterais bientôt la pub de 1955 pour les cigarettes Sir Randolph (le temps que je recopie l'extrait de la novélisation) et la version longue de la scène de Dark Vador.

******************************************************************************************************************************

Ce montage montre où aurait été placée la scène coupée (celle dans laquelle Marty rencontre Dave, en 1985A) dans le film (même si s'est facile à deviner). Remarquez que même les transitions des musiques ont étés faites.

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Postpar Jon 16VT » 14 Déc 2013, 22:00

zOrg a écrit:Ca ne fait aucun doute, et ça sera pareil en 2025 pour les 40 ans et la nouvelle norme de support vidéo en vigueur à ce moment là...

Et vous savez quoi ?

ON RACHETERA !

Et je serai le 1 er con! vu que j'ai toutes les éditions françaises sorties en dvd et blu-ray!
On découvre de nouvelles scènes coupées à chaque nouvelle édition dvd/ blu-ray dans un but purement commercial...
Y'a qu'a voir le nombres de scènes qui nous étaient inconnues entre la sortie du tout 1er coffret dvd et le dernier blu ray...


Pour les scènes dont on a uniquement les photos, ces scènes ont du etre tournées, puisque on a les images...
Je suis sur qu'il y'a encore 6 ou 7 scènes coupées que nous ne connaissons pas.

Sinon il y'a encore deux scènes coupées qui me revienne en tete :
Dans le 1 lorsque Georges achète les céréales vendues par la gamine et dans le 2 quand Marty découvre que son lycée a brulé...
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Postpar Rémi L. Brown » 14 Déc 2013, 23:59

J'aurais besoin, pour certaines scènes coupées, d'extraits des novélisations. Voici les scènes que je cherche (Vous serez bien sûr cités dans l'article) :

- La scène de la pub de cigarette Sir Randolph.
- La scène dans laquelle Marty voit sa mère tricher à un examen (commencer à partir de "Ils pénétrèrent à l'intérieur du lycée ...")
- La scène où l'on voit le vieux Terry et le vieux Biff se disputer
- La scène dans laquelle le vieux Biff disparaît de la réalité.
- La scène dans laquelle Doc s'accroche à la guirlande (à Lyon Estate) à cause de Peabody.

Et, pourquoi pas, des traductions de certains passages du roman BTTFIII (les scènes coupées).
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Postpar Jon 16VT » 15 Déc 2013, 04:17

Dans la scène coupée du 1 quand Doc découvre ses affaires du futur, il me semble cette scène dans le coffret noir était plus courte d'environ 40 secondes...
Et la scène avec Doc accroché à la guirlande c'est quoi exactement? elle ne me dit rien.
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Postpar Rémi L. Brown » 15 Déc 2013, 15:51

Mise à jour du 15/12/2013:

- Ajout de la publicité pour les cigarettes Sir Randolph et de l'extrait de la novélisation qui va avec (recopié par Pastounet)

- Rédaction de l'article sur Doc et Peabody (pt. II) accompagné de l'extrait de la novélisation (Toujours de Pastounet).

- Ajout de l'article sur Doc et Marty avant le départ de celui-ci pour 1885.
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Postpar bastien13 » 15 Déc 2013, 16:41

Vu qu'on est dans les scènes coupées je pense être au bonne endroit sur cette photo nous voyons Doc et Marty devant le panneau HillDale en 2015 cette scène correspond quand Doc et Marty sortent de la De Lorean jusqu'ici tout va bien mais le problème quand on regarde la scène dans le film c'est Einstein sur cette photo il est sur la droite derrière Marty alors que dans le film il est derrière Doc c'est donc une scène coupée et non choisi par la production.

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Et nous pouvons voir cette scène également ici:
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Ensuite cette photo il y a Match, Skinhead et 3-D je ne sais pas si c'est une scène coupée mais ils apparaissent devant le Casino de Biff.
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Postpar Rémi L. Brown » 15 Déc 2013, 18:29

bastien13 a écrit:Ensuite cette photo il y a Match, Skinhead et 3-D je ne sais pas si c'est une scène coupée mais ils apparaissent devant le Casino de Biff.


Cette photo est juste une photo de promotion. On la retrouve, par exemple, sur la carte n°48 de la collection Topps de 1989 (Carte intitulée "Tannen's henchmen"). On peut la rattacher à la scène dans laquelle 3-D frappe Marty, tenu pas Skinhead et Match, après qu'il aie vu, sur la vidéo de présentation du Biff Tannen Museum, que Lorraine a épousé Biff.

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Une photo en grande qualité de la scène coupée "Descend le fils de p*** qui m'a tué".

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Dernière édition par Rémi L. Brown le 30 Déc 2013, 17:33, édité 1 fois.
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Postpar Rémi L. Brown » 15 Déc 2013, 20:37

J'ai rajouté la scène coupée que montre cette photo :

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Si quelqu'un peut fournir l'extrait du roman, je sais que cette scène y est.
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Postpar bastien13 » 15 Déc 2013, 23:15

Rémi L. Brown a écrit:Si quelqu'un peut fournir l'extrait du roman, je sais que cette scène y est.

Justement j'en avais parlé de cette photo sur un autre sujet et justement j'allais la poster ici, mais j'arrivais pas à la retrouver, je comptais la rechercher sur mon HDD.
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Postpar Rémi L. Brown » 16 Déc 2013, 20:40

J'ai rajouté cet article dans le post RVLF 2. Le détail sur la photo à l'envers a été trouvé par Mc P. Manu et l'extrait du roman a été fourni par Pastounet.

Papy George repose, à l'envers, la photo du "mariage minable"

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Georges, sanglé sur son appareil qui le maintient à l'envers, ramasse le cadre de la photo du mariage de Marty et Jennifer que Jennifer a fait tombé. On peut voir, dans le film, que le cadre est à l'envers.

Ma foi... Grand-père George ne semblait pas très enthousiaste, ou bien lent à prendre une décision. Je ne sais pas, finit-il par articuler. Les sangles qui le maintenaient sur le fauteuil gémirent, tandis qu'il ramassait un objet par terre. Jennifer étouffa un hoquet de stupeur en voyant que c'était la photo encadrée de son mariage ! Mais le vieux George se contenta de la replacer sur l'étagère, sans même s'apercevoir qu'il la posait à l'envers !
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Postpar Jon 16VT » 16 Déc 2013, 21:11

A propos de novélisation, ça a été fait pour les 3 films?
Si on découvre des photos tirées des scènes de ces novélisation, c'est bien qu'elles ont été tournées?

Faudrait voir combien de scènes exactement ont été tournées et si elles ont été faites après les sorties réspectives des films.
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Postpar Rémi L. Brown » 17 Déc 2013, 17:46

Jon 16VT a écrit:A propos de novélisation, ça a été fait pour les 3 films?


Il y a eu une novélisation pour chaque film : celle de RVLF a été écrite par George Gipe et celles des deux autres films ont été écrites par Craig Shaw Gardner. Les deux premiers romans ont été traduits en français mais pas celui du troisième épisode.
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Postpar Vydok » 18 Déc 2013, 08:23

Rémi L. Brown a écrit:
Jon 16VT a écrit:A propos de novélisation, ça a été fait pour les 3 films?


Il y a eu une novélisation pour chaque film : celle de RVLF a été écrite par George Gipe et celles des deux autres films ont été écrites par Craig Shaw Gardner. Les deux premiers romans ont été traduits en français mais pas celui du troisième épisode.


Ce ne serait pas plutôt l'inverse: le premier n'a pas été traduit contrairement aux deux autres? Je dis ça parce que je possède le II, j'ai déjà vu le III mais jamais réussi à toruver le I...
To be concluded...
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Postpar Pastounet » 18 Déc 2013, 13:29

Vydok a écrit:
Rémi L. Brown a écrit:
Jon 16VT a écrit:A propos de novélisation, ça a été fait pour les 3 films?


Il y a eu une novélisation pour chaque film : celle de RVLF a été écrite par George Gipe et celles des deux autres films ont été écrites par Craig Shaw Gardner. Les deux premiers romans ont été traduits en français mais pas celui du troisième épisode.


Ce ne serait pas plutôt l'inverse: le premier n'a pas été traduit contrairement aux deux autres? Je dis ça parce que je possède le II, j'ai déjà vu le III mais jamais réussi à toruver le I...


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Postpar Rémi L. Brown » 18 Déc 2013, 13:43

Vydok a écrit:[Ce ne serait pas plutôt l'inverse: le premier n'a pas été traduit contrairement aux deux autres? Je dis ça parce que je possède le II, j'ai déjà vu le III mais jamais réussi à toruver le I...


Non, c'est bien le III qui n'existe pas en français.
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Postpar Manu R. McFly » 18 Déc 2013, 14:52

Rémi L. Brown a écrit:
Vydok a écrit:[Ce ne serait pas plutôt l'inverse: le premier n'a pas été traduit contrairement aux deux autres? Je dis ça parce que je possède le II, j'ai déjà vu le III mais jamais réussi à toruver le I...


Non, c'est bien le III qui n'existe pas en français.


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Postpar Vydok » 19 Déc 2013, 08:37

Manu R. McFly a écrit:
Rémi L. Brown a écrit:
Vydok a écrit:[Ce ne serait pas plutôt l'inverse: le premier n'a pas été traduit contrairement aux deux autres? Je dis ça parce que je possède le II, j'ai déjà vu le III mais jamais réussi à toruver le I...


Non, c'est bien le III qui n'existe pas en français.


(et je reste persuadé de l'avoir vu un jour... :mrgreen: même si tout prouve qu'il n'a jamais.... existé)


Moi aussi... :a38:
To be concluded...
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Postpar Pastounet » 20 Déc 2013, 21:09

Taxi, suivez cette DeLorean !

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Postpar Jon 16VT » 20 Déc 2013, 21:30

C'est hallucinant! mais combien de scènes coupées ont bien pu etre tournées?
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Postpar Rémi L. Brown » 20 Déc 2013, 21:53

Pastounet a écrit:Taxi, suivez cette DeLorean !


Celle là, je l'avais posté dans le sujet des photos inédites. Cette scène est dans la novélisation. Je pourrais parler dans le futur article (Que je nommerai évidemment "Taxi, suivez cette DeLorean") de la conversation entre Fred, le chauffeur du taxi, et Priscilla, son perroquet.

[EDIT]

J'ai retrouvé ce post :

Rémi L. Brown a écrit:Image

Cette image (qu'on peut considérer comme rare) est un scan d'une carte Topps pour la promo de RVLF 2.
Dernière édition par Rémi L. Brown le 23 Déc 2013, 20:09, édité 1 fois.
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Postpar Jon 16VT » 20 Déc 2013, 22:09

Et allez! j'en apprends encore! puisque j'ignorais le nom du chauffeur de taxi et de son oiseau.
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Postpar Rémi L. Brown » 20 Déc 2013, 22:44

Cela pourrait illustrer la très courte scène de "Pincez-moi".

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Postpar Manu R. McFly » 20 Déc 2013, 23:18

Rémi L. Brown a écrit:Cela pourrait illustrer la très courte scène de "Pincez-moi".


"Giflez-moi" plutôt :a38:

http://www.retourverslefutur.com/images ... eille.html

(même s'il lui demande bien de le pincer, étrangement...)

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Postpar Jon 16VT » 27 Déc 2013, 17:35

Sur le topic des photos de 1985A, y'a la photo d'une scène en 1985A ou Marty rencontre une femme que l'on suppose etre Jennifer ou sa mère. On ne peut pas trop savoir vu que la femme est de dos.
C'est surement une scène coupée.
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Postpar Rémi L. Brown » 27 Déc 2013, 19:14

Jon 16VT a écrit:Sur le sujet sur 1985A, il y a la photo d'une scène en 1985A ou Marty rencontre une femme que l'on suppose être Jennifer ou Lorraine, sa mère. On ne peut pas trop savoir vu que la femme est de dos.
C'est sûrement une scène coupée.


Je la mettrais peut-être mais on ne sait absolument rien sur cette scène, il faudrait avoir un minimum d'infos.

PS: C'est de cette image dont nous parlons.

rare scene bttf 2 cut.jpg
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Postpar Jon 16VT » 27 Déc 2013, 19:38

C'est bien celle ci, on est d'accord.
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Postpar Rémi L. Brown » 27 Déc 2013, 20:35

J'ai cherché dans le roman RVLFII, cette scène n'y est pas.

PS: J'avais bien compris que c'était cette photo, ce n'était pas un question.
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Postpar Jon 16VT » 27 Déc 2013, 20:39

Ce n'est pas grave j'ai répondu quand meme!
Roman ou pas, si y'a la photo, la scène a du etre tournée...
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Postpar Pastounet » 29 Déc 2013, 23:46

Et voici une photo très rare issue d'une scène alternative, au début de Retour vers le futur. La scène a été tournée avec Eric Stoltz en tant que Marty McFly et se passe au lycée, dans le bureau de Strickland.
Par la suite, avec l'arrivée de Michael J. Fox, la scène a été abandonnée au profit de la nouvelle scène d'ouverture telle que nous la connaissons dans le garage de Doc.

Image

Cette photo montre Strickland en train d'épier la conversation téléphonique entre Marty et Doc, ce dernier ayant appelé son ami directement au lycée.

Voici un large extrait du roman qui reprend cette première version du scénario :

"une famille d'Américains moyens dans une banlieue tranquille, juste après dîner. Le père lit le journal du soir, sans se douter le moins du monde de ce qui va arriver. La mère fait la vaisselle, sans savoir que son petit univers va exploser en débris atomiques dans quelques secondes. Les enfants font leurs devoirs, dans leur chambre, pour la dernière fois. La force la plus terrifiante jamais créée par l'homme s'apprête à déferler sur eux…
Cinq… Quatre… Trois… Deux… Un"
Sur l'image suivante, une espèce de tornade blanche d'une puissance inouïe s'engouffra dans la pièce. Les corps se désarticulèrent en accéléré. On vit des têtes, des bras et des jambes tournoyer un instant avant de disparaître. En un éclair, cette maison sereine s'était transformée en un magma rugissant de lambeaux de chair déchiquetée, de bois broyé, de briques liquéfiées et d'éclats de verre. Tout pris feu et fut aspiré par une espèce de trou noir qui sembla se dissoudre dans l'atmosphère torturée. Un long moment de silence pesant s'ensuivit, l'atroce déflagration s'amenuisant en doux écho surnaturel de fin du monde.
La classe ne se montra pas particulièrement impressionnée par ce film catastrophe. Pas la plus petite manifestation de peur ni d'étonnement. Les élèves ne se sentaient carrément pas concernés. Mais le narrateur poursuivait vaillamment son commentaire. Le film datait de 1955.
"Vous venez de voir de quelle façon l'énergie atomique peut détruire une société qui n'a pas encore appris à la maîtriser. Et c'est pour cette raison que nombre de nos contemporains se sont violemment élevés contre toute forme d'utilisation de cette énergie. Mais il est trop tard pour revenir en arrière, d'ailleurs les bienfaits qui en naîtront surpasseront de loin ses pouvoirs négatifs. Elle pourrait bien, un jour, remplacer l'énergie électrique classique…"
La majorité des lycéens n'écoutaient ce discours pontifiant que d'une oreille. Il faut dire qu'ils avaient déjà vu le film et qu'il était tard dans l'après-midi, l'attention se relâchait. Ils rêvassaient en silence, certains griffonnant sur le dos de leur cahier… Le plus culotté et le plus débrouillard de la classe écoutait du rock au casque. Les yeux pratiquement fermés, il devait lutter pour ne pas battre la mesure avec son pied, mais il s'accommodait de cette légère frustration en chantonnant tout doucement les paroles.
Je veux qu'tu m'aimes…
"… Les savants pensent qu'avant l'an 2000, plus de la moitié des foyers des États-Unis fonctionneront à l'énergie atomique…"
Je veux te tenir dans mes bras… tout contre moi…
"Il y aura des voitures atomiques, avec un moteur de la taille d'une noix, des vaisseaux spatiaux qui pourront naviguer un an sans qu'on ait besoin de les recharger. Des engins interplanétaires sortiront enfin de la galaxie, ramenant ainsi la science-fiction à la réalité pure.
Donne-moi encore une chance… Allez, lève-toi, et accorde-moi cette danse…
"Nous n'échouerons pas."
Encore une dernière danse…
La musique du générique de fin s'arrêta, suivie par le petit bruit caractéristique des projecteurs de super huit… et par le solo aigu et dynamique :
Encore une dernière danse…
Une vingtaine de têtes pivotèrent en direction du chanteur. Malheureusement, l'une d'entre elles était celle de Mr Arky, le professeur de physique. Son intuition lui souffla qu'il ne pouvait s'agir que de Marty McFly, mais sa forte myopie l'empêchait de noter certains détails. Par exemple, il ne vit pas Marty ôter prestement ses écouteurs et les glisser dans le livre creux qui contenait un super walkman. Il ne remarqua pas davantage le sourire complice que le même Marty échangea avec Jennifer Parker, une adorable jeune fille de dix-sept ans.
- Qu'est-ce que c'était, McFly ? attaqua-t-il.
- Rien, monsieur. je disais juste que j'espérais qu'on nous accorderait une dernière chance.
- Évidemment !
Après l'incident, Mr Arky ne cessa de surveiller le jeune homme, prêt à lui fondre dessus au premier signe d'arrogance. Théoriquement, chanter en classe aurait dû suffire, mais pour une simple phrase, il pouvait passer l'éponge. A moins qu'il n'ait chantonné davantage… Arky se mit donc à fixer McFly de son air le plus sévère, espérant provoquer des aveux à retardement. Il n'obtint de la part du petit ange à la frange châtaine qu'un défi muet, mais affiché. Il y eut un moment de flottement, avant que Mr Arky trouve une sortie honorable… A court d'imagination, il enchaîna sur le film.
- Bon, comme vous avez tous pu le constater, on n'a pas toujours pensé que du mal de l'énergie atomique. Vous avez aussi…
Il fut interrompu par le son cristallin qui précédait toutes les annonces de l'établissement :
"On demande Marty McFly au bureau… susurra la voix d'aéroport. Un appel téléphonique urgent pour Marty McFly… On demande Marty McFly…"
- Ça doit être mon agent, glissa Marty à Jennifer, assez fort pour que tout le monde en profite.
Il se montra suffisamment adroit pour ne pas bouger de son siège avant d'y avoir été invité. Quand Arky lui fit signe de filer, il se leva prestement, ramassa ses bouquins, et disparut sans demander son reste.
Dans le large couloir qui courait entre les classes, il ne savait pas trop s'il devait se réjouir d'échapper à l'exposé rasoir, ou s'inquiéter de cet appel qu'on avait bien dit urgent. Qu'est-ce que le sort pouvait bien lui mijoter ? Un accident, une mort dans sa famille ? Depuis dix-sept ans, sa vie avait toujours coulé tranquillement, sans le moindre incident désagréable. Il n'avait fait aucun rêve prémonitoire ces derniers temps et de plus, il se voulait optimiste invétéré. Aucune raison, donc, de s'inquiéter. Pourtant sa belle humeur s'enraya subitement : "Et si l'audition de mon groupe de rock était annulée ?" C'était vraiment la seule calamité digne de ce nom qu'on puisse lui annoncer !
- Ahh ! Pourvu qu'ce soit pas ça ! gémit-il tout haut.
Et il s'aperçut qu'il s'était mis à courir.
Son groupe était tout pour lui. Le moyen d'exister très fort, de briller, de se faire des amis, d'influer sur les autres. Il savait pertinemment qu'il avait un talent fou, et que la possibilité de devenir une rock star n'était pas exclue, mais il avait l'impression de frôler le désastre pour mieux basculer d'un seul coup dans l'euphorie la plus inouïe… Là, il vivait des moments hyper intenses qu'il ne retrouvait nulle part. La seule idée de se rebrancher sur cette sensation de légèreté infinie l'excitait, il avait l'impression que sa musique envahissait l'espace, gommant toute autre réalité.
Bien sûr, il adorait Jennifer. Elle était très belle et ils s'éclataient bien ensemble… mais la musique comptait davantage pour lui. Peut-être que ça changerait dans l'avenir, mais pour l'instant, Jennifer et le groupe de rock étaient deux mondes bien séparés.
Le bureau de l'intendance était très calme, les secrétaires qui tapotaient toute la journée ne risquaient pas l'infarctus… ! On ne lui prêta pas la moindre attention quand il arriva. Au bout de trente secondes, bouillonnant d'impatience, il toussota pour s'éclaircir la voix.
- Il y a un appel urgent pour moi, risqua-t-il.
Une dame d'une cinquantaine d'années, plutôt replète, lui fit signe de prendre la communication sur son poste, et s'éloigna avec une politesse affectée, sûrement pour ne pas faire mine d'écouter une conversation privée.
C'est d'abord la voie autoritaire et désagréable de Gerald Strickland, le censeur, qui répondit à Marty à l'autre bout du fil pour lui passer son correspondant. Visiblement, vu le ton suspicieux du vieux râleur, Marty allait devoir se justifier. Ce cerbère quasi septuagénaire se prenait carrément pour un gardien de prison. Il savait parfaitement que les étudiants se payaient sa tête derrière son dos et qu'ils le considéraient comme un tyran. Mais devant lui, personne ne soufflait mot. Et il semblait goûter tout particulièrement ces moments où "ces petits frimeurs" voyaient leur univers menacé par un interrogatoire surprise. Le sadique intégral !
Espionnant le jeune homme derrière la porte entrouverte de son bureau, Strickland écouta la conversation sur son poste.
- Allô ? redit Marty, un peu agité.
- Marty, c'est moi ! fit l'autre voix.
- Doc !
Doc ? Le censeur s'en étrangla presque. Était-il possible qu'un médecin téléphonât à ce jeune crétin pour l'informer d'une urgence réelle ? Doc… Non, le surnom était trop familier pour qu'il ne s'agisse pas d'un copain de longue date. Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien avoir d'aussi urgent à lui raconter pour l'appeler au lycée ?
- Je t'ai déjà mille fois d'jamais m'appeler ici, poursuivait Marty.
- Je sais, admit Doc, mais il fallait absolument que je te joigne.
- Mais pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ?
- Tu verras. Écoute, est-ce que tu peux me retrouver à la ferme Peabody vers une heure et quart ?
- La ferme Peabody ? Mais c'est où, ça ?
- Excuse-moi ! Je veux dire au centre commercial !
Je continue à appeler cet endroit la ferme Peabody ! Mais je suppose que tu es trop jeune pour l'avoir connue.
Marty jeta un bref coup d'oeil à la pendule murale.
- Mais il est déjà plus d'une heure et quart ! s'étonna-t-il.
- Je veux dire une heure et quart du matin.
- En pleine nuit ?
- Oui.
Gerald Strickland sourit : quelle que soit "l'urgence" en question, elle aurait pu attendre l'heure de la sortie ! Il ne s'était donc pas trompé ! Il voyait toujours aussi clair dans les manoeuvres naïves de ces petits voyous !
- Mais pourquoi ? insista Marty.
- Je viens d'avancer d'un seul coup, et j'ai besoin de ton aide.
- Tu peux pas m'en dire un peu plus tout de suite ? demanda Marty, tout excité.
Le censeur en bavait de curiosité. Mais dans quoi ce garnement était-il allé se fourrer ?
Mais le dénommé Doc n'avait apparemment rien d'un pigeon. Il refusa de livrer la moindre information.
- Écoute, dit-il simplement, tu auras tous les détails en temps voulu.
- O.K., répondit Marty.
- Oh ! Marty, bonne chance pour ton audition de cet après-midi !
- Mais… ? Comment ? Tu étais au courant ?
Doc avait déjà raccroché.
Strickland raccrocha aussitôt, jaillit de son bureau, et rattrapa Marty qui poussait déjà la porte battante.
- Une minute, dit le censeur.
Marty s'arrêta et lui jeta un regard sans expression.
- Oui ?
- Tout va bien chez vous ?
- Ça va.
- Alors puis-je vous demander ce qu'il y avait de si urgent ?
- C'est trop compliqué à expliquer, éluda Marty.
- J'ai tout mon temps, répliqua l'autre, fielleux.
Marty déglutit longuement pour se donner le temps d'inventer un truc plausible.
- Voilà, j'ai une tante dans le Wisconsin. Et un oncle. Ils sont tous les deux à l'hôpital depuis leur accident de voiture il y a quinze jours. Mon oncle téléphonait pour me dire qu'on allait réopérer ma tante.
- Et ta soeur ? rugit Strickland.
- Pardon ?
- J'ai dit : "Et ta soeur !" Vous n'avez pas plus de tante et d'oncle dans le Wisconsin que moi de cousine tahitienne ! Il s'agissait d'un coup de fil personnel, McFly. Et vous savez très bien que les élèves ne peuvent utiliser la ligne de l'école qu'en cas d'urgence.
- Oui. Mais c'était très urgent. Dans un certain sens…
- Je ne pense pas, McFly.
- Bon, peut-être pas pour moi, mais pour la personne qui m'appelait.
- Ça ne change rien.
- Ah oui ? railla Marty. Et comment savez-vous que ça n'était pas important ?
- Parce que j'ai écouté toute la conversation sur mon poste, dans mon bureau.
Marty sentit ses oreilles chauffer.
- Mais c'est de l'espionnage ! tempêta-t-il. C'est carrément illégal !
- Ce n'est pas de l'espionnage, une légère indiscrétion tout au plus. Mais de toute façon, vous êtes actuellement au lycée, et la loi, c'est moi. Et toute personne qui ose vous appeler sans motif valable ne vous rend vraiment pas service. Dites à Doc de ma part qu'il ne s'est pas conduit avec vous en ami.
Marty resta un instant sans voix. Strickland en profita pour revenir à la charge, subitement porté par une intuition fulgurante.
- Ce n'était pas le professeur Brown, par hasard ?
La consternation qui se lisait sur le visage du jeune homme lui démontra qu'il ne s'était pas trompé. Il avait identifié l'interlocuteur - le prof Brown, dit "Doc" -, l'excentrique notoire de la ville, un enfant qui n'avait jamais grandi, selon Strickland.
- Laissez-moi vous donner un conseil, ajouta-t-il. Doc Brown est une vraie calamité. Un cas. Un homme dangereux, sans nul doute.
- Peut-être pour vous, répondit Marty. Moi, je ne vois pas les choses comme ça.
- Vous êtes inconscient, McFly, et vous vous croyez plus fort que les autres !
Marty restait imperturbable. Les remarques du vieux sadique, il n'en avait vraiment rien à faire. Voyant qu'il n'avait pas atteint son but, le censeur en rajouta.
- Vous êtes bien le fils de votre père, lâcha-t-il, méprisant. Un frimeur, doublé d'un flemmard !
Marty pâlit. Ce vieux rat avait touché la corde sensible. Ça le mettait toujours en boule qu'on le mette dans le même sac que son père. Si l'un de ses semblables s'était permis ce genre de réflexion, il l'aurait mouché sur-le-champ. Là, il était difficile d'en faire autant, et il se contenta de regarder ailleurs, l'air songeur.
- Excusez-moi, dit-il, mais je vais rater mon cours.
Il se retourna prestement et se dirigeait vers la porte quand Strickland le rattrapa et l'agrippa par l'épaule. Marty fut déséquilibré et en lâcha ses livres, qui tombèrent bruyamment par terre. Au beau milieu, son gros manuel de sciences naturelles s'était ouvert, et le walkman avait glissé hors de sa cachette.
Marty se précipité pour les ramasser, tentant de faire écran entre le walkman et le censeur. Trop tard, le vieux l'avait repéré.
- Vous connaissez le règlement, dit le sadique avec un mauvais sourire. Pas de matériel sonore dans l'enceinte de l'établissement. Vous aurez donc une semaine de colle.
Marty était vert. Il commença à protester puis se rendit à l'inévitable.
- Bien, monsieur.
- Une semaine de colle qui commence aujourd'hui, poursuivit l'affreux.
- AUjourd'hui ? s'étrangla Marty. Mais c'est impossible ! J'ai une audition avec mon groupe ! Il faut absolument que j'y sois à quatre heures !
Autant supplier un requin d'aller croquer ailleurs. Strickland fixait sa victime avec ses yeux chassieux traversés d'éclairs de jubilation intense.
- Une audition, hein ? Eh bien, il semblerait que vous fussiez sur le point de la rater.
"

Et pour compléter, une image des coulisses prise pendant le tournage de cette scène :
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Postpar bastien13 » 30 Déc 2013, 00:29

"- Mais… ? Comment ? Tu étais au courant ? "
What ? Depuis quand Marty tutoie Doc ?
"- Laissez-moi vous donner un conseil, ajouta-t-il. Doc Brown est une vraie calamité. Un cas. Un homme dangereux, sans nul doute. "
Calamité ? Tocard c'est pas mieux ?
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Postpar Pastounet » 30 Déc 2013, 01:20

bastien13 a écrit:"- Mais… ? Comment ? Tu étais au courant ? "
What ? Depuis quand Marty tutoie Doc ?
"- Laissez-moi vous donner un conseil, ajouta-t-il. Doc Brown est une vraie calamité. Un cas. Un homme dangereux, sans nul doute. "
Calamité ? Tocard c'est pas mieux ?


Il va sans dire que je n'ai pas retouché le texte. Le roman a été traduit de l'anglais bien avant la sortie du film en France.
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