15 Fév 2011, 15:01
De fait, Zemeckis et Gale n’ont jamais réussi à vendre leur film à Ned Tanen, le grand producteur de films comme The Breakfast Club et St. Elmo’s Fire – c’est d’ailleurs en hommage à cette casserole que l’antagoniste de la série s’appelle également Tannen… En effet, pour des producteurs comme Tanen, le ton de Retour Vers Le Futur était trop léger pour avoir un quelconque impact sur les adolescents qui aimaient le bouillonnement hormonal qui transpirait des productions de John Hughes.Le swagger de Marty ne suffisait pas à le rendre identifiable auprès des 15-20 ans américains – il lui manquait un peu de pulsions sexuelles pour ça. Faire un teen movie qui ne soit que léger, ça ne se faisait malheureusement pas, surtout après le passage d’un John Hughes qui démontrait à quel point le burlesque pouvait servir de tremplin à une vraie émotion, ou après le passage du duo Amy Heckerling / Cameron Crowe, qui montraient, dans Fast Times at Ridgemont High, à quel point l’adolescence était le moment de l’éveil sexuel.
15 Fév 2011, 16:49
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