enjoy the snowcone ! (les jackassiens comprendront)
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Marty quitte les lieux, un sourire de satisfaction aux lèvres. Bill n’a que ce qu’il mérite. Il tourne dans une rue résidentielle, l’esprit hagard tandis qu’il pousse sur son skateboard. A peu près dix minutes plus tard, il s’approche de sa future maison et voit Eileen rentrant chez elle…avec George ! Marty fait crisser sa planche, l’empoigne et s’accroupit derrière des buissons pour observer la scène. George portant les livres d’Eileen, l’accompagne jusqu’à la porte. Ils parlent mais Marty ne peut comprendre aucun mot. Au bout d’un moment, George rend ses livres à Eileen et ils se serrent la main de façon très formelle. Il a enfin du lui demander pour aller danser ! Marty soupire, soulagé d’avoir accompli cette mission et pousse sa planche sur la chaussée, s’éloignant du domicile d’Eileen pour rejoindre celui du professeur Brown afin de lui apprendre la bonne nouvelle. Il n’a jamais vu George, après qu’Eileen ait fermé la porte, jeter sa veste dans la rue et s’asseoir au bord du trottoir, la tête entre ses mains, déçu plutôt que jubilant.
Ce soir là, Marty allongé dans son lit, regarde le plafond en réfléchissant. Il finit par sortir la carte de Reginald de la poche de son blouson. Il la regarde un long moment…puis la déchire en petits morceaux. Il se lève du lit et jette les bouts de papiers dans la corbeille. Ensuite il sort la page chiffonnée du livre en descend l’escalier avec en direction de l’étude. Le professeur est assis à son bureau et tourne le dos à la porte, penché sur quelque chose. Il se retourne d’un coup lorsque Marty entre, comme s’il voulait masquer le fait qu’il soit en train d’écouter la cassette une fois de plus, la partie avec le coup de feu. Marty ne remarque rien, trop absorbé par ses problèmes. Il reconnaît qu’il n’appartient pas à cette époque. Il a failli y laisser sa peau encore une fois aujourd’hui et maintenant il aimerait bien rentrer chez lui, dans le futur. Marty tend la page de son livre, montrant du doigt la légende sous la photo. La moue du professeur se transforme en visage radieux ! Où Marty a-t-il trouvé ceci ? Ca vient de son livre de science de 1982. Le professeur regarde de plus près. Le test a lieu ce lundi ! 15 mégatonnes…ils ont besoin de 4200 rads donc Marty devra se trouver dans un rayon de 720 mètres de l’épicentre d’après les calculs d’Emmett. Ce qu’ils prévoient de faire est extrêmement dangereux. Mais selon Marty, traîner autour d’un site nucléaire n’est pas plus dangereux que tout ce qu’il a vécu jusqu’à présent. Le professeur le regarde un moment, puis acquiesce. Il expose ensuite ce qu’il prévoit de faire : se procurer un camion venant d’un surplus militaire, y installer la machine à voyager dans le temps et le convertisseur temporel et conduire jusqu’au Nevada. S’ils partent samedi soir, ils peuvent arriver sur le site juste à temps. Une chambre de plomb ajouterait plus de protection. Le professeur n’a pas confiance en ces bombes atomiques…Le téléphone sonne avant qu’il n’ait finit. Il tend le bras et décroche. C’est Eileen. Emmett lui dit que Marty n’est pas là mais que son message sera transmit. Marty le regarde, son cœur battant d’inquiétude. Emmett raccroche et se tourne vers Marty, le visage grave. Marty sent que quelque chose ne se passe pas comme prévu. Et il a raison. Sa « mère » a été très impressionné par lui cet après-midi et elle lui fait savoir que s’il a envie de danser samedi soir, elle est libre. Mais c’est impossible pourtant ! Il a vu George faire sa demande et repartir de chez elle ! D’après le professeur, elle l’a laissé tomber. Mais pourquoi ferait-elle cela ? Elle est pourtant censée l’épouser ! Apparemment, l’instinct maternel a traversé le temps et ceci a causé une altération du comportement émotionnel d’Eileen. Marty, qui ne comprend qu’à moitié, demande au professeur d’être plus clair. En d’autres termes, il veut savoir s’il a un ticket avec sa mère ! C’est une autre façon de dire, mais oui. A cause de ça, elle n’est plus intéressée par son père. Marty qui n’en croit pas ses oreilles, s’assoit sur une chaise à proximité. Que vont-ils faire ?
Le lendemain, Marty entre dans la brasserie, les yeux dirigés vers Eileen et Madge, assises à la même table que la veille, parlant et aspirant des crèmes glacées encore. Il traverse la salle et s’assoit avec elles, pour le plus grand plaisir d’Eileen. Il lui demande comment elle va. Elle sourit et échange un regard avec son amie. Les mains sous la table, il lui explique que le professeur Brown lui a transmit son message la veille… Il scotche le magnétophone sous la table et presse la touche d’enregistrement. Aucune fille ne semble remarquer quoi que ce soit…et si Eileen est toujours libre, il souhaiterait l’inviter à danser samedi soir. Il peut passer la prendre à 20h30 si elle veut bien. Eileen accepte et Marty se lève pour partir. En quittant la brasserie, il lui fait un chaleureux signe de la main. Il fait semblant de s’éloigner mais en fait s’accroupit derrière un bâtiment à proximité. Quelques minutes plus tard, c’est au tour de Madge et Eileen de sortir. Il atteint qu’elles soient hors de vue avant de foncer dans le café, priant pour que le magnéto ait fonctionné. Plus tard dans la soirée, dans le garage du professeur, Marty repasse la bande. Le professeur Brown a soudé des plaques de plomb dans un grand réfrigérateur Philco. La machine à voyager dans le temps est installée à l’arrière d’un camion militaire. Le professeur a également modifié le haut du réfrigérateur pour maintenir l’unité émettrice du faisceau afin que le faisceau temporel éclaire directement le frigo. Sur la cassette, la conversation entre Eileen et Marty arrive à sa fin. On entend Marty quitter le café. Aussitôt qu’il est sortit, les filles commencent à parler de lui. Pour Eilenn, ce garçon est un rêve ! Madge avoue qu’elle n’a jamais vu Eileen être dans un tel état pour quelqu’un. Eileen soupire de nouveau. C’est vrai, elle n’est jamais tombée sous le charme de qui que ce soit comme cela auparavant. Elle ne comprend pas vraiment mais elle a envie de…de le materner ! Marty et le professeur échangent un regard. La cassette continue. Madge pensait qu’Eileen aurait préféré aller danser avec George. En effet il lui a demandé mais elle a refusé. Pourtant elle l’avait toujours trouvé mignon de par sa timidité. Mais il n’est pas timide, c’est une poule mouillée. Le professeur prend le magnétophone des mains de Marty et repasse la dernière phrase. Eileen répète que George n’est qu’une poule mouillée.
Marty est dans le jardin chez George, samedi au matin. Il l’encourage à lui mettre un coup de poing dans le ventre. Il ne faut pas se dégonfler ! Marty écarte les bras, faisant de lui une cible facile. Derrière lui se tient un sac de couchage rempli de vêtements accroché à un arbre. George ne fait pas le moindre mouvement. Il ne veut pas frapper Marty. Il essaie de le convaincre de frapper, en lui disant qu’il ne lui fera pas mal mais George avoue ne pas être un bagarreur. Marty perd patience. Lui et George savent bien qu’il n’est pas du genre à se battre mais Eileen ne le sait pas elle. C’est pour cela qu’il doit frapper Marty au ventre sinon elle verra qu’il n’est pas bagarreur. Mais George ne s’est jamais battu de sa vie ! Marty lui explique que ce n’est pas se battre mais venir porter secours. Une mise au point s’impose : où sera George à 20:55 ? Il sera en train de danser. Et où sera Marty à ce moment ? Avec elle dans le parking. Marty acquiesce, jusque là, George suit. Vers 21:00, Eileen sera très en colère après Marty. George décroche : pourquoi sera-t-elle en colère après lui ? Marty hésite…Selon lui, les jeunes filles bien élevées se mettent en colère quand des types essaient d’abuser d’elles. George le regarde, incrédule. Ca veut dire que Marty va la… ? Marty lui dit de ne pas se faire de soucis à ce sujet. Il doit juste se souvenir d’être dans le parking à 21:00, ouvrir la porte de la voiture et dire son texte (que George ne manque pas d’oublier sur le coup). Il devra ordonner presto à Marty de virer ses sales pattes d’elle ! Par contre, il n’est pas convaincu de devoir jurer… Putain, mais oui, qu’il jure bon sang ! Et qu’ensuite il frappe Marty au ventre pour qu’après qu’il ai eu son compte, George et Eileen aient une vie pleine de bonheur. A présent, il doit frapper Marty. George prend une profonde respiration et jette timidement son poing dans Marty. Celui-ci secoue la tête. Il doit y mettre de l’émotion. Un peu d’hostilité, un peu de colère. Il réessaie, cette fois en faisant la grimace. Le second coup n’est pas plus fameux que le premier. George doit y mettre de la colère ! Il hésite, proposant d’utiliser plutôt son poing gauche… Marty lui conseille de se concentrer sur la colère et rien d’autre. Le troisième coup est un peu mieux, mais ne correspond toujours pas à ce que Marty attendait. Il soupire. George commence à trouver la voie. Il doit encore s’entraîner. Les deux garçons se reverront le soir. En partant, il rappelle à George de ne penser qu’à la colère. George regarde le sac de couchage, essayant de penser à quelque chose de vraiment énervant. Il murmure le mot colère plusieurs fois, sentant ses frappes devenir de plus en plus fortes. George sourit, il a finalement trouvé le coup ! Il recule son poing, se préparant à démolir le sac. Malheureusement il juge mal la distance et frappe le tronc de l’arbre ! Il pousse un cri de souffrance et jure. Avec son poing gauche, George frappe le sac avec tout ce qu’il a…et l’arrache à l’arbre ! Il le regarde un moment, en état de choc.
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JohnRoot le 05 Avr 2015, 22:43, édité 1 fois.